Bouche gourmande et appliquée qui finit par tout avaler

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Bouche gourmande et appliquée qui finit par tout avaler
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La gourmandise, un vilain défaut ? Allons donc ! Que celui qui n'a jamais péché jette la première bière ! Pourtant, la gourmandise est une bouche ouverte, une porte entrebâillée pour d'autres démons...
La gourmandise, c'est un sujet aussi sensible que la crème brûlée ou le chocolat. On marche sur des œufs meurettes. Osez prétendre, dans un dîner, qu'elle est un vilain défaut, pire, un défaut capital de gloutonnerie qui nourrit en son sein plein de diablotins, et vous allez déguster ! Vous aurez beau citer Ezéchiel - « Voici quelle a été l'iniquité de Sodome votre sœur : [...] l'excès de viandes » -, ou Thomas d'Aquin, vous serez raillé ! Le problème, c'est quand notre ventre devient notre dieu...
La gourmandise, c'est un « péché mignon » , comme le filet du même nom. Un défaut enfantin, comme le chocolat, la confiture, la friandise, qu'on évoque avec indulgence et tendresse. Les yeux pétillent, on chuchote en excusant : « Il est gourmet ! » Sur les cartes des restaurants chics, « gourmandises » remplace « desserts ». Et si, justement, on utilisait le mot de « gourmandise » pour ajouter au plaisir de la bouche celui de la transgression, de la gloutonnerie ?
C'est l'orgueil qui a entraîné l'humanité dans la Chute, mais la gourmandise lui passe le plat : « La femme vit que l'arbre était bon à manger » ( Gn 3, 6). L'homme cède au Tentateur et se détourne de son Créateur. Mais garde cette soif d'infini qui ne peut être comblée que par Dieu. Il va chercher, en vain (et en vin), son contentement dans les mets de la terre. Il se prend à ressembler au serpent qui rampe sur le bas ventre. Son ventre devient son dieu, et le fait ramper. Saint Paul fustige durement ceux pour qui « Dieu, c'est leur ventre » ( Ph 3, 19).
Pourquoi rechigne-t-on à faire de la gourmandise un péché ? C'est qu'un jansénisme toujours renaissant nous laisse croire que le plaisir est mauvais ou périlleux par nature. On en est venu à identifier gourmandise avec plaisirs de la table ou le sucré du chocolat. Or la faute, ce n'est pas le plaisir, mais le plaisir immodéré. Saint Thomas définit la gourmandise comme « le désir désordonné de nourriture ». Quel désordre ? Un spécialiste des patates pourries et du confessionnal, qu'on ne peut accuser de laxisme, le Curé d'Ars, répond : « Est-ce que, quand nous aimons ce qui est bon, nous péchons par gourmandise ? Non, nous sommes gourmands lorsque nous prenons de la nourriture avec excès, plus qu'il n'en faut pour soutenir notre corps ».
On peut aussi pécher de gourmandise par défaut. Ne pas se nourrir suffisamment (pour ressembler à Kate Moss, l'égérie de Calvin Klein, par exemple), ne pas savoir honorer un plat, avaler son repas en quelques minutes sans le moindre plaisir, sont aussi des fautes contre le bon usage de la nourriture et les joies de la convivialité. Comme toute vertu morale, la sobriété , qui règle notre relation à la nourriture, se tient dans un juste milieu. Un ou deux carrés de chocolat noir, une friandise, un gâteau...
Une gourmandise peut en cacher une autre. La gourmandise est le désordre le plus accessible. On peut être gourmand en tout, même en consolations divines (voir en encadré « La gourmandise spirituelle »). La gourmandise est une mariochka qui cache plusieurs enfants sous ses rondeurs sympathiques. Nous restreignons souvent la gourmandise à ses excès quantitatifs. Pourtant, notre langue elle-même établit des nuances entre le gourmand, le goinfre, le gourmet, le goulu.
Ce n’est pas le plaisir de la table qui est peccamineux, mais le « désir désordonné de nourriture », précise Thomas d’Aquin.
On réduit trop souvent la gourmandise à l’assiette, au chocolat, et à l’anisette. Or, on peut éprouver du plaisir à dé­passer la mesure non seulement dans la quan­tité – « Cinq sangliers au lieu de trois », confesse Obélix –, mais aussi dans l’ordre de la qualité : ne chercher que les mets qui nous font saliver, grignoter avant l’heure, « morphaler » sans savourer, etc.
