Bobby va tuer le temps dans l'eau aujourd'hui

Bobby va tuer le temps dans l'eau aujourd'hui




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Bobby va tuer le temps dans l'eau aujourd'hui
Consultez ici l'intégralité des textes des chansons...
Je fais le premier pas qui doute Je lance un premier mot qui coûte Un mot avalé de travers, colère Ma tête me fait mal aux pieds J’en ai beaucoup, j’en ai assez Je lance un pavé dans la mer ! Colère
Soupe à la grimace, soupe au lait Je suis pas beau, les gens sont laids Soupe à la grimace, soupe au lait Les gens sont aigrelets
Les jours de malheur, de mélasse Levé de la mauvaise godasse J’en veux à la terre toute entière, colère Et je me bats contre mon ombre Demain il fera jour, ou sombre Matin brun, siècle de lumière ! Colère
J’ai rien dans la bouche ce soir J’ai plus de mots dans les mâchoires Et mon désir, c'est de la pierre, colère Pendant qu’on fauche les fauchés Qu’on coupe la vie sous leurs pieds Je devrais encore avoir l’air ! Colère
A quoi je joue, quel cinéma Quel rôle à t-on prévu pour moi A quoi ça rime, à qui ça sert, colère S’il vous plait, ne m’en voulez pas Y’a des fois où rien ne va pas Où le monde est tout à défaire ! Colère
Chanter ça fait en général Du bien là où ça faisait mal Mais ça fait aussi le contraire, colère L’univers est un capricorne Je veux l’attraper par les cornes Je veux le remettre sur ses deux pieds
Et même si la soupe est à l’eau Le monde et nous on sera beaux Et même si la soupe est à l’eau On sera beaux
A l’heure où juste avant l’aurore L’araignée de nuit tisse encore La toile noire de son drapeau Voilà que passe l’inventaire De la galerie de la terre La rue s’est réveillée très tôt
On a espéré le grand soir Bonsoir À nous D’inventer le petit matin Mutin Pas chagrin du tout
Notre révolution boutonne Et ceux qui viennent de Lisbonne Ont des œillets aux boutonnières Y’a les primevères de Prague Notre terrain d’entente est vague Des poings serrent des roses trémières
Y’a pas de soldat, pas de troupe Y’a des têtes de roi qu’on coupe Sans aucune méchanceté Y’a plein d’intifadas faciles Des cailloux contre des fossiles Des lois par-dessus le marché
Les souvenirs de vieux stratèges Viennent hanter notre cortège Y’a Proudhon, Jaurès, et Babeuf Et c’est avec ces références Que l’on fera de préférence Mille sept cent quatre-vingt tout neuf
Nous sommes humains de toutes sortes On casse des murs et des portes Y’a pas de mot d’ordre, les cris Les slogans, c’est des pièces uniques Mais ça n’empêche qu’on revendique Tout ce que l’autre aura aussi
Sous les pavés, c’est formidable Il y a de nouveau du sable Dont on ne fait pas les châteaux Comme tout se démocratise On chante le temps des merises Qui suffiraient sur nos gâteaux
Dans la rue, ça y est c’est grand jour Bonjour...
