Bienvenue à Bollywood - Tamilian

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Bienvenue à Bollywood - Tamilian

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A2line


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17:52


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Plongée dans les 70s avec ce film étonnant que l'éditeur du DVD qualifie de "western curry". J'ignore si l'expression est d'usage courant, mais elle qualifie bien la chose : tous les ingrédients d'un western traditionnel, une forte pincée d'ironie qui rappelle les westerns spagetti, et bien sûr des chants et des danses. Le tout est extrêmement divertissant et comparable en qualité aux films de Sergio Leone.
Mais comment construire une tension semblable à celle des films de Sergio Leone, qui se développe jusqu'au duel final, quand les personnages s'arrêtent à tout bout de champ pour pousser la chansonnette? Sholay y parvient tout d'abord en intégrant parfaitement au film les danses, qu'elles jouent un rôle dans la structure dramatique du film (comme la danse de Basanti au campement de Gabbar, cf. photo ci-dessous) ou qu'elles servent de comic relief , en jouant du contraste (la fête de Holi interrompue par une attaque), mais aussi en travaillant le rythme (les morceau musicaux ne durent pas une seconde de trop), et surtout en faisant passer dans les chorégraphies le naturel et la légéreté avant l'esbrouffe. La musique, qui évoque par moment celle d'Ennio Morricone, s'appuie sur les bruits et les rythmes du film (celui de la carriole de Basanti, par exemple).
Certaines danses sont de grands moments comiques, mais ce ne sont pas les seuls de Sholay . Le discours que fait Veeru du haut de la citerne, passablement ivre et désespéré de ne pouvoir épouser Basanti, sur un thème pourtant potentiellement tragique, est l'un des passage les plus drôle du film. Il explique dans un anglais très approximatif à la foule que tous les amoureux désespérés finisse par commettre a suicide , mot auquel les villageois donne un sens bien particulier, et qu'il compte bien en faire autant, mais il ne cesse de retarder son passage à l'acte, jusqu'à faire enfin cèder la tante de Basanti. Jay n'intervient pas au cours de cette scène. Assis au pied s'une maison, il semble bouder. Il a en effet tout tenter pour empêcher ce mariage (et ces sabotages successifs constituent un autre ressort comique efficace). Version officielle : il ne veut pas que Veeru se range et rompe leur collaboration. Sholay est cependant suffisamment ambigu (surtout vu d'occident, où l'amitié ne s'exprime pas de la même façon) pour que certains aient pu imaginer une relation homosexuelle entre les deux compères. Amour ou profonde amitié, leur relation est en tout cas difficile à oublier et prend en charge l'essentielle de la dimension "sentimentale" du film. La chanson qui la célèbre est d'ailleurs la plus connue du film.
L'objectivité exige que je signale aussi les quelques défauts du film. Je n'en vois que deux : le comique de répétition assez lourd de la scène de la prison, et un affrontement final entre Gabbar et sa victime un peu trop long (en outre l'intervention de la censure y est manifeste).