« La gourmandise est la mère de la luxure », soutient Évagre le Pontique (IVe s.). L’excès com­­­mence à table, à gogo ; et se termine minable, au dodo. La gourmandise est une grande gueule qui prend langue avec d’autres démons. De plus, sans plaisir, la gourmandise a des échappées hors cuisine : on peut être goulu de nourritures intellectuelles et même spirituelles. Certains chrétiens cherchent leurs compensations dans les consolations de la Sainte Table plutôt que dans celles de la table. Cette piété est-elle toujours « vertueuse » ?
• La vertu à pratiquer : la sobriété.
• Deux « recettes » à appliquer (si possible à chaque repas) : accepter de prendre un plat qu’on aime moins ; renoncer à se resservir d’un plat qu’on aime plus.
Bien sûr, le péché de gourmandise nous guette lorsqu'on dépasse la mesure : cinq sangliers alors que trois suffisent à nous combler. Mais on peut être aussi frappé de gourmandise selon la qualité, quand on ne recherche que les mets exquis ; selon le temps, lorsqu'on devance l'heure de la satisfaction légitime des papilles. Mais aussi selon la manière de manger, lorsqu'on se nourrit sans souci de convenance ni de politesse. Car se nourrir est un acte social : en se servant le premier, en attaquant un plat sans attendre son convive, en choisissant la meilleure part, en engloutissant avec gourmandise avide...
Les publicités sont alléchantes, les étals tentateurs, les caisses des grands magasins garnies de sucreries qu'on lorgne en faisant la queue. Philosophie de l'épicurien... Mais allons plus en amont (avec la psychologie) et en aval (avec la spiritualité) pour saisir les raisons cachées de nos frénésies papillaires, pour comprendre la recette du péché de gourmandise. L'aliment est notre toute première expérience de plaisir. Autour des délectations orales se rejouent tous les contentements, mais aussi toutes les frustrations de la petite enfance . La moindre privation de nourriture réveille des manques profonds de consolation - ne dit-on pas d'un homme qui boit qu'il « biberonne » ?
Voilà pourquoi un certain nombre de dysfonctionnements dans le manger et le boire relèvent plus de la blessure que du nom de gourmandise. Ce n'est pas le lieu de parler, ici, de l'alcoolisme ou de l'anorexie-boulimie, pathologies lourdes et complexes. Mais la difficulté à se priver de nourriture, qu'on expérimente durant le Carême par exemple, ont des explications psychologiques et pas seulement morales. Ces blessures excusent, partiellement ou totalement, l'intempérance.
Enfin, il demeure des camouflages volontaires et teintés par l'envie. « On arrive facilement à faire d'un homme un gourmand en flattant sa vanité, soutient C.S. Lewis ( voir « T@ctique du Diable » ). Il faut lui faire croire qu'il est un fin connaisseur en cuisine . »
N'y a-t-il pas bien pire que la gourmandise ? « La Bruyère, lorsqu'il moque les gourmands, est moins cruel qu'à l'encontre des fats, des avares ou des esprits forts », note l'écrivain Sébastien Lapaque. Mais si la gourmandise est le moindre des péchés capitaux, les Pères du dessert – pardon, du désert – ont observé que la gourmandise est une bouche ouverte pour d'autres démons. Celui de la luxure bien évidemment (l'excès commence à table et finit au lit). Mais aussi celui de la paresse, de la colère.
D'abord, le péché de gourmandise nous rend lourd, au propre comme au figuré. La gourmandise provoque une hébétude de l'intelligence, un affaiblissement de la capacité à saisir les vérités spirituelles. « Tenez-vous sur vos gardes, prévient le Seigneur, de peur que vos cœurs ne s'appesantissent dans [...] l'ivrognerie» (Lc 21, 34). La gourmandise aliène la liberté : « Il nous faut d'abord, en soumettant notre chair, prouver que nous sommes libres », disait Jean Cassien.
La gourmandise dispose à certaines « attitudes extérieures », notait le pape saint Léon : la tendance au bavardage (médisance et calomnie guettent) ; une exubérance qui peut aller jusqu'à la bouffonnerie ; la négligence physique.
