Baises sur la table d'honneur

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3.1 Baiser et maladies contagieuses
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Article détaillé : Baiser amoureux .
Article détaillé : Bisou esquimau .

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Pour l'album de Miossec , voir Baiser (album) . Pour les autres significations, voir Le Baiser .

Le baiser est un mouvement qui consiste Ă  toucher une personne avec ses lĂšvres grĂące aux muscles orbiculaires de la bouche . Il peut s’agir d’un comportement social (le baise-main ou la bise), affectueux ou amoureux. La main , la joue et le front font partie des endroits oĂč l’on pose traditionnellement les lĂšvres en Europe et en AmĂ©rique du Nord. Il s'agit d'une marque d' affection ou de respect dans 90 % des cultures du monde [ 1 ] . Dans d'autres cultures ( Afrique subsaharienne , Asie , PolynĂ©sie ), le baiser n’est pas pratiquĂ©, et peut mĂȘme ĂȘtre rĂ©primĂ©, du moins avant les premiers contacts avec les cultures occidentales [ 2 ] .

Le baiser est un facteur de transmission des maladies contagieuses .

Le mot français tire ses racines du latin basium (de mĂȘme sens), dont l'origine serait onomatopĂ©ique et correspondrait au bruit que font les lĂšvres donnant un baiser. On distingue en particulier les baisers sur la joue (ou bises) – amicaux – des baisers amoureux , sur la bouche (ou sur diverses autres parties du corps). Cela dit, dans la majeure partie des États-Unis (entre autres), les parents ont pour habitude de donner des baisers sur la bouche Ă  leurs jeunes enfants, en marque d'affection. Au QuĂ©bec , au Nouveau-Brunswick et en Suisse , un petit baiser sur la joue ou la bouche est appelĂ© un bec ; en wallon , c'est un betch .

Attention, si à l'origine le verbe « baiser » signifie « embrasser, donner un baiser », il possÚde de nos jours une autre acception populaire, « posséder sexuellement », voire « abuser » [ 3 ] .

Il est un signe de protection en général.

C'est également le baiser du parrain délivrant une condamnation à mort à celui qui le reçoit [ 4 ] .

Dans la culture occidentale , c'est le plus souvent un signe d'affection.
Entre gens qui partagent une relation proche, le baiser est donné comme un accueil ou un départ, s'embrassant l'un l'autre sur la joue (ou prÚs d'elle dans l'air, pendant que les joues se touchent) ; on parle alors de « bises ».

En France il est trĂšs commun de se « faire la bise » pour se dire bonjour et au revoir. La bise, comme la poignĂ©e de mains, fait depuis longtemps partie des rituels de politesse . MĂȘme si leur pratique et leur importance ont pu varier au cours des siĂšcles, elles sont profondĂ©ment inscrites dans les salutations et codifiĂ©es [ 5 ] .

Autrefois la bise s'effectuait presque uniquement entre deux femmes, un homme et une femme, ou deux hommes de la mĂȘme famille. Mais une certaine Ă©volution des mentalitĂ©s a eu lieu et il est devenu plus courant que les hommes s'embrassent entre eux [ 6 ] . Toutefois, la bise n'est pas vĂ©ritablement un baiser, puisqu'il s'agit d'effleurer la joue de l'autre, gĂ©nĂ©ralement en mimant le son du baiser avec ses lĂšvres [ 7 ] .
La bise ne bénéficie pas d'une « rÚgle nationale », ainsi selon les régions et les départements, le nombre de bises ainsi que la joue tendue en premier seront différents [ 8 ] .

Le nombre de bises le plus fréquent est de deux. Il existe néanmoins quelques particularismes régionaux sur cette question. Ainsi, dans la région de Brest, il est de coutume de ne faire qu'une bise ; d'ailleurs, en avril 2014, un Groupement de Réhabilitation de l'Usage de la Bise Unique (GRUBUB) a été créé pour préserver, sous forme de farce, cette coutume. Il s'agissait d'une performance artistique développée par Vincent Cabioch, d'une durée limitée à un mois, qui a reçu un écho dans la presse française [ 9 ] et internationale [ 10 ] .

Dans le Massif central , les départements de la DrÎme , l' Hérault (partie est), le Gard , la LozÚre , l' ArdÚche , en Vaucluse , dans la région d' Arles les Hautes-Alpes et l' Ain , on pratique généralement trois bises. C'est aussi le cas dans le Genevois français , par l'influence de la Suisse romande. C'est dans les départements de l' Aube , de l' Yonne , de la Haute-Marne , ainsi que de la Vendée qu'on pratique le plus de bises en France : quatre en tout [réf. nécessaire] .