Publié par
A2line


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17:14


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Une histoire d'amour impossible, des chorégraphies, des chants, Shah Rukh Khan : à priori, les ingrédients sont ceux de n'importe quel drame bollywood. Et pourtant Dil se , tout en étant profondément indien, n'a pas grand chose à voir avec l'image que l'on se fait habituellement de Bollywood.
SRK est Amar, reporter envoyé par la radio All India dans une région frontalière pour enquêter sur l'état d'esprit des populations à l'occasion du cinquantième anniversaire de l'indépendance de l'Inde. Bien décider à comprendre les motivations de tous les Indiens, il part dans la jungle interviewer des activistes. Au cours de son voyage, il rencontre à plusieurs reprises une jeune femme silencieuse dont il tombe vite amoureux (et ce love at first sight est la seule concession du scénariste aux topoï du genre), mais qui semble prête à tout pour qu'il cesse de la suivre. Amar finit par se résoudre à oublier cette inconnue. Mais quand celle-ci, de passage à Delhi et sans ressource vient lui demander de l'aide, Amar, si obstiné lorsqu'il s'agit d'interviewer un leader terroriste, ne semble pas vraiment vouloir découvrir les raisons de ce soudain changement d'attitude à son égard.
Le spectateur accompagne Amar dans sa découverte d'une région au climat hostile et à la population peu accueillante. Les décors (quai de gare sombre et glacial, désert, montagne...) sont aussi loin des champs de fleurs de Veer-Zaara que des palais de Devdas. Cette ambiance fait vite comprendre que le début du scénario, proche, quand on le résume, de celui d'une comédie romantique (toutes les tentatives de l'amant éperdu échouent devant le dedain de sa belle), n'est qu'un leurre et Amar apprend à ses dépends que la pauvreté et la guerre ne laisse que peu de place au romantisme. Mani Ratnam s'emploie par ailleurs à détourner les éléments récurrents des histoires d'amour bollywoodiennes. Meghna laisse entendre qu'elle est mariée, puis que sa famille s'opposerait à une union avec un homme originaire d'une autre région, mais ce ne sont que mensonges. Le véritable obstacle à leur amour est bien plus difficile à surmonter, et le triomphe final de la passion est loin d'être assurer.
Une image de la chanson Dil se re , très représentative de l'esthétique du film : l'émotion n'est pas assénée, il faut la découvrir derrière une façade plus austère que dans d'autres films
Il faut dire que Dil se n'idéalise pas l'amour. Celui-ci, fort et violent, n'en est pas pour autant tout-puissant. Bien qu'il aime Meghna "du fond du coeur" (traduction du titre), Amar comprend bien que ce sentiment n'a rien de raisonnable et accepte un mariage arrangé, tandis que Meghna refuse d'emblée d'éprouver le moindre sentiment pour Amar, et s'enfuit lorsqu'elle sent que sa résolution commence à faiblir. Mani Ratnam à en outre l'ambition de livrer une peinture de l'amour qui s'inspire de la tradition arabe évoquée par l'une des chansons et par le titre: l'amour "Dil se " est le septième et dernier degrès de la passion. C'est dire si on est loin de l'image monolithique de l'amour habituellement présentée!
Tandis que Preeti cherche à attirer son attention, Amar monte son reportage sur le bilan des cinquante ans d'indépendance. Les extraits d'interviews qui constituent la bande-son sont un véritable réquisitoire contre la politique de l'Inde dans les régions reculées.
Le rôle de Meghna (interprété par une actrice que je ne connaissais pas, Manisha Koirala) est lui aussi tout en finesse. Cette jeune femme, qui se croit destinée à la mort et à la haine et ne perd jamais de vue le but qu'elle s'est fixé semble néanmoins vaciller devant l'amour d'Amar. Manisha Koirala laisse transparaître la souffrance de cette femme qui comprend que seule l'amour pourrait la sauver de la violence, mais se refuse cependant à y céder. A la mort et à la haine incarnées Meghna fait contrepoint la figure de la jolie Preety (Preity Zinta) , la fiancée d' Amar. Celle-ci est aussi franche que Meghna est secrète (elle n'hésite pas à questionner Amar sur ses expériences sexuelles), aussi libre que celle-ci se sent prisonnière de ses engagements.
Tout le film baigne dans une ambiance de tension et de violence. La violence de la guerre, dès les premières images, celle de l'amour et du désir exprimée par de brusques éruptions de couleurs vives dans les chorégraphies (qui permettent d'apprécier la qualité de la photographie), sont servies par une mise en scène intelligente et sobre (pas de frime, pas de complaisance douteuse). Les scènes d'action qui ponctuent la montée de la tension sont pour une fois crédibles.

