Baise dans la cour de Louis XIV

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Baise dans la cour de Louis XIV


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8 Personnalités connues à la cour de Versailles
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↑ Jean-François Solnon , La Cour de France , page 373.

↑ Revenir plus haut en : a et b « Les courtisans » ( Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ? ) Ă©mission Deux mille ans d'Histoire sur France Inter du 29 octobre 2010.

↑ Journal du marquis de Dangeau .

↑ D'aprĂšs Élisabeth-Charlotte de BaviĂšre , princesse Palatine , Lettre Ă  sa demi-sƓur Louise, 16 mai 1694 , Ă©dition par Olivier Amiel, Paris, Mercure de France, 2004, p.173.

↑ Lieux de bals à Versailles [ archive ]

↑ Elisabeth de Feydeau, « « Les parfums, histoire, anthologie, dictionnaire » ( Archive.org ‱ Wikiwix ‱ Archive.is ‱ Google ‱ Que faire ? ) », magazine IdĂ©es sur RFI, 1 er janvier 2012.

↑ Jacques Louis Moreau de la Sarthe, Histoire naturelle de la femme , L. Duprat, 1803, p. 427.

↑ Histoire en ligne, Le premier talon rouge [ archive ] .







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À la cour de Versailles , l' Ă©tiquette s'imposait. Toute rencontre s'assujettissait Ă  des codes et des prĂ©sĂ©ances. Au chĂąteau, chacun cherchait Ă  augmenter ses prĂ©rogatives en veillant Ă  ce qu'aucun autre ne s'Ă©lĂšve au-dessus des siennes, on s'Ă©piait et se jalousait.

L' étiquette versaillaise a perduré jusqu'à la fin du rÚgne du roi Louis XVI .

« L'Europe a dû sa politesse et l'esprit de sa société à la Cour de Louis XIV. » (Voltaire) [ 1 ]

« Avec un almanach et une montre, on pouvait Ă  trois cents lieues d’ici dire ce qu’il faisait » ( Saint-Simon ).

AprÚs le Roi-Soleil ( Louis XIV ), sous les rÚgnes de Louis XV et Louis XVI , les souverains ne dormaient plus dans la « Chambre du Roi » qui devint alors une "chambre d'apparat", préférant se réfugier dans leurs appartements privés ou dans les résidences royales des environs, et obligeant ces derniers à se déplacer pour se plier à ce cérémonial du « Grand lever » (ainsi que celui du « Grand coucher ») qui se fit ainsi plus rare.

Les soirĂ©es d'appartement se tenaient plusieurs soirs par semaine de 19 Ă  22 heures, et pas forcĂ©ment uniquement les lundis, mercredis et jeudis soir comme il est couramment entendu [ 3 ] . Le jeu tenait une place importante Ă  la cour. L’hiver, il constituait l’une des principales activitĂ©s Ă  cĂŽtĂ© de la conversation. Une distinction fut Ă©tablie entre les jeux de hasard (basette, lansquenet, joc, trou-madame
), en principe bannis, et les jeux de commerce (piquet, trictrac , whist 
), faisant appel Ă  l’intelligence du joueur. Les jeux en vogue Ă©voluĂšrent au long des rĂšgnes :

Des piÚces furent spécialement aménagées :

Grand amateur de billard (son mĂ©decin le lui avait prescrit pour faciliter sa digestion), Louis XIV y avait ses partenaires attitrĂ©s (dont son ministre Michel Chamillart ) ; un jour qu’un de ses coups parut contestable, le roi se tourna vers le duc de Gramont et lui demanda ce qu’il en pensait : [rĂ©f. nĂ©cessaire]

Ailleurs, on jouait aux cartes avec mises, ce qui permettait au roi de tenir la noblesse sous sa coupe en les renflouant s’ils perdaient et d’en faire ses obligĂ©s. Certains hurlaient, d'autres blasphĂ©maient et frappaient la table du poing, que toute la salle en retentissait [ 4 ] . Certains joueurs, comme le marquis de Dangeau, passaient pour avoir amassĂ© une partie de leur fortune par le jeu [ rĂ©f. souhaitĂ©e] .

Au temps de Louis XIV , les bals avaient ordinairement lieu lors des soirĂ©es d’appartement [ 5 ] .

