Baise hard avec une fille black plantureuse

Baise hard avec une fille black plantureuse




🛑 TOUTES LES INFORMATIONS CLIQUEZ ICI đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»đŸ‘ˆđŸ»

































Baise hard avec une fille black plantureuse
Avec votre accord, nos partenaires et nous utilisons des cookies ou technologies similaires pour stocker et accĂ©der Ă  des informations personnelles comme votre visite sur ce site. Vous pouvez retirer votre consentement ou vous opposer aux traitements basĂ©s sur l'intĂ©rĂȘt lĂ©gitime Ă  tout moment en cliquant sur "En savoir plus" ou dans notre politique de confidentialitĂ© sur ce site.
Avec nos partenaires, nous traitons les données suivantes :
Analyser activement les caractĂ©ristiques du terminal pour l’identification , CrĂ©er un profil personnalisĂ© de publicitĂ©s , CrĂ©er un profil pour afficher un contenu personnalisĂ© , DĂ©velopper et amĂ©liorer les produits , Exploiter des Ă©tudes de marchĂ© afin de gĂ©nĂ©rer des donnĂ©es d’audience , Mesurer la performance des publicitĂ©s , Mesurer la performance du contenu , Stocker et/ou accĂ©der Ă  des informations sur un terminal , SĂ©lectionner des publicitĂ©s personnalisĂ©es , SĂ©lectionner des publicitĂ©s standard , SĂ©lectionner du contenu personnalisĂ© , Utiliser des donnĂ©es de gĂ©olocalisation prĂ©cises
En savoir plus → Refuser Accepter & Fermer

Jacquie et Michel : la baise est dans le prĂšs


Abonné
SĂ©ries


Abonné
Livres


La RentrĂ©e littĂ©raire, c’est parti !

AccĂ©dez Ă  l’intĂ©gralitĂ© des Inrockuptibles
Publié le 31 août 2014 à 12h00 Mis à jour
le 31 août 2014 à 12h00