En premier sortir d’un antre D’une caverne, d’un ventre Percer le premier bouton Vider le premier abcès Ouvrir le premier accès Et te voilà rejeton
Fendre la première cosse Sur le chemin des bosses Des bosses sur le chemin Tiens-lui la main
Et vient l’âge de la pierre La peau s’arrache à la terre Et vient l’âge des cailloux Des rougissants hématomes Voilà c’est le second tome Que t'écris sur tes genoux
C’est l’âge de la cabosse Sur le chemin…
Le temps te métamorphose Fait gonfler tes ecchymoses Sans être tombé, sans rien Là c’est des ballons qui poussent Des rondeurs, des pamplemousses L’arnica n’y pourra rien
Douze ans, la fée Carabosse Sur le chemin…
Comme au tableau de l’enfance Sans doute que l’existence Te réserve quelques coups C’est des bosses indicibles Poussant dedans invisibles Écrites sens dessus dessous
S’effaçant d’un coup de brosse Sur le chemin…
Enfin, c’est pas un mystère Tu finiras dans la terre Sous l’épiderme d’un champ Petit bouton, ridicule Petit pâté, monticule Ça presse pas, y’a le temps
De prendre le coup de crosse Sur le chemin…
Bonne chance, bonne route Tes blessures font des croûtes Et peut-être qu’à ton tour Tu prendras la cloque quand Te viendra le dos devant D’une piqûre d’amour
D’une piqûre de gosse Sur le chemin des bosses Des bosses sur le chemin Tiens-lui la main
À force de tant vouloir Regarder son dos L’homme caoutchouc ce soir A un lumbago Il a les muscles en panache La colonne vertébrale Lui fait des nœuds de vache Dans la verticale
Bras dessous et bras dessus Il a trop tiré Comme pour faire du tissu Il est tout tissé Faudrait qu’on le dénoue Car il ne comprend plus bien S’il a en bas de genoux Le pied ou la main
Des nœuds, il en a fait d’autres Des nœuds de marin Des nœuds pour lier l’épeautre Pour lier le foin Et des boucles à ses godasses Avec le serpent, le puits C’est pas sûr du tout qu’il fasse Les mêmes aujourd’hui
Il voudrait qu’on décroche Le grand nœud coulant Qui autour de sa caboche Serre en l’étranglant Et le gros paquet d’embrouilles Ce peloton de soucis Qui brasse, qui barbouille Le ventre et l’esprit
Voilà qu’un spécialiste Avec ses remèdes À notre contorsionniste Propose de l’aide Comme au théâtre en trois coups Trois coups de cuiller à pot Il débrouille, il dénoue Plus de lumbago
Plus de nœud dans la cervelle Plus dans la mémoire Plus d’anguille, de civelle Dans les cauchemars Que c’est bon d’être un artiste Et d’avoir enfin, mon vieux L’estomac en corde lisse Pour souffler un peu
(cette chanson est extraite d'un ensemble de 6, pour le jeune public : l'Opéra Gruss)
Ça ressemble à des pieds de singe Dans le cerveau, dans les méninges C’est ce qui prend le plus d’espace, de place Bien cachées dans les poches au chaud C’est tout ce qui manque aux manchots C’est tout ce qui manque aux pingouins, les mains
Sur le bout des doigts y’a la vie Qu’on connaît par cœur comme on dit Et le cœur, on l’a sur la main, à moins Qu’on fasse partie de ces gones Qui ont mal à la main qui donne L’amour, ils l’appellent reviens, radins
Dors encore mon petit quinquin Au jeu de paume des gamins L’auriculaire finira, le plat Si le premier va à la chasse L’annulaire parfois s’enchâsse D’un signe extérieur de tendresse, d’ivresse
C’est l’index au bout de la main Qui sert à montrer le chemin Et qu’on lèche à chaque tournage, de page Allez lire Victor Hugo Dans la Pléiade tout de go Sans vous humidifier cent fois, ce doigt
Le majeur est étonnamment Peut-être le moins étonnant Dépasser les autres ça lui, suffit Et souvent quand il entre en scène C’est pour vous faire un signe obscène En se prenant pour l’obélisque, sans risque
Le pouce tient lieu de tétine Pour des jouissances enfantines Permet de traverser l’Europe, en stop En opposition mais bon prince Il nous sert à serrer les pinces C’est au bout de nos abattis, l’outil
A l’école on lève nos doigts Si l’on a suivi on dit "Moi Je sais compter jusqu’à deux cents", mais quand On n’a rien compris aux problèmes On se fait taper sur les mêmes Par la règle réglementaire, en fer
J’ai nommé les doigts un par un Mais quand ils s’unissent comme un Comme un seul homme collés dans, un gant Quand ils fusionnent dans une moufle Tout l’orgueil humain s’y camoufle La main retrouve du primate, la patte