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A2line


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16:15


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étant donné l'importance de la musique dans le cinéma indien, j'ai évalué celle-ci entre parenthèses pour la plupart des films. La couleur rouge indique les musiques qui me paraissent incontournables.
Les films sont classés selon leur titre original ; s'il existe, le titre français est donné entre parenthèses.

excellents (* * * * *) : Abhijan (l'Expédition) ; Apur Sansar (Le Monde d'Apu) ; Awaara ; Baahubali 2 ; Bombay ; Chak de ! India ; Deewaar ; Dil Se ; Dor ; Hey Ram ; In Custody ; Iruvar ; Kandukondain Kandukondain; Mahabharata (Le) ; Nayakan ; Pratidwandi (L'Adversaire) ; Pyaasa ; Postmaster ; Sadgati ; Sahib Bibi Aur Ghulam; Satyam Shivam Sundaram ; Shree 420; ; Swades

très bons (* * * * 1/2) : 1947 : Earth ; Aiyyaa ; Do Bigha Zamin ; Bhumika ; Delhi Belly ; Dil Chahta Hai ; Gangs of Wasseypur - part 1 & 2 ; Golmaal ; Guide ; Jaane bhi do yaaron ; Jallikattu ; Kothanodi ; Madhumati ; Mississippi Masala ; Naya Daur ; Om Shanti Om ; Parched (La Saison des Femmes) ; Pather Panchali (la complainte du sentier) ; Pattiyal ; Pestonjee ; Taare Zameen Par ; Sadma ; Le Serviteur de Kali (Nizhalkkuthu) ; Shatranj Ke Khiladi (Les Joueurs d'échec) ; Sikandar (1941) ; Sparsh ; Udta Punjab ; Zindagi Na Milegi Dobara

Bons (* * * *) 3 Deewarein ; Aa Gale Lag Jaa ; Alai Payuthey ; Amu ; Anbe Sivam ; Aranyer Din Ratri (des jours et des nuits dans la forêt) ; Azhagi ; Baahubali 1 ; Bajrangi Bhaijaan ; Black Friday ; Bujjigadu ; Chatrapathi ; Chittagong ; Damarukam ; Dear Zindagi ; Dev D ; Dilwale Dulhania Le Jayenge ; Droh Kaal ; Eega ; Firaaq ; Four Women ; Ghilli ; Godhuli ;Gully Boy ; Harishchandrachi Factory ; Joi Baba Felunath (Le Dieu Eléphant) ; Kaadhal ; Kaagaz ke Phool ; Kal Ho Na Ho ; Kanchivaram; Kannathil Muthamittal ; Kapoor & sons ; Karz ; Khuda Ke Liye ; Kshana Kshanam ; Lamhe (1991) ; Little Terrorist; Main Hoon Na ; Majunu ; Mandi ; Mashaal (1984) ; Nuvvostanante Nenoddantana ; Mangal Pandey ; Maqbool ; Masoom ; Monsoon Wedding ; My Brother... Nikhil ; Nishant ; Omkara ; Pournami ; Rang De Basanti ; Salangai Oli ; Samapti ; Satya ; Shaan ; Sholay ; Sir (2018) ; Sita Sings the blues ; Soorarai Potttru ;Sujata ; Thiruda Thiruda; Tumbbad ; Varsham ; Vaaranam Aayiram ; Veer-Zaara ; Vikram Veda ; Yahudi ; Zubeida

