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Publié le 20/12/17 à 14h34
â Mis Ă jour le 20/12/17 Ă 14h40
Un couple filmé pendant un acte sexuel dans une boßte de nuit à Lille. La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Le patron de la boßte a informé le procureur de la République.
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Lille La vidĂ©o dâune fellation dans une boĂźte de nuit lilloise suscite un tollĂ©
FAITS DIVERS Le film, diffusé sur les réseaux sociaux, d'un couple en plein ébats sexuels au Network suscite de nombreuses réactions...
Il y a des endroits pour faire ça. Dimanche soir, une jeune femme a Ă©tĂ© filmĂ©e alors quâelle pratiquait une fellation au beau milieu dâune boĂźte de nuit lilloise, le Network, dans le quartier Massena .
Lâauteur de la vidĂ©o a enregistrĂ© la scĂšne via lâapplication Snapchat. Sauf quâau lieu de rester dans le cadre privĂ©, le film a fait le tour des rĂ©seaux sociaux soulevant lâindignation de nombreux internautes choquĂ©s par la conduite du couple.
La vidĂ©o en question circule depuis dimanche, notamment sur Twitter, oĂč lâon peut encore la retrouver sans trop de mal. A la base, le film avait Ă©tĂ© tournĂ© sur Snapchat , un rĂ©seau social sur lequel les posts disparaissent au bout de 24h.
Les publications sont normalement privĂ©es, sauf lorsquâelles sont placĂ©es dans une « story » ouverte. Auquel cas, nâimporte quel utilisateur de lâapplication peut les visionner en passant par lâĂ©cran de gĂ©olocalisation de Snapchat. Câest vraisemblablement ce qui sâest passĂ© pour la vidĂ©o qui nous intĂ©resse.
Fail ou volontĂ© de diffuser la vidĂ©o. MystĂšre. Quoi quâil en soit, des dizaines de milliers de personnes ont ainsi pu voir un couple en plein Ă©bat. Pas de doute sur le fait que les deux personnes Ă©taient consentantes. Le problĂšme est ailleurs pour les nombreux internautes qui ont rĂ©agi, parfois mĂȘme violemment Ă cette exhibition sexuelle .
Le Network de Lille la câest vraiment sombre
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Trop choquĂ©e de ce quâil sâest passĂ© hier soir au network lille đ€ąđ€ąđ€ź
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Face Ă la polĂ©mique, lâĂ©tablissement lillois a rĂ©agi sa page Facebook : « La direction du Network condamne fermement ce type dâagissements, qui ne correspondent nullement aux valeurs de lâĂ©tablissement, et nâentend pas laisser dire ou croire quâelle aurait la moindre tolĂ©rance Ă cet Ă©gard », prĂ©cisant que le procureur de la RĂ©publique de Lille avait Ă©tĂ© avisĂ© de ces faits. Ces faits relĂšvent de l'exhibition sexuelle , un dĂ©lit puni dâun an dâemprisonnement et de 15.000 euros dâamende.
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Petite liste des porcs et des truies que jâai rencontrĂ© au cours de ma vie :
-La premiĂšre fois, câĂ©tait lâannĂ©e de mes 13 ans. Je suis Ă la plage, je mâamuse avec ma cousine, nous passons un bon moment⊠Puis câest lâheure de rentrer, nous ramassons nos affaires et nous nous habillons. Alors que je mettais mes vĂȘtements par dessus mon maillot de bain, mon regard croise celui dâun papy dâune soixantaine dâannĂ©es, en compagnie de sa femme. Lâhomme est en train de me reluquer avec un regard âdĂ©gueulasseâ (il nây a pas dâautres mots) de la tĂȘte au pied, en lorgnant sur ma poitrine et mes hanches naissantes. Je ressens une sensation de mal-ĂȘtre, de gĂȘne et de honte. Je ne sais pas pourquoi il me regarde ainsi, quâest ce quâil me veut ? Il me sourit de toutes ses dents jaunies, en inclinant la tĂȘte de haut en bas, lâair de dire âplutĂŽt bonne la pâtiteâ. Il me regarde comme une proie quâil va chasser. Jâai le sentiment dâĂȘtre violĂ©e. Et lĂ viens LA question : âquâest-ce que jâai fait pour quâil me regarde ainsi ? Jâai fait quelque chose de mal ? Un geste dĂ©placĂ© qui lui ferait entendre que jâai envie de lui ?â (du haut de mes 13 ans). Je nâose pas aller le voir pour lui poser la question ou pour lui faire une rĂ©flexion, je mâenfuis avec ma cousine de la plage, toujours avec ce sentiment de gĂšne, de honte et de peur. Le pire, câest que sa femme ne sâest mĂȘme pas aperçue que son porc de mari reluquait une gamine qui avait lâĂąge de sa petite-fille ouvertement.