Une jeune femme a fait valoir son droit à l'oubi pour faire retirer des vidéos d'elle du site Jacquie et Michel. (Jacquie et Michel)
Entre porno amateur et téléréalité, les productions Jacquie et Michel ont réussi une percée sur le marché du X en ligne. Analyse du phénomÚne.
Ils avaient fiĂšre allure les supporters lyonnais qui, Ă  Gerland cet hiver, ont dĂ©ployĂ© une banderole sur laquelle Ă©tait crĂąnement inscrit « Merci qui ? Merci Jacquie et Michel ». Mais plus tard, quand MaĂźtre Dorian (sosie du DJ allemand Superpitcher) du staff Jacquie et Michel est venu leur offrir de tourner une scĂšne avec deux filles, seul l’un des trois lascars a assurĂ©, les deux autres ont un peu perdu le ballon. L’anecdote suffit Ă  rĂ©sumer l’esprit Jacquie et Michel : un rĂ©seau de proximitĂ© basĂ© sur la puissance marketing d’un slogan rĂ©pĂ©tĂ© Ă  l’infini. Un mantra efficace qui, ces trois derniĂšres annĂ©es, a impactĂ© la France entiĂšre, pĂ©nĂ©trant les esprits, le langage, les rĂ©seaux, les afterworks, les vestiaires.
On ne sait qui on doit remercier : dans les films Jacquie et Michel, l’intervieweur est toujours en camĂ©ra subjective. Il ne participe pas, ou trĂšs rarement, aux Ă©bats. Sa voix est lĂ  pour faire le liant. Pour nous tenir la main. Et tout, dans le systĂšme Jacquie et Michel, se veut rassurant. Ainsi, les films se ressemblent. Tous commencent systĂ©matiquement dans une rue de France, banale, oĂč le camĂ©raman et son hardeur se les gĂšlent en attendant la fille qui, ils insistent, les a contactĂ©s « sur le site ».
« J’ai pas baisĂ© depuis avant-hier, tu le crois ??? »
Quand elle arrive, elle aussi est banale, et c’est un premier coup de gĂ©nie, ce look girl next door. Bon, qu’il vente ou qu’il neige, elle portera un manteau avec un rien en dessous, se dira excitĂ©e (« J’ai pas baisĂ© depuis avant-hier, tu le crois ??? »), entamera un petit strip sauvage (un nichon, une culotte, pas vu pas pris) et lĂ -dessus, la fine Ă©quipe prendra la voiture, cap sur un appart « prĂȘtĂ© par un fan du site Jacquie et Michel », trĂšs content de transformer sa garçonniĂšre en studio de cinĂ©ma et plus si affinitĂ©s. Les marches seront gravies une par une (avec un dĂ©but de pipe sur le palier) et, chemin faisant, la voix cuisinera la fille en question : « Tu es libertine ? Tu pratiques la sodo ? Ton compagnon et toi vous ĂȘtes candaulistes ? »
Puis, la voix, soucieuse de ne pas nous mettre sur la touche, s’empressera de faire part Ă  la fille des rĂ©actions enthousiastes des « internautes de Jacquie et Michel » qui ont vu sa premiĂšre vidĂ©o – et tant pis si cette premiĂšre vidĂ©o a Ă©tĂ© tournĂ©e le matin mĂȘme et n’a pas encore Ă©tĂ© postĂ©e. A la fin, ils baisent et le tout dure 42 minutes. Les « internautes de Jacquie et Michel » sont la colonne vertĂ©brale du succĂšs de l’entreprise Jacquie et Michel. C’est pour eux que le label quadrille la France, c’est Ă  eux que l’on s’adresse, mĂȘme lorsqu’on a la bouche pleine. Ils sont le ventre de ce site de cul trempĂ© de mythologie interactive. Dans une vidĂ©o d’autopromo, oĂč sont interviewĂ©s l’actrice/rĂ©alisatrice Margaux et son compagnon Juan, vieux compagnons de route de l’aventure J&M, la Marseillaise grande gueule a un peu tout dit : « On aime Jacquie et MichĂšl(e) pour le concept(e), ici c’est cool(e), on se prend pas la tĂȘt(e), c’est du tac(e) au tac(e). » Elle le rĂ©pĂ©tera mĂȘme deux fois : « C’est du tac(e) au tac(e). » C’est dire s’il existe un lien palpable entre eux et nous.
Un tiers des vidĂ©os seulement naissent d’un message laissĂ© sur le site
MĂȘme si au fond tout n’est pas si spontanĂ©, ni tout Ă  fait diffĂ©rent du reste de la production semi-amateur : un tiers seulement des vidĂ©os J&M naissent d’un message laissĂ© sur le site. Le reste, ce sont des filles qui veulent percer dans le cul, des filles croisĂ©es ailleurs, chez LFAP (La France Ă  poil), MSTX, Pornovrai.com (des anciens de J&M en mode dissidence), ou bien chez les lascars de Vince Banderos (le « Nuit et Brouillard du porno de cave »), et qui pour 450 euros les deux scĂšnes (selon LibĂ©ration) ont choisi de commencer lĂ  oĂč tout le monde se dirige. Aujourd’hui, Jacquie et Michel est le site français le plus visitĂ© : les vidĂ©os atteignent en moyenne deux millions de vues.