( * * * 1/2) : 3 Idiots ; 7am Arivu ; 1971 ; Aalavandhan ; Agneepath( 2011) ; Amar Akbar Anthony ; Ardh Satya ; Arundhati ; Ashani Sanket (Tonnerres lointains) ; Athadu ; Ayan ; Ayitha Ezhuthu ; Bandini ; Bombay Talkie ; Buddha Hoga Tera Baap ; Chalti Ka Naam Gaadi; Charulata ; Chaudhvin Ka Chand; Cheeni Kum ; Devdas ; Dharam Veer ; Disco Dancer ; Dostana ; Ek Ghar; Ek Niranjan ; English Vinglish ; Gabhricha Paus (Maudite Pluie); Ghajini ; Gandhi My Father ; Gitanjali (Idhayathai Thirudathe); Honeymoon Travels Pvt. Ltd. ; Iqbal ; Ishqiya ; Jab We Met; Jewel Thief ;Johnny Gaddaar ;Kaakha Kaakha ; Kabhi Ha Kabhi Naa ; Kabhi Khushi Khabie Gham (La Famille Indienne) ; Kadhal Kondaen ; Kathapurushan ; Kati Patang ; Kisna ; Khamosh ; Krishnam Vande Jagadgurum ; Kuch Kuch Hota Hai ; Luck By Chance ; Madrasapattinam ; Maharathi ; Mere Brother ki dulhan , Mr & Mrs 55 ; Mrs Iyer ; Mithya ;Mujhse dosti karoge ! ; Muqaddar ka Sikandar ; Muthu ; Naajayaz ; Natarang; Paap; Parzania ; Pathinaru Vayathinile (16 Vayathinile); Perazhagan ; Pokiri ; Queen ; ; Raajneeti ; Raman Raghav 2.0 ; Rab Ne Bana Di Jodi ; Raees; Roja ; Roti Kapada aur Makaan ; Saagar ; Salaam Bombay! ; Sarfarosh ; Tashan ;Teesri Manzil ; Thalapathi ; The Warrior ; Varudu ; Veyil ; Vinnaithaandi Varuvaayaa ; Virumaandi ; Water ; Yeh Jawaai hai Deewani ; Yes Boss;

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Pas mal (* * *) : Aaja Nachle ; Aan (Mangala fille des Indes) ; Ae Dil Hai Mushkil ; Airlift ; Aparajito ; Arundhati ; Asoka ; Baadshah ; Baazigar ; Barah Aana ; Beta ; Black ; Bobby ; Chalte Chalte ; Chauranga ; Don (2006) ; Devdas (1955) ;Dhobi Ghat ; Dhool ; Ek Haseena Thi ; English Babu Desi Mem ; Fire ; Guna ; I Am ; Kaala Patthar ; Jalwa ; Jhoom Barabar Jhoom ; Josh ; Karthik Calling Karthik ; Khandhar ; Koyla ; Kuhkhal - The Price of Freedom ; Laaga Chunari Mein Daag ; Lagaan ; Lage Raho Munnabhai ; Lakshya ; Les Lauriers-Roses rouges ; Leader ; Margharita with a Straw ; Mayavi ; Mirza Ghalib (TV) ; Mr & Mrs 55 ; Mughal-e-Azam ; Padaiyappa ;Padikkathavan ; Paheli ; Pinjar ; Raju Chacha ; Rangoon; Road, Movie ; Saathiya ; Siddharta ; Sillunu Oru Kaadhal ; Sivaji ; Student Of The Year ; Tamasha ; Vidheyan ; War ; Woh 7 Din ; Yuva

Moyens ( * * 1/2) : Aayirathil Oruvan ; A Wednesday ; Aamir ; Aar Paar; Anaganaga O Dheerudu ; Billa (Prabhas) Andaz ; Billu ; Dabangg ; Deewana ; Dulha mil gaya ; Dhoom II ; Fanaa ; Guru ;Haathi mere Saathi; Halla Bol ; Hero Hiralal ; Hum Dil De Chuke Sanam ; ; Ijaazat ; Indian ; Jaane Tu Ya Jaane Na ; Jodhaa-Akbar ; Kai Po Che ; Kalank (2019) ;Khoya Khoya Chand ;Krrish; Laawaris; Lootere ; Mirch Masala ;Mission Kashmir ; Mom ; Mr Medhavi ; Mohra ;Munna ;Munnabhai M.B.B.S ; My Name Is Khan ; No Smoking ; Qurbani ; Parineeta ; Party ; Peepli Live ;Piku; Phir Bhi Dil Hai Hindustani ; PK ; Pukar ; Raavanan ; Ram Jaane ; Shakti : The Power ; Singam (T) ;Size Zero (Inji Iduppazhagi) ; Super ;Tanu Weds Manu ; Titas Ekti Nadir Naam - Une rivière nommée Titas ; The Train ; Umrao Jaan (Rekha) ; Vettaikaran ; Vishwatma ; Zinda Laash (aka Dracula au Pakistan)