Insistons : la gourmandise, en elle-même, n'est pas un comportement grave. Même saint Augustin trouve des circonstances atténuantes à la gourmandise : « Dans le manger et le boire, qui est celui, Seigneur, qui ne s'emporte pas quelque fois au-delà des bornes de la nécessité ? » ( Confessions X, 31). Mais elle est un test de maîtrise de soi. « Quand l'estomac est maîtrisé par une contrainte prudente et intelligente, tout un cortège de vertus pénètre l'âme », assure saint Nil Sorsky.
Et si Dante nous annonce, dans La Divine Comédie , que « toute cette foule qui chante en pleurant pour avoir suivi la bouche sans mesure, par faim et par soif, ici redevient sainte », n'oublions pas que cette rédemption se trouve au Purgatoire, qui n'a jamais mieux mérité son nom.
Il existe aussi une gourmandise spirituelle. On rencontre souvent cette tendance chez les nouveaux convertis. Ce gourmand-là ne poursuit plus les délectations de la table mais les consolations de la sainte Table. Il recherche les délices spirituels pour eux-mêmes, préfère la consolation au Consolateur, la sensation de bien-être dans la prière à l'exercice de celle-ci. Cette convoitise affective centre la personne sur elle-même.
Le signe ? Si Dieu ôte sa présence sensible sans ôter sa présence spirituelle - cette présence de grâce qui n'a rien de perceptible -, l'âme est toute désorientée. Ce qui faisait dire au Père d'Elbée dans son livre Croire à l'amour : "Si notre chemin spirituel était plein de roses, qu'est-ce qui nous garantirait que nous allons vers Dieu pour Lui-même et non pour les roses ?"
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Adolescent, Xavier a vécu une histoire torride avec une femme plus âgée. Aujourd’hui que son fils est lui-même un adolescent, il s’en souvient et fait le bilan. Avec tendresse.
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Le temps passe vite. Mon fils Diego a eu 17 ans cet été. Le même âge que j’avais lorsque j’ai rencontré Solène. A l’époque, j’étais un passionné de course à pied, je faisais mes allers-retours quotidiens au lycée en courant, je m’entraînais dès que j’avais une minute. Le prof de sport m’a recommandé auprès d’un club d’athlétisme pour que je puisse avoir mon propre entraîneur. Solène avait 36 ans, et elle y venait avec son mari. Nous étions les coureurs les plus performants du club, chacun dans sa catégorie, et rapidement nous avons pratiqué ensemble. J’étais lycéen, elle travaillait dans l’administration, on pouvait se retrouver en fin d’après-midi pour courir le long de l’Isère. C’était rare, à mon niveau, de trouver quelqu’un qui tienne la distance et j’étais ravi et pas peu fier de partager ces moments avec elle. C’était une femme superbe, avec une silhouette de coureuse, élancée, petits seins, taille fine, jambes à se damner. En plus, elle avait des yeux incroyables, violets comme ceux d’Elizabeth Taylor. Entre émulation, effort partagé et admiration mutuelle, nous nous sommes vite rapprochés.
J’étais flatté qu’on vive cette complicité, mais je n’imaginais pas une seconde que son intérêt puisse aller au-delà de l’affection amicale. Bien sûr, j’ai commencé à fantasmer sur elle, on court en short très short… J’avais déjà fait l’amour avec une fille de mon âge, mais, pour l’ado que j’étais, être initié aux choses du sexe par une femme telle que Solène tenait du rêve : l’expérience, la connaissance de son corps, de son plaisir et de celui de son partenaire, autant de choses que ne pouvait offrir une fille de 16 ans aussi terrifiée que moi à l’idée de franchir le pas. J’essayais de refouler ça lorsqu’on s’entraînait, mais, souvent, dans ma tête, ça partait en vrille.