D'ailleurs on mange à la fourchette Alors que la main est parfaite On appelle ça le trident, d’Adam Et pour boire pas que de la flotte On f'rait comment sans les menottes Pour lever son verre, pour trinquer, santé
Pour les sans voix, comme c’est beau Quand le corps remplace les mots On dirait de grands sémaphores, c’est fort Le parler des muets se lit Sur les mains mieux qu’en Italie C’est du Braille, mais c’est à l’oral, génial
Du plus sensible au plus banal On se serre la main c’est normal Bonjour, et l’on gagne d’un coup, cinq sous On gagne à pouvoir se parler Je ne suis pas venu armé Voilà ce que ce geste dit, aussi
Même quand je me tiens la panse Peut-être bien que mes doigts pensent Ou mieux qu'ils n’oublient rien du tout, de nous Les entailles aux bouts des phalanges Par les serpettes des vendanges Les ongles rongés par les dents, au sang
À la première estafilade Je leur passe de la pommade Et quand ils sont trop sales un bon savon Et là où je me suis coupé Mes doigts se transforment en poupée D'un petit bout de sparadrap, de drap
De la poupée à la marotte Il n’y a qu’une petite trotte Qu’un petit pas de marionnette, pas bête À manche, à tige, à gaine, à vue Les mains donnent dans l’imprévu Théâtre d'ombres, personnages, mirages
On prédit dans le creux des pognes Ce qu’il adviendra pour nos trognes Lignes de vie, lignes d’errance, de chance Pour l’avenir ou l’eczéma Consultez donc Madame Irma Ses mains pour lever les nécroses, s’imposent
Quand le succès fait des épates Content on se frotte les pattes On applaudit, bravo l’artisse, on bisse S’il ne vient plus, s’il ne vient pas Touchons du bois, croisons les doigts Allez, je reprendrai la main, demain
Ah, ce que les mains peuvent dire Pour le meilleur et pour le pire Quand elles jouent leur chanson leste, de geste Pouce en bas la mort, l’horreur Le bras tendu pour le Führer Ou pour dire toute la vérité, juré
La main qui tue, la main qui joue La claque, la fesse, la joue La main de tous les paradoxes, la boxe La main qu’on coince dans le sac La main au collet, au colback C’est pour reprendre au cleptomane, sa manne
La main de Dieu, la main de fer La main lourde, la main légère Et celle où pousse c’est fatal, un poil Et la main chaude et la main verte Celle du mort restée ouverte Que l’on replie tout doucement, pleurant
Pour le bonheur des yeux, pour lire Les mains pianotent nos désirs Sur le clavier des Remington, des tonnes Des tonnes de mots et de rimes Et combien de plumes, de crimes D’oies sacrifiées pour le plaisir, d’écrire
Les doigts en signe de victoire Les doigts en signe de pétoire Je tire un coup de revolver, de chair Avant les élections, c'est louche Si l’on vous serre dix fois la louche Ça s’appelle avoir la main, putain
J’allais oublier ceux qui jonglent Et le onzième doigt sans ongle Qui n’empêche pas d’attraper, l’onglée Mais aussi celle qui démange Celle, quand on a faim, qu’on mange Garde bien l’autre pour demain, gamin
Et il ne serait pas très juste De négliger le geste auguste Du semeur semant son carré, de blé Pour que le grain devienne pousse Il faudra se salir les pouces En attendant pour les mains blanches, dimanche
Ma chanson sera déficiente Si je manque la main courante Si le kinésithérapeute, je queute Si je loupe la pipistrelle Dont les mains se finissent en ailes Et si le crochet du pirate, je rate
Encore un peu et j’allais taire Les petits plaisirs solitaires La veuve poignet, c’est son nom, cré nom J’allais passer, quelle ignorance La main de ma sœur, sous silence Dans la culotte, sans entrave, du Zouave
J’ai parlé d’outil bien avant Quel don faut-il à l’artisan Pour apprivoiser le volume, l’enclume Pour user sa peau sur la pierre Sur le rabot, dans la poussière Et pour s’y mutiler les doigts, parfois
Dépourvu d’un des cinq ergot Quelle envie faut-il à Django Pour gratter comme un acrobate, sa gratte Quelle force faut-il à Jarra Alors qu’on lui casse les doigts Pour dénoncer la bête immonde, du monde