Et tant pis si ça Ă©corche l’idĂ©e diffuse d’une communautĂ© partouzarde, d’un club Ă©changiste interactif nĂ© il y a quinze ans environ. On parle au conditionnel car personne ne se souvient avoir parlĂ© ni Ă  Jacquie, ni Ă  Michel. On dit qu’ils Ă©taient enseignants ou fonctionnaires. Michel aurait saisi l’opportunitĂ© d’une formation CIF webmaster pour lancer un site pĂ©dagogique avant de bifurquer tranquillou vers un site de petites annonces caliente. Vers 2006, l’ADSL aidant, le site Ă©changiste s’est mis Ă  balancer des sextapes puis a dĂ©cidĂ© de les rĂ©aliser Ă  sa façon, jusqu’à devenir en 2014 les manitous du marchĂ© français.
MalgrĂ© le succĂšs, personne ne les a jamais vus en photo, ni ne sait vraiment s’ils existent. Ce sont des yeux sans visage. Peut-ĂȘtre sont-ils juste un nom de marque, une adresse IP, une idĂ©e rassurante que l’on se fait d’un couple coquin, toujours accueillant, bien que nous ne connaissions d’eux que leurs intermĂ©diaires, toujours gentils, toujours rigolards, toujours dans le respect, mĂȘme si finalement une fois la scĂšne lancĂ©e, c’est du hard sans aucune espĂšce de gentillesse – « chienne » y est l’adjectif le plus souvent balancĂ©, par les garçons mais aussi par les filles, qui se l’approprient, l’émulation voulant qu’elles soient dĂ©sormais prĂȘtes Ă  exploser leurs limites (« La triple vaginale ? Non j’ai pas ENCORE essayé  »). Laquelle fille, en partant, n’oubliera pas de remercier Jacquie et Michel qu’elle ne connaĂźt ni d’Eve ni d’Adam – comme on remercie le serveur du bar, mĂȘme quand on a bu au point de se mettre minable.
Dans ce systĂšme qui partout suinte le storytelling, aucun historien du langage n’a encore eu le courage de remonter leurs milliers d’archives pour dater au film prĂšs l’apparition du fameux « Merci qui ? » et peu importe : comme dans toute opĂ©ration de com rĂ©ussie, c’est sa banalisation qui atteste de son existence. Alors, force est de constater que lĂ  oĂč autrefois il y avait de la honte, il n’y a plus que de la connivence. « Merci qui ? » atteste qu’on est du mĂȘme club, on est quelques-uns – des millions en fait – Ă  consommer du cul sur internet, parce qu’il n’y a rien Ă  la tĂ©lĂ©, rien ou sinon des trucs qui finalement ressemblent comme des soeurs Ă  des pornos J&M : Tellement vrai sur NRJ 12, Confessions intimes sur W9, des modules qui, comme chez Jacquie, comme chez Michel, sonnent tellement rĂ©alistes qu’ils auraient pu ĂȘtre vrais. Ils sont fabriquĂ©s pareils, fouillent les mĂȘmes chambres Ă  coucher et deviennent bien quand ils trahissent un peu de leur falsification.
La mission mystique d’entretenir nos fantasmes de base
DĂ©busquer la part de fake d’un J&M est aussi passionnant/excitant que de s’imaginer la charge de honte dont s’affranchissent celles qui ont dĂ©cidĂ© de tourner une vidĂ©o pour eux. La pionne du lycĂ©e Mireille-Grenet Ă  CompiĂšgne qui a buzzĂ© l’an dernier, n’est ni pionne, ni du lycĂ©e, ni de CompiĂšgne, mais via elle et les autres, Jacquie et Michel se sont donnĂ© pour mission mystique d’entretenir nos fantasmes de base, nous refaire bander pour la vendeuse d’en face qui tourne une vidĂ©o pour se venger de son mec qui dort Ă  cĂŽtĂ©, ou dĂ©tourner notre regard vers cette reprĂ©sentante en voitures d’occasion de Marignane Ă  qui le patron concessionnaire a voulu faire la surprise d’un petit tournage « à l’arrache ».
Tellement vraie donc, cette interminable et passionnante enquĂȘte socio-cul sauvage, oĂč les actrices sont soumises non-stop Ă  la question. Chez J&M, jamais l’interview ne s’arrĂȘte, elle a mĂȘme encore lieu pendant l’acte. Au dĂ©but, on trouvait ça assez peine-Ă -jouir comme concept mais on est dĂ©sormais accro Ă  ces filles qui se donnent comme des folles mais qui dĂšs que la voix leur demande « Merci qui ? » se redressent prestement et se transforment en speakerines, en femmes-sandwichs.
« Merci Jacquie et Michel. » A la place de dire : « J’ai joui. » Et, sans doute, les gens derriĂšre ce site de rĂȘver qu’un jour leur slogan prenne place dans notre pieu et que nous laissions la jouissance de notre extase Ă  la force marketing de ce faux couple anonyme. RĂ©sultat : selon une enquĂȘte de notre confrĂšre Snatch , le site J&M gĂ©nĂšrerait entre 5 et 10 millions d’euros de bĂ©nef annuel. Du tac au tac. Merci qui ? Merci mon cul.
Je veux enregistrer ce contenu pour le lire plus tard
Je n'ai pas encore de compte pour alimenter ma bibliothĂšque