Les dĂ©tenteurs d'un brevet d'affaires se voyaient octroyer le droit de voir Louis XIV sur sa « chaise d'affaires ». En d'autres termes, ils payaient 60 000 Ă©cus voire 100 000 pour rencontrer le roi sur sa chaise percĂ©e occupĂ© Ă  se soulager. Le roi se mettait en cette situation plus par cĂ©rĂ©monie que par nĂ©cessitĂ©. Il semble que cet usage symbolisait l'accessibilitĂ© au Roi par tous. Le porte-chaise d'affaires avait acquis sa place 20 000 livres pour laquelle lui succĂ©dera son fils. Son salaire s'Ă©levait Ă  600 livres, ni nourri, ni blanchi. Son rĂŽle consistait Ă  dissimuler les selles royales. Pas moins de 200 chaises d'affaires se rĂ©partissaient dans le chĂąteau. À cette Ă©poque, on prĂȘtait de l'importance Ă  connaĂźtre l'Ă©tat des selles, les mĂ©decins croyaient que les humeurs trahissaient l'Ă©tat intĂ©rieur. L'expression « Comment allez-vous ? » signifiait initialement « Comment allez-vous Ă  selle ? », ce qui Ă©tait donc une façon de s'enquĂ©rir de la bonne santĂ© de son interlocuteur. [rĂ©f. nĂ©cessaire]
Sous Louis XV, les mƓurs changĂšrent et le roi s'enfermait dans son « cabinet d'affaires ».

Au XVII e siÚcle les courtisans ne bénéficiaient pas de commodités fixes comparables à celles d'aujourd'hui.

De nombreuses mauvaises odeurs envahissaient par ailleurs le chùteau :

Pour masquer ces odeurs fortes, on parfumait la crasse de patchouli , de musc , de civette , de tubéreuse , etc. La diffusion des parfums se faisait par :

Les demoiselles masquaient leur mauvaise haleine avec des plantes aromatiques telles que cannelle , clou de girofle, fenouil, menthe, marjolaine, thym, pouliot, fleur de lavande ou mĂ©lilot. Madame de SĂ©vignĂ© dĂ©crivit la toilette de la duchesse de Bourbon qui se frisait et se poudrait elle-mĂȘme tout en mangeant : « les mĂȘmes doigts tiennent alternativement la houppe et le pain au pot, elle mange sa poudre et graisse ses cheveux ; le tout ensemble fait un fort bon dĂ©jeuner et une charmante coiffure  ». Les poudres se dissimulaient dans les coffres Ă  vĂȘtement ou sur soi dans des sachets.

Un appartement de bain fut installĂ© par Louis XIV en 1675 au rez-de-chaussĂ©e du chĂąteau. À la fin de sa vie, le roi, surnommĂ© le « doux fleurant » , se parfumait Ă  la fleur d'oranger et il fallait prendre garde en s'approchant de lui, Ă  ne pas lui chagriner les narines avec un parfum qu'il ne supportait plus [ 6 ] .

Selon les guides et confĂ©renciers de Versailles, le roi se lavait tous les jours, l'aprĂšs-midi en rentrant de chasse. Les salles de bains comportaient deux baignoires : l'une pour se savonner, l'autre pour se rincer. Le roi recevait pendant ses bains. Les cuves Ă©taient en cuivre, tapissĂ©es de linge pour ne pas irriter la peau. Deux robinets pour l'eau chaude et froide Ă©taient reliĂ©s Ă  un Ă©norme rĂ©servoir alimentĂ© par des valets (appelĂ©s « baigneurs-Ă©tuvistes » ) tous les jours. Au temps de Louis XIV, l'eau avait mauvaise rĂ©putation (il prĂ©fĂ©rait pour son hygiĂšne se frotter le corps avec un linge sec ou imbibĂ© de vinaigre ou d'alcool, en toile - d'oĂč le terme de toilette - tandis que Louis XV se faisait frotter avec un pain de Marseille [ 2 ] ), mais le chĂąteau comptait de multiples salles de bain ; Louis XV en fit dĂ©molir plus de la moitiĂ© pour agrandir la chambre de sa fille. L'eau est extrĂȘmement chaude, on se repose des « fatigues du bain » dans une autre piĂšce, la « chambre des bains » dans laquelle le roi se faisait masser et Ă©piler. Les cheveux ne doivent pas ĂȘtre mouillĂ©s ; ils sont frisĂ©s au fer, coiffĂ©s pour ĂȘtre dĂ©graissĂ©s. Il arrive que le temps manque pour la coiffure, alors on met la perruque. Les hommes se baignent nus, les femmes ont une chemise spĂ©ciale.

Les femmes aussi reçoivent pendant leur bain par leurs femmes de chambre, les « baigneuses » qui préparent le « bain de modestie » (sachets de poudre d'amande, d'écorces d'orange, de racines d'iris parfumant le bain et assouplissant la peau), la baignoire en cuivre de Marie-Antoinette étant par exemple garnie de trois coussins remplis de plantes, l'un pour s'asseoir, les deux autres pour se frictionner [ 7 ] . Elles le prennent le matin, le cérémonial de la toilette peut durer quatre heures pour la reine. C'est l'occasion de prendre des leçons de langue, de faire venir un professeur. Le bain n'est pas un moment de détente complÚte. Le petit déjeuner n'existe pas alors, les gens ont coutume de prendre une tasse de liquide chaud durant le bain. Marie-Antoinette prenait un thé au citron. Les femmes ne se mouillent jamais les cheveux elles non plus, elles les font peigner parfois pendant des heures pour les dégraisser. Pendant le bain, elles les attachent avec une toile plus ou moins volumineuse appelée charlotte . Les salles de bains sont des petites piÚces étroites, des cabinets dont la porte est discrÚte dans les murs de la chambre.