Tous les métiers, tous les boulots S’ils ont besoin du ciboulot Exigent pour faire leur besogne, des pognes Ni les chirurgiens, les maçons Non plus les faiseurs de chansons Ne se passeraient des grappins, des mains
Je chante tout ce que je touche La terre, le velours et ta bouche Ce que je devine sans voir, le soir Ce que je tâte et que je presse Les massages et les caresses Quand nos mains se font concubines, frangines
Si tous les deux on se débauche C’est qu’on s’aimait de la main gauche Qu’on s’est mis le doigt jusqu’au seuil, dans l’œil Mais si on se réconcilie On est au fond du même lit Comme les deux doigts d’une main, copains
Quand je compte mes camarluches Cinq doigts suffisent à la paluche C’est du calcul sentimental, mental Mais s’il s’agit des camarades Pour pas laisser le monde en rade Faudrait pouvoir en compter des, milliers
Quand on la serre en haut du bras Quand le poing occulte les doigts Et qu’il met des points sur les I, pardi C’est le sceptre des prolétaires La crosse des athées de la terre Qui veulent inventer de leurs mains, demain
La terre à bien mauvaise mine C’est bien peu d’avoir deux mimines Pour la réparer à la main, à moins D’être multimane ça aide Pourquoi pas aussi polypède Ou quantidextre ou ambipatte, mille-pattes
Ça ressemble à des pieds de singe Dans le cerveau, dans les méninges C’est ce qui prend le plus d’espace, de place Bien cachées dans les poches au chaud C’est tout ce qui manque aux manchots C’est tout ce qui manque aux pingouins, les mains
Voici qu’une guerre est passée Et voici qu’une autre s’en vient Les moutons sont très bien gardés Et les chiens font toujours des chiens On se répète et on trébuche Ça cloche là où ça clochait Les promesses sont des embûches C’est la chanson du ricochet…
On raccommode la misère On recoud nos déchirements On jure que c’est la dernière Et le temps coule éperdument C’est la toile de Pénélope C’est du tapis, c’est du crochet C’est la mort sans fin qu’on écope C’est la chanson du ricochet…
Tu sais on a autant de chance D’être la meule, d’être le grain Entre les deux nos corps balancent Un homme averti ne vaut rien On sait que la paix c’est Gandhi On vote pour des Pinochet Petit galet qui rebondit C’est la chanson du ricochet…
Toujours remonté par Sisyphe Le rocher retombe toujours À chaque saison, c’est du kif On a tous un devoir d’amour On apprend le passé, l’histoire Des leçons pourtant rabâchées On a de ces des trous de mémoire C’est la chanson du ricochet…
Oui ! C’est vieux comme les chemins Regarde nous, regarde-moi Je ferai gaffe à tout demain Je ferai attention à toi Comme quand on jure de ne plus boire Et que l’on repique au pichet Serments d’ivrogne, de pochard C’est la chanson du ricochet…
Tisseur de rien Fileur de temps Lieur de liens Tisseur de gens Il s’en est tourné des bobines Sur les grands planchers des usines Il s’en est vidé des histoires Juste à côté des dévidoirs
Sur le pain gagné pas de beurre Et pour le couper pas de fil Sur le temps passé pas de pleur Où est le fil ?
Tisseur de soie Au fond d'tes poches T’as rien à toi Fileur de cloche Tisseur de soi, tisseur des autres Quelle parenté est la nôtre L’atelier ne fait plus la maille Le bistanclaque est à Chang-hai
Le travail a fait ses valises Reste des perles qu’on enfile Tous les jours on délocalise Où est le fil ?
Tisseur de temps Fileur de liens Lieur de gens Tisseur de rien À moitié fous, à moitié triche Les artistes vont dans les friches Sur les souffrances du moment Ils appliquent leurs pansements
Soigner la misère, peut-on Avec du coton hydrophile Est-ce encore du mauvais coton ? Où est le fil ?
Tisseur de rien Tisseur de feintes Marchand de bien Et de complaintes Où est la suite, où est la chaîne Où est le travail à la peine Ici, mais surtout maintenant À l’autre bout des continents
Faut se répéter, se promettre Aujourd’hui que tout se défile Ni roi, ni dieu, ni contremaître Où est le fil ?
Tisseur de terre Tisseur de trop Coupeur de chair Laveur de mots On se frotte à d’autres histoires La où c’était des abattoirs On tourne bien d’autres séries Sur les grands planchers des soieries
Là où c’était des entrepôts On ne tanne plus, ni on tréfile On y gagne autrement sa peau Où est le fil ?