En ce qui concerne la joue tendue en premier, on commence en rĂšgle gĂ©nĂ©rale par la joue droite dans le nord, l'ouest et le centre du pays, tandis que l'on commence bien souvent par la joue gauche dans l'extrĂȘme-sud-ouest, le sud-est, ainsi que l'extrĂȘme-est du pays. Il est Ă  noter que l'on commence Ă©galement par la joue gauche dans l'ancienne Haute-Normandie , spĂ©cificitĂ© trĂšs locale [rĂ©f. nĂ©cessaire] .

Des familiers peuvent embrasser des enfants pour les réconforter ou leur montrer de l'affection, et inversement. On s'embrasse sous le gui lors du nouvel an , et quelqu'un qui reçoit des cadeaux peut remercier en faisant la bise.

On peut aussi donner un baiser sur la joue en signe d'amour familial.

En France et en Belgique francophone, tout comme dans certaines cultures d'Europe de l'Est, du Sud ou du Moyen-Orient, deux hommes peuvent s'embrasser en signe de salut, principalement dans le cadre d'une parentĂ©, d'une amitiĂ© ou entre jeunes. Dans beaucoup d'autres pays, le baiser sur la joue n'est pas courant, mĂȘme entre deux femmes , ou entre un homme et une femme. Pour les moments importants, l'embrassade est alors remplacĂ©e par une intense accolade. Pour les moments plus dĂ©tendus, l'habitude de se tenir par la main, ou bras-dessus-bras-dessous, peut remplacer cette marque de respect ou d'attachement (ce qui Ă©ventuellement contraste avec l'habitude des sociĂ©tĂ©s occidentales oĂč l'acte de se serrer la main peut ĂȘtre bien plus chargĂ© que l'acte d'embrasser).

Dix-huit mois aprĂšs le dĂ©but de la pandĂ©mie de covid-19 en Europe et malgrĂ© le maintien des recommandations des autoritĂ©s sanitaires d’éviter cette pratique, la bise est redevenue habituelle entre proches, en septembre 2021 , pour deux tiers des Français, la moitiĂ© des Espagnols, un quart des Britanniques et un cinquiĂšme des Allemands [ 17 ] .

Le baisemain est un geste de galanterie inventĂ© Ă  la fin du XIX e siĂšcle [ 18 ] [source insuffisante] pratiquĂ© par les hommes pour prĂ©senter leurs hommages Ă  une dame, en rĂ©fĂ©rence Ă  l'amour courtois du Moyen Âge. L'homme prend dĂ©licatement la main de la dame en l'approchant de ses lĂšvres. Il est d'usage, probablement pour des raisons d'hygiĂšne ou de pudeur, de ne pas poser ses lĂšvres sur le dos de la main, mais uniquement de les approcher le plus prĂšs possible.

Dans la tradition arabe le baise-main est utilisé comme un signe de respect pour les plus ùgés.

Cette pratique a tendance à tomber en désuétude, notamment en Occident.

Le baiser sur les lĂšvres peut s'effectuer entre amis proches. Ce geste est un signe d'affection amical. Contrairement au baiser amoureux , il n'a pas de connotation sexuelle. Le baiser sur les lĂšvres est une pratique que l'on peut trouver au temps des patriarches , c'est-Ă -dire avant le 1 er millĂ©naire [ 19 ] . Dans la GrĂšce antique , le baiser sur la bouche sert Ă  exprimer un concept d'Ă©galitĂ© entre personne de mĂȘme rang [ 20 ] . Dans le dĂ©but du I er siĂšcle, Paul de Tarse et Pierre , ont recommandĂ©, dans leurs lettres qui composent la bible , le baiser de paix entre croyants et cette pratique s'est rĂ©pandue dans le christianisme [ 21 ] . Au Moyen Âge , on trouve des Ă©crits de l'Église catholique qui atteste que cette recommandation Ă©tait toujours actuelle [ 22 ] . Le baiser sur les lĂšvres Ă©tait Ă©galement frĂ©quent entre chevaliers. Cela Ă©tait signe de reconnaissance et de soutien mutuel [ 20 ] . Au XXI e siĂšcle, le geste est redevenu populaire auprĂšs des jeunes, notamment en Angleterre, qui y voient un moyen lĂ©gitime de dĂ©montrer de l'affection Ă  un ami [ 23 ] , [ 24 ] , [ 25 ] .