bof (* * ) : Ajantrik - l'Homme-auto ; Allah ke bande ; Baabul ; Befikre ; Bhagamathie ; Bhulaiyaa ; Bombay Boys ; Bride and Prejudice (Coup de foudre à Bollywood) ; Bulbbul ; Bunty aur Babli ; Chaahat ; Chandni ; Chingari ; China Gate ; Chokher Bali ; Darr ; Devi ; Dil To Pagal Hai ; Don (1978) ; Duplicate ; Ek Duuje Ke Liye ; Fiza ; Geraftaar ;Ghulami ; Gunday ; Hangman (The) ; Hirak Rajar Deshe ; Hum Aapke Hai Kaun ; Hum Tum ; Jalsaghar (le salon de musique) ; Kabhi Alvida Naa Kehna ; Kalaba Kadhalan ; The Legend of Bhagat Singh ; Mohabbatein ; Monihara ; Mother India ; The Namesake ; Namaste London ;Pakeezah ; ; Pithamagan ;Raincoat ; Raju Ban Gaya Gentleman ; Saawariya; Sarvam ; Sing is Kinng ; Sir ; Umrao Jaan (2006) ; Vel ; Vettaiyadu Vilaiyadu ; Vivah

Mauvais (* 1/2) : Angry Indian Goddesses ; Any Body Can Dance (ABCD) ; Arohan ; Bazaar ; Billa 2 ; Chori Chori Chupke Chupke; Dhoom ; Dhoom 3; Dil Bole Hadippa ; Dil Kya Kare ; Kabhi Kabhie ; Chamatkar ; Hum Tumhare Hain Sanam ; Karan Arjun ; Nandha ; One 2 Ka 4 ; Sangam ; Sheesha ; Yogi ; Zamana Deewana

( * ) ; Asambhav; Bachna ae haseeno ; Bahu ki Awaaz ; Daava ; Dasavatharam ; Dil Dosti Etc ; Dus ; Good Boy Bad Boy ; Guddu ;Hum Saath Saath Hain ; Humraaz ; King Uncle ; London Dreams ; Magadheera ; Mohenjo-Daro ;Moksha ; OK Jaanu ; Padmaavat ; Pardes ; Salaam Namaste ; Shikari

à revoir avec des sous-titres : Eeshwar (Te), plutôt distrayant et globalement compréhensible même avec une connaissance du télugu limitée à dix mots, musique sympa et clips super. Raghavendra (Te), film à première vue très moyen , Rudhramadevi (telugu) ; et quelques films hindi des années 70-80 que j'aimerais bien trouver un jour avec des sous-titres : Aakrosh , qui m'a l'air très bon mais gagne à mon avis à être vu en comprenant un peu plus précisément tous les dialogues ; Paar , qui raconte la fuite d'un couple dalit vers Calcutta, la recherche infructueuse d'un emploi, et enfin la traversée qui donne son titre au film : Naurangia et sa femme enceinte conduisent à la nage, au péril de leur vie, un troupeau de porc de l'autre côté du Gange. A première vue le scénario n'est pas très bien construit, mais c'est bien joué, bien mis en scène ; Katha , dont je n'aime pas beaucoup la fin mais qui est sinon une sympathique petite fable ; Ek Pal , qui raconte la vie conjugale morose d'une jeune femme qui finit par tromper son mari et se retrouve enceinte de son amant. Un sujet plutôt osé, traité avec beaucoup de courage. De superbes acteurs, y compris dans les seconds rôles, à l'image de Shreeram Lagoo (qui joue le père de Priyam) ; Manthan , la création d'une coopérative laitière vue par Shyam Benegal.