Celle-ci est couleur d’acajou Minuscule dans le creux de ta joue On la voit à peine à l’oeil nu J’en connais d’autres quand tu es nue Voilà deux raisins de Corinthe Deux envies sur tes seins sur tes pointes Celle-là ressemble à une mouche Artificielle au coin d’ta bouche
C’est ce qu’on appelle des envies Graines de péchés, de chènevis Des p’tites taches sur ta peau L’artisan a laissé des copeaux
Quand je trouve sur ce parchemin Des taches d’encre écrites à la main Sergent Major, ou plume d’oie Je vais m’en mettre plein les doigts Quand je goûte ces grains de gabelle Alors je prends la route du sel Va dans ton désert, va au diable Dieu, je prends la route du sable
La lumière t’a transmis par les trous D’un chinois, d’un tamis des grains roux Couleur de tatamis, réglisse T’as la peau chinée, peau maïs C’est de la boulange, je saisis L’amour que je mange dans ton lit Je joue des phalanges, je pétris Je fais mon pain, c’est du pain de riz
J’ai goûté, quand le trouble vint J’ai su que c’était tache de vin Taches de rousseur, taches sanguines Taches de rouquin ou de rouquine Taches de son ou taches de fièvre De sang, de lait, ou de rouge à lèvres Sans ta peau, je n’aurais plus d’envie Sans désir que serait notre vie
Sans ta peau je n’aurais plus d’envie Sans désir que serait notre vie
Nous étions deux, nous étions trois Nous étions deux, nous étions trois Nous étions trois matelots de Groix Mon tradéri tra trou lon la Mon tradéri tra lanlaire
L’avez-vous oublié, moi je l’ai retenu, Ce vieil air de marin, chef-d'œuvre d’inconnu, Où du peuple et des flots, l’âme obscure s’exprime. Quelques couplets naïfs de sens, veules de rimes, Sur cinq notes, pas plus, cinq, mi, ré, do, si, la, Avec tradéri tra, lanlaire et trou lon la, C’est tout ! Mais là-dedans, la mer entière y passe, Le cri des naufragés, l’haleine de l’espace, L’avez-vous oublié, moi je l’ai retenu, Ce vieil air de marin, chef-d'oeuvre d’inconnu, Les gaietés de ce dur métier et ses effrois. C’est la complainte des trois matelots de Groix.
Nous étions deux, nous étions trois Nous étions deux, nous étions trois Nous étions trois matelots de Groix Mon tradéri tra trou lon la Mon tradéri tra lanlaire
Pour la goûter dans sa grandeur mélancolique, Il faut l’entendre au soir, quand le soleil oblique Avant de s’en aller, lui dresse son décor, Lorsqu’en derniers flocons, sa pourpre saigne encore, Tandis qu’à l’autre bout du ciel la nuit reflète Ses cheveux dénoués dans la mer violette. Oh comme le vieil air alors vous entre à fond, Chanté là-bas par un qui dans l’ombre se fond, Par un pauvre pêcheur qui tourné vers la terre, S’enfonce au large sur sa barque solitaire ! Oh comme le vieil air alors vous entre à fond, Chanté là-bas par un qui dans l’ombre se fond, Oh ! le puissant, le fier poème et pénétrant ! Quelle évocation il fait, quel charme il prend À rouler sur les flots où ce rameur le pousse Avec sa rauque voix que le lointain rend douce ! Mais comment le noter ce poème, comment En traduire la vie et l’âme, ou le moment, L’onde immense, le ciel profond, l’ombre infinie, Mystérieusement mêlant leur harmonie ? Comme dans un herbier les goémons défunts Se dessèchent, flétris et perdent leurs parfums, Cette musique et ces paroles entendues Sur la mer qui frissonne et dans les étendues, Ne vont-elles pas mourir et se flétrir aussi Sur ce froid papier blanc, par ma plume noirci ? Bah ! Les mots, vieux sorciers ont des métempsycoses, Et leurs Philtres savants font revivre les choses. Essayons !
Nous étions deux, nous étions trois Nous étions deux, nous étions trois Nous étions trois matelots de Groix Mon tradéri tra trou lon la Mon tradéri tra lanlaire
Essayons, attendri, pourtant non sans gaieté; L’air s’élance d’abord vers un vers répété; Et là, sur un quasi trille qui pirouette; Plane en battant de l’aile ainsi qu’une alouette.
Nous étions deux, nous étions trois
Ma foi oui, deux ou trois, ou bien quatre, peut-être. Le compte est au départ, fait par le quartier-maître : Mais le compte au retour, ah qui donc le connaît ? Est-ce qu’on sait jamais sur mer combien l’on est ? On était trois, on n'est plus que deux, cherchez l’autre ! Aujourd’hui c’est son tour et demain c’est le vôtre. En a-t-on vu partir, dans le grand bénitier ! Mais qu’importe ! Hardi, les gars ! C’est le métier. Houp ! Quand même, gaiement, en marins que nous sommes ! Si l’on pen
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