Une expression d'affection ou de désir sexuel implique deux personnes s'embrassant sur les lÚvres, et peut aussi impliquer une personne embrassant l'autre sur diverses parties de son corps, ou plusieurs personnes embrassant plusieurs autres personnes sur diverses parties de leurs corps.

La langue est plus ou moins souvent utilisée dans le baiser amoureux, du moins, les peuples anglophones semblent avoir coutume d'appeler ce baiser avec la langue « baiser à la française » ( French kiss ), ce qui laisse supposer que cette particularité est (était initialement ?) bien moins courante dans les autres pays qu'en France.

Caresse que l'on donne en battant des cils .

Frottement rĂ©ciproque de l'extrĂ©mitĂ© du nez pratiquĂ© en particulier par les Inuits et entre les membres d'une mĂȘme famille. L'habitude en viendrait du risque d'avoir le nez gelĂ© par les tempĂ©ratures extrĂȘmes, l'Ă©change des frottements permettant de vĂ©rifier que la sensation tactile est toujours prĂ©sente.

Le baiser inter-buccal n'est quant Ă  lui pas pratiquĂ© par les Inuits de ThulĂ© , d'aprĂšs les observations faites par Jean Malaurie en 1950 et rapportĂ©es dans son livre Les Derniers Rois de ThulĂ© [ 26 ] . Son interlocuteur dĂ©crit mĂȘme cela comme Ă©tant dĂ©goĂ»tant .

Différents types de baisers sexuels sont pratiqués dans le monde : le baiser japonais (fait de plaquer ses lÚvres sur celles de son partenaire et de lui souffler dans la bouche), indien (pratiqué immédiatement aprÚs une fellation avec éjaculation), baiser allemand (appelé aussi german kiss , « baiser marron » ou « feuille de rose », il est pratiqué immédiatement aprÚs un anulingus ), à la capucine (sur la bouche alors que les deux partenaires se tournent le dos et se tiennent les mains), etc [ 27 ] .

Le baiser labial et inter-buccal peut ĂȘtre une modification des activitĂ©s alimentaires de nourrissage bouche Ă  bouche des nouveau-nĂ©s et des petits enfants ( prĂ©-mastication des mĂšres qui pratiquent la becquĂ©e). Ce comportement se retrouve chez tous les grands singes mais aussi les insectes (contacts mandibulaires lors de la trophallaxie ) et est pratiquĂ©, chez l'humain, dans des cultures trĂšs diverses. La littĂ©rature rapporte Ă©galement que cette pratique Ă©tait relativement courante, en occident, dans certaines rĂ©gions rurales. Chez le chimpanzĂ© commun , les adultes en font un geste amical et ils le font avec ou sans nourriture, le chimpanzĂ© bonobo le pratique avec la langue (voir instinct ).

Il peut provenir aussi d'une modification du reniflement. Certains anthropologues pensent que la premiĂšre salutation de ce type serait un Ă©change nez Ă  nez pour humer l'odeur de l'autre afin de le reconnaĂźtre ou vĂ©rifier son Ă©tat de santĂ© [ 1 ] , [ 28 ] . On retrouve peut-ĂȘtre un vestige de cette pratique dans le baiser olfactif des Lapons [ 29 ] .

D'autres y voient un rite issu du détournement du toilettage entre individus, cette activité animale étant parfois intégrée dans la parade sexuelle (à l'instar du maquillage chez les humains) [ 30 ] .

Alexandre Lacroix y voit plus une origine culturelle qu'animale car toutes les cultures n'ont pas adoptĂ© le baiser, notamment en Afrique oĂč des tribus pensent que l'Ăąme de l'individu peut s'Ă©chapper par le souffle ou d'autres qui portent le labret [ 31 ] . Ainsi, certains ethnologues font dĂ©river la pratique du baiser de l'inspiration mutuelle de l'haleine symbolisant l'union ou la fusion des Ăąmes [ 32 ] .

Au vu de la psychanalyse, le baiser est perçu comme un hĂ©ritage du stade oral qui se tient au cours de l'enfance. La bouche fait figure d'organe sexuel. Le nourrisson tĂȘte pour se nourrir, et la succion liĂ©e Ă  la satisfaction de ce besoin vital va alors induire du plaisir, par Ă©tayage . Le baiser est donc un moyen de revivre fantasmatiquement Ă  l'Ăąge adulte le plaisir de succion du sein maternel. Selon le psychanalyste Adam Phillips (en) , le baiser, en faisant revivre des sĂ©quences trĂšs anciennes de son
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