-Ensuite il y a eu les garçons au collĂšge. JâĂ©tais en classe, et certains dâentre eux me prenaient pour une âfille facileâ. Jâavais dĂ©jĂ eu des propositions orales de leur part, mâinvitant Ă coucher avec eux du haut de mes, et de leur, 14 ans. Je dĂ©clinais Ă chaque fois, mais je ne mâĂ©tais jamais offusquĂ©e de ces propositions douteuses, croyant quâil sâagissait âdâhumourâ (excuse si chĂšre aux porcs et aux truies). Un jour donc, je travaille Ă une table en classe, deux amies Ă mes cĂŽtĂ©s et trois garçons en face. Soudain, je sans quelque chose sur mon pied. Je regarde ce que câest et jâaperçois une chaussure de garçon avec la jambe qui va avec. Je me dis quâil sâagit dâune simple erreur, que jâai du mettre mon pied Ă la place de quelquâun ou je ne sais quoi. Mais malgrĂ© le fait que je dĂ©gage mon pied, celui du garçon me colle Ă nouveau et se met Ă remonter tout au long de ma jambe en faisant des va-et-vient. Puis un deuxiĂšme le rejoint : deux garçons de 14 ans me font du pied en classe. Je suis tĂ©tanisĂ©e. Je ne sais pas quoi faire, je ne respire plus, je ne bouge plus, je suis statufiĂ©e. Jâai peur, je suis gĂȘnĂ©e, âmais que font-ils ? â. Les deux porcs me fixent du regard pendant ce temps lĂ , observant ma rĂ©action comme sâil sâagissait dâun divertissement pour eux. La professeur arrive, mâobserve, me trouve bizarre et me demande : âça va ?â. Je souffle âoui ouiâŠâ, incapable de prononcer la moindre phrase tellement je suis estomaquĂ©e. Elle demande aux deux porcs, mĂ©fiante, âquâest ce que vous lui avait fait ?â. Et il lui rĂ©pondent les yeux dans les yeux, bouche en cĆur et tĂȘte dâange : âMAIS RIEN MADAME ! â. La professeur passe alors son chemin, me laissant avec eux. Aujourdâhui jâaurais aimĂ© quâelle me demande Ă la fin du cours, une fois le reste de la classe partie, ce qui câĂ©tait passĂ©. Je lui aurais tout dit, je me serais confiĂ©e. Ces deux garçons auraient pu ĂȘtre puni, sermonnĂ©, afin quâils ne recommencent jamais une telle chose. Nous aurions pu Ă©viter que cela se reproduise. Mais cette professeur ne mâa jamais convoquĂ©e. Je nâen ai jamais parlĂ© Ă personne. Jâai attendu mes 18 ans pour en souffler deux mots Ă ma mĂšre, mais que faire ? CâĂ©tait il y a 5 ans. CâĂ©tait des âgarçons de 14 ansâ. Ils Ă©taient âbĂȘtesâ diraient certains pour justifier leur acte.
-Il y aussi toutes les insultes, les moqueries, les propositions de monter dans des voitures Ă 14h de lâaprĂšs-midi, les âTâes BONNEâ, les âEh SALOPE !â, les âEh MADMOIZELLE ! â, les âEh PâTIT CUL !â prononcĂ©s par des inconnus, des garçons en groupe la plupart du temps, mais cela, je vous lâassure, nâavaient pas 14 ans.
â Il y a ce professeur de physique, quand jâavais 16 ans, qui reluquait ma poitrine en cours devant tout le monde : il se plantait de longues minutes Ă 30 centimĂštres de moi, fixant mes seins. Moi, naĂŻve, jâai longtemps cru quâil regardait ma copie. Ou encore ce professeur de sport quand jâavais 12 ans, qui me caressait le dos pour un oui ou pour un non et qui rentrait sans cesse dans le vestiaire des filles sans frapper Ă la porte pour les apercevoir en sous-vĂȘtements (heureusement les 3e nous avaient montrĂ© des techniques pour se cacher de lui).