Après beaucoup d'hésitation j'ai décidé de répertorier ici tous les films indiens que j'ai vus, quels que soient leur genre et leur langue. C'est pourquoi deux films aussi différents que Awaara et Apur Sansar se trouvent rangés dans la même catégorie, celle des films que j'aime le plus.


en fait j'hésite à créer une nouvelle catégorie pour guddu, en dessous de "une étoile". S'il existait une catégorie "trou noir", ce film y figurerait en bonne place.Et certains des films rangés dans la catégorie "pas mal" sont objectivement moins bons (Koyla ou Josh par exemple), mais je me suis trop amusée en les regardant pour les considérer comme mauvais.



Publié par
A2line


à
13:27


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Shah Rukh Khan fait (très bien) du Shahrukh Khan, Rani Mukherjee très bien dans un rôle assez secondaire, mais on remarque surtout Kajol, qui interprète le personnage le plus intéressant du film. Salman Khan fait une apparition.

Publié par
A2line


à
14:41


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Karan Johar réussit à présenter en un seul film (plutôt bon d'ailleurs) tous les éléments que le néophyte s'attend à trouver dans un film indien. Petit récapitulatif de ces traits spécifiques, anecdotiques ou essentiels. Une histoire conventionnelle Le jeune Rohan décide de ramener à la maison son frère ainé Rahul, brouillé avec son père depuis qu'il a épousé la belle Anjali contre la volonté de celui-ci. Il tombe alors sous le charme de la soeur d'Anjali, Poo. Les stars Difficile d'imaginer un casting occidental équivalent à celui de La famille indienne :les parents sont joués par Jaya et Amitabh Bachchan (un sondage de la BBC désigne ce dernier comme plus grande star du vingtième siècle), Shah Rukh Khan interprète Rahul et Kajol sa femme, tandis qu'Hrithik Roshan joue Rohan. La frime Les personnages changent de voiture (de luxe) aussi souvent que de costume ; lorsque le jeune Rahul quitte l'université pour rejoindre le château familial, il fait le trajet dans un hélicoptère dont les mouvements de pales sont longuement filmés. Le sens du spectacle par exemple lorsque Rahul s'imagine dansant avec Anjali dans un décors qu'on ne surait qualifier de typiquement indien
Les emprunts parodiques au cinéma américain Aux teenage movies dans le cas présent : Poo la frimeuse n'a qu'une idée en tête, trouver un beau mec pour aller au bal du lycée. Les nombreux candidats font la queue, et, avec l'aide de deux copines aussi insupportables qu'elle, elle note leur look sur dix! Un regard indien sur l'Europe Lorsque Rohan arrive en Angleterre, le clip qui présente à toute allure les différents monuments et magasins célèbres de Londres semble sponsorisé par l'office du tourisme de la capitale britannique, et les quelques Anglais présentés sont tous de parfaits clichés. Le cricket C'est visiblement l'équivalent du football en Inde. Le film s'ouvre sur un match d'un suspense insoutenable : Rohan va-t-il réussir, à lui tout seul, à faire gagner son université pour la première fois de son histoire? Deux rencontres entre l'équipe de l'Angleterre et celle de l'Inde constituent en outre la toile de fond du film. Les grands sentiments Amour, Honneur, Piété, Pardon et Patriotisme (je tiens aux majuscules). La fibre patriotique du spectateur indien est ainsi appelée à vibrer lorsque le petit garçon de Rahul et Anjali entonne soudain lors de la fête de son école londonienne ce que je suppose être l'hymne national indien. Sa famille se lève aussitôt, bientôt suivie par toute l'assemblée britannique. Même la petite fille handicapée (filmée en gros plan) qui ne peut pas suivre le mouvement participe à l'émotion collective en
Il dévore une belle garce
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