Cet article date de plus de quatre ans.



Publié le 10/11/2017 10:33


Mis Ă  jour le 10/11/2017 10:35



Saisissez votre adresse mail pour recevoir l’essentiel de l’actualitĂ© tous les matins





s'abonner















Connectez-vous Ă  votre compte franceinfo pour participer Ă  la conversation.


Saisissez votre adresse mail pour recevoir l’essentiel de l’actualitĂ© tous les matins





s'abonner















France Télévisions utilise votre adresse email afin de vous adresser des newsletters.
Pour exercer vos droits, contactez-nous.
Notre politique de confidentialité
Contactez-nous







Notre compte Twitter (nouvel onglet)















Notre compte Facebook (nouvel onglet)















Notre compte Instagram (nouvel onglet)















Notre compte Youtube (nouvel onglet)











Des mineures enrĂŽlĂ©es comme prostituĂ©es dans certaines banlieues françaises... Pour "ComplĂ©ment d'enquĂȘte", Rola Tarsissi a rencontrĂ© Lucille et Sophie, 17 et 16 ans. L'une est proxĂ©nĂšte, l'autre prostituĂ©e. Dans cet extrait, la seconde confie ses impressions.
En France, entre 5 000 et 8 000 mineures se prostitueraient, selon les estimations. Un flĂ©au qui n'existait pas il y a encore cinq ans. Dans cet extrait d'un numĂ©ro de "ComplĂ©ment d'enquĂȘte" sur les nouveaux trafics d'ĂȘtres humains, une jeune fille confie s'ĂȘtre prostituĂ©e jusqu'en janvier 2017 sur le site Vivastreet . 
"Je pouvais gagner jusqu'Ă  20 000 euros par mois", explique Sophie, 16 ans, qui dit avoir "fait ça pendant deux mois et demi, trois mois" – peut-ĂȘtre davantage, selon sa copine Lucille, qui jouait, elle, le rĂŽle de la proxĂ©nĂšte. Elle n'appelait pas ça de la prostitution, elle disait "je vais bosser". 
Sophie ne semple pas avoir conscience de ses actes. Elle montre sans difficultĂ© la photo aguicheuse qu'elle avait postĂ©e sur la Toile. La premiĂšre fois qu'elle a "fait ça" pour de l'argent, qu'a-t-elle ressenti ? "Je sais pas comment dĂ©crire, en fait, sur l'instant
 C'Ă©tait bizarre
 Genre tu te dis 'ah ouais
 je me suis donnĂ©e pour de l'argent'. AprĂšs, tu vois les sous, tu te dis que c'est des sous rapides Ă  se faire. Mais c'est pas facile. Parce que tu te donnes." 
Extrait de "Dealers d'adolescentes", un reportage diffusĂ© dans "ComplĂ©ment d'enquĂȘte" le 9 novembre 2017.
VIDEO. Le calvaire des migrants africains kidnappés en Libye
VIDEO. Libye : des images des prisons clandestines oĂč sont sĂ©questrĂ©s les migrants kidnappĂ©s
VIDEO. En Libye, le cimetiĂšre des migrants clandestins
VIDEO. Pour augmenter la rançon, les trafiquants de migrants les torturent pendant qu'ils téléphonent à leur famille
VIDEO. ProxĂ©nĂšte Ă  17 ans, sait-elle que ça s'appelle du "trafic d'ĂȘtres humains" ?
VIDEO. HĂ©lĂšne, victime de harcĂšlement sexuel dans la famille oĂč elle Ă©tait au pair
VIDEO. Cherche jeune fille au pair
 et plus si affinités
Recevez l’essentiel de nos JT avec notre newsletter
Grenoble : deux hommes de 23 et 27 ans mis en examen pour proxénétisme aggravé
CompiÚgne : trois hommes et une femme soupçonnés d'avoir prostitué et séquestré une adolescente ont été interpellés
Variole du singe : on vous explique comment les associations et les personnes à risque se mobilisent pour faire face à l'épidémie
Poitiers : trois hommes placés en détention aprÚs le démantÚlement d'un réseau de prostitution
Justice : cinq personnes écrouées et plus de 2 millions d'euros saisis aprÚs le démantÚlement d'un réseau de proxénétisme
Franceinfo sĂ©lectionne chaque jour des contenus issus de mĂ©dias audiovisuels publics europĂ©ens, membres de l’Eurovision. Ces contenus sont publiĂ©s en anglais ou en français.
Soyez alerté (e) en temps réel avec l'application franceinfo :


Oups, ce service est momentanément indisponible.
Dans le jargon informatique, cela s’appelle un code erreur 500. Mais essayez de recharger, nous allons tout rĂ©parer !

Alexis Ford se tape un véritable orgasme sur un plateau de tournage - Video porno films xxx sexe en streaming
Coquines se prennent du sperme dans la chatte
Deux pipes Ă  Miami

Report Page