-Une autre fois en voyage dans une famille dâaccueil Ă lâĂ©tranger. Un soir, jâĂ©cris des mails en pyjama dans le bureau de la maison. Le fils, de deux ans mon aĂźnĂ©, rentre de soirĂ©e. Il vient me voir et me parle, ce qui me surprend car dâhabitude nous nâavons rien Ă nous dire. Nous discutons gentiment pendant de longues minutes, puis Ă lâodeur quâil dĂ©gage et Ă ses yeux dĂ©foncĂ©s, je comprends quâil est ivre et droguĂ©. FatiguĂ©e, je lui dis que je vais me coucher et je commence Ă quitter la chaise du bureau. LĂ , il donne un coup violent dans le meuble, Ă 10 centimĂštre de mon visage, et me dit âNON !â. Je suis obligĂ©e de me rassoir devant tant de violence. Je commence Ă avoir peur. Peur quâil me frappe. Tout le monde est couchĂ©, la maison est particuliĂšrement bien insonorisĂ©e, et personne nâa entendu ce qui sâest passĂ©. Je parviens Ă me dĂ©gager de la chaise, Ă sortir du bureau sans lâĂ©nerver. Puis il me dit : âviens on va regarder un film ensemble dans le canapĂ©â. Je lui redis que non, que je veux me coucher, mais il insiste. Je dĂ©cline, il essaie de se rapprocher de moi, tente de me toucher⊠Jâesquive ses gestes. Il me suit partout. Je descend au rĂ©ez de chaussĂ©, et jâentends ses pas lourds qui me suivent en courant. Jâai peur, je pique un sprinte dans la maison, je me rĂ©fugie dans la salle de bain du bas que je ferme Ă clĂ©. Je nâai pas eu le temps dâallumer les lumiĂšres du couloir, je ne peux pas voir oĂč il se trouve. Je prend mon courage Ă deux mains. Ma hantise est quâil se jette sur moi dans le noir. Jâentrouvre la porte, je vĂ©rifie les lieux. Personne. Je sors du couloir, mâapprĂȘte Ă remonter lâescalier, et câest alors que je lâaperçois dans le canapĂ© du salon, me demandant : âquâest-ce que tu fais ? On doit regarder un filmâ. Je re-dĂ©cline, mais il se lĂšve prĂ©cipitamment en fonçant sur moi. LĂ , je mâenfuis, je cours. Jâai peur. Je remonte Ă lâĂ©tage, avec lui Ă mes trousses. Je parviens Ă entrer dans ma chambre, Ă me cacher dans lâarmoire et Ă me munir dâun cintre pour seule arme. Il ouvre la porte de ma chambre, plongĂ©e dans le noir. Il se dirige vers mon lit, pensant mây trouver. Ses pas son lents et lourds. Il a un air menaçant. Je comprends son intention. Mon instinct prend le dessus : je sors de lâarmoire et je lui hurle (avec le cintre braquĂ© sur lui) : âQuâest-ce que tu fais ?! Vas-t-en !â. Il est tellement surpris de me trouver dans lâarmoire quâil quitte la piĂšce prĂ©cipitamment. Une personne de la maison se rĂ©veille et va au toilette Ă ce moment lĂ . Il nâose pas revenir et ne mâembĂȘte plus de la nuit. Le lendemain, pendant quâil dĂ©cuve, je raconte tout Ă ses parents, qui mâexpliquent que leur fils a de gros problĂšmes avec lâalcoolâ. Lui, ne se souviens de RIEN. Je quitte la famille dâaccueil aprĂšs cette nuit horrible. Sur le chemin, le pĂšre de famille (qui me ramĂšne) reçoit un appel. Je nâai jamais compris si câĂ©tait la police ou quelque chose du genre, mais aprĂšs avoir raccrochĂ©, il mâexplique que son fils a agressĂ© une autre jeune fille la veille. ça nâa pas lâair de lâinquiĂ©ter plus que ça, il en parle comme sâil sâagissait dâune simple routine. Je nâai jamais revu cette famille et son fils tordu. Lui, a oubliĂ© ce qui câĂ©tait passĂ© et dors tranquillement la nuit. En attendant, 3 ans aprĂšs, impossible dâeffacer cette soirĂ©e tragique.
â Enfin, il y a Ă peine un mois, jâavais rendez-vous au CHU avec une mĂ©decin renommĂ©e. Je rentre dans son cabinet, sans fenĂȘtres, accompagnĂ©e de ma mĂšre. Nous parlons, je me mets en sous-vĂȘtements pour faire des examens et lĂ , la mĂ©decin me caresse le dos sans aucune raison (je dis bien âcaresseâ). Puis, sa main descend, descend, descend⊠jusquâĂ mes fesses, quâelle caresse aussi. Et cela plusieurs fois au cours du rendez-vous, toujours lorsque ma mĂšre regardait Ă cĂŽtĂ©. De mĂȘme, la mĂ©decin me mesure et se retrouve, Ă©trangement, trĂšs proche de mon corps, collĂ©e Ă moi. Seuls quelques centimĂštres sĂ©parent mon corps du sien. Pourtant, ma mĂ©decin habituelle est toujours Ă un bras de distance de moi quand elle me mesure, elle nâa jamais eu besoin de se coller Ă moi⊠Puis, cette truie me manipule, me âmontreâ comment je dois me relever correctement etc⊠Sa tĂȘte est si proche de mon entre-jambe (pour une raison obscure) que je manque de lui dire â vous voulez que jâĂ©carte mes cuisses un peu plus aussi ?â. Beaucoup de mĂ©decins, de kinĂ©s et dâostĂ©opathes mâont manipulĂ©e/ mesurĂ©e au cours de ma vie, mais les attouchements que me faisais celle-lĂ , je ne lâoublierai pas. Surtout, je ne peux mâempĂȘcher de me dire que si ma mĂšre ne mâavait pas accompagnĂ©, si jâavais Ă©tĂ© seule avec elle, elle aurait peut-ĂȘtre tentĂ© dâautres choses dans cette piĂšce closeâŠ
Voila, un rĂ©sumĂ© non exhaustif de mes rencontres avec des porcs et une truie. JâespĂšre que ce tĂ©moignage pourra servir Ă quelquâun, dâune façon ou dâune autre.
L'auteur de ce témoignage n'a pas souhaité révéler son identité
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