Les vertus de l'eau Ă©taient beaucoup moins reconnues au XVI e et au XVII e siĂšcle qu'au temps de Louis XVI. L'eau Ă©tait soi-disant porteuse de maladie ; certains courtisans ne devaient pas avoir accĂšs tous les jours Ă  une salle de bains. Ainsi les gens pratiquaient la toilette sĂšche ; on changeait de vĂȘtement six Ă  huit fois par jour.

Au dĂ©but du rĂšgne, la mode masculine, encouragĂ©e par Louis XIV, changeait souvent, plus frĂ©quemment que la mode fĂ©minine. On portait des rubans , jusqu’à 300 aulnes et aussi des bijoux.
Le roi dansait fardé de rouge et de rose. Les hommes l'imitaient en se mettant de petits bouts de taffetas découpés en comÚtes, en étoiles ou en lunes.

La gent masculine portait Ă©galement de fausses hanches, de faux mollets avec les bas, des attelles pour rectifier les Ă©paules tombantes, mais elle portait aussi des chaussures Ă  talons hauts pour Ă©viter de se salir en marchant dans les rues boueuses des villes.

Il s'agissait d'un habit brodĂ© d’or et d’argent. Au temps de Mademoiselle de La ValliĂšre , Louis XIV en distribua Ă  ceux qui l'avaient accompagnĂ© de Saint-Germain Ă  Versailles. C’est un honneur que d’en porter un ; un honneur qui ne donne droit Ă  rien.

Louis XIV avait de trĂšs beaux cheveux, mais Ă  partir de 20 ans (Ă  la suite de la typhoĂŻde qui lui fit perdre ses cheveux), il dut se rĂ©soudre Ă  porter la perruque . NĂ©anmoins, il refusait qu’on les lui coupĂąt entiĂšrement. Des fenĂȘtres pratiquĂ©es dans la perruque permettaient de mĂȘler les vrais aux faux cheveux sans qu’il n’y parĂ»t. Monsieur Binet , le perruquier du Roi, demeurait rue des Petits-Champs Ă  Paris (actuellement dans le 2 e arrondissement ). Il en crĂ©a de si extravagantes que naquit l’expression « avoir une drĂŽle de binette ». Les perruquiers avaient alors des escouades de coupeurs de cheveux qui sillonnaient les provinces pour en acheter, ou mĂȘme pour raser les morts. Les plus estimĂ©s venaient du Nord. « Je prĂ©lĂšverais toutes les tĂȘtes du royaume pour parer celle de Sa Majesté » disait Binet.

En 1662, Monsieur frĂšre du roi , revenant du Carnaval au marchĂ© des Innocents Ă  Paris crĂ©e involontairement une nouvelle mode Ă  la Cour. Ses talons Ă©taient devenus rouges, car c'est Ă  ce marchĂ© qu'avait lieu la grande boucherie de Paris, un lieu d'abattage et d’équarrissage des bovins pour les bouchers parisiens. Ses souliers maculĂ©s de sang lancĂšrent une mode dĂšs les jours suivants pour les nobles de la Cour qui adoptent des talons rouges pour leurs chaussures [ 8 ] . Sur son cĂ©lĂšbre tableau en sacre de 1701, Louis XIV est lui aussi vĂ©tu de souliers avec des talons de cette couleur vive.

Pendant longtemps, les femmes furent habillées par des tailleurs masculins, mais les couturiÚres finirent par se faire reconnaßtre. Les plus connues furent Madame Villeneuve et Madame Charpentier.

La mode fĂ©minine quant Ă  elle, Ă©tait bien souvent dictĂ©e par les maĂźtresses royales. Les dames dĂ©pensaient alors sans compter pour leurs toilettes et affichaient leurs richesses sur la garniture de leurs jupes faites de brocarts d’or, damas, satin , velours , le tout surchargĂ© de dentelles , passementeries , de prĂ©tintailles (dĂ©coupes d'Ă©toffes qui servaient d'ornement sur les vĂȘtements fĂ©minins). Les falbalas (bandes d'Ă©toffe froncĂ©es en largeur garnissant les toilettes fĂ©minines) firent leur apparition vers 1676 et les dĂ©shabillĂ©s, au sens de toilettes simples, non habillĂ©es, vers 1672 .

Les piĂšces principales de la toilette fĂ©minine se composaient de robes ou jupes accompagnĂ©es de corsets (appelĂ©s « grand corps »), une quantitĂ© impressionnante de tissus, de bout d'Ă©toffes, de dentelles que l'on fixait dans la journĂ©e avec des Ă©pingles. La jupe