Et, un jour, nous avons gagné, chacun dans sa catégorie, un semi-marathon. Le prix était un long week-end à Londres. Il allait de soi qu’on le passerait ensemble. Déjà dans le bus qui se dirigeait vers l’aéroport, l’ambiance avait changé entre nous. Elle potassait son guide et m’indiquait des lieux. Nos têtes se trouvaient très proches l’une de l’autre, alors que, jusque-là, nous en étions à peine à nous faire la bise. Arrivés à l’hôtel, à côté de Piccadilly Circus, nous avons posé nos affaires, évidemment chacun dans sa chambre, et nous avons passé l’après-midi à arpenter Londres. Elle avait concocté un super itinéraire, moitié monuments, moitié shopping. J’exultais d’être là, sans arrière-pensée. Et puis est arrivé le dernier truc auquel je m’attendais : alors qu’on traînait chez Marks & Spencer, elle a pris ma main. Je me disais que c’était une marque d’amitié, qu’il ne fallait pas que je me méprenne ni que je commence à me faire des films. Solène qui flirtait avec moi ? De la science-fiction !
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Le soir, on a mangé dans un petit resto, j’avais commandé un truc bizarre, genre huîtres à la menthe, je faisais mon malin, mais je me demandais comment j’allais pouvoir avaler ça. La vérité, c’est que j’étais de plus en plus troublé et que je ne voulais pas que ça se voie. Elle souriait à mes clowneries et me regardait d’une façon qui n’arrangeait pas mes affaires. Au dessert, elle a soufflé la bougie qui se trouvait au centre de la table et s’est penchée vers moi pour m’embrasser. « Tu es beau, Xavier, est-ce que tu sais à quel point tu es beau ? » Elle m’a avoué que cela faisait un bon bout de temps que je lui plaisais et qu’elle m’admirait « comme athlète et comme personne ». Moi, je ne me trouvais pas beau, loin s’en fallait, et ses mots m’ont bouleversé. Elle m’a demandé si je ressentais la même chose et si j’avais envie qu’on dorme ensemble. J’ai répondu oui à tout.
Nous sommes rentrés à l’hôtel. Elle est venue dans ma chambre et… vous imaginez, deux marathoniens fous de passion : on a fait l’amour toute la nuit. Littéralement : on a vu le jour se lever. Je savais à peine, à l’époque, ce que le mot « préliminaires » pouvait vouloir dire. Ah bon, les femmes aiment tant que ça qu’on leur caresse les seins ? Et on peut rigoler au lit sans avoir l’air débile ? Au réveil, nous avons recommencé. J’étais excité et renversé en même temps, et si j’ai évidemment adoré qu’elle prenne mon sexe dans sa bouche, j’ai été presque choqué quand elle a dirigé ma tête vers le bas de son ventre. Comme je savais que ça se faisait, je me suis appliqué, soucieux de bien faire sans pour autant savoir si j’aimais ou pas. On est à peine sortis de l’hôtel, juste ce qu’il fallait pour avoir des photos à montrer en rentrant. Et tant pis pour le British Museum.
Je n’en revenais pas de pouvoir réaliser mon fantasme, j’avais l’impression d’avoir atterri sur une autre planète. D’ailleurs, pendant l’année qu’a duré notre histoire, cette sensation ne m’a pas quitté. On s’est embrassés comme des fous jusqu’à Paris. Dans le train du retour, je m’attendais à ce qu’elle me dise que je devais tout oublier, mais, au contraire, elle a commencé à faire des plans pour les mois à venir. A la rentrée, j’ai commencé la fac à Lyon, j’occupais ma chambre universitaire, et je rentrais le week-end chez mes parents. Le club était toujours au centre de ma vie, et Solène avec. Je courais, j’étudiais et je faisais l’amour avec elle. Je ne peux pas dire que j’étais amoureux. Mais très attaché, séduit, accro, j’avais l’impression de vivre quelque chose d’irréel. Solène faisait souvent la petite centaine de kilomètres qui nous séparaient, et je me sentais très fier lorsqu’elle venait m’attendre à la sortie des cours. J’avais droit à des réflexions assez contrastées de la part de mes potes du « Waouh, quelle belle femme ! » admiratif au « Mais c’est une vieille » écœuré.
Pourtant je n’en avais que faire lorsqu’elle descendait de sa Golf, le sourire aux lèvres, son Lancel à l’épaule. L’âge de Solène n’était pas un souci pour moi, c’était plutôt son statut de femme mariée qui me troublait. Et aussi, ce qu’on faisait au lit. Même si elle était assez « pédagogue », il y avait des jeux pour lesquels je n’étais pas mûr. Encore à la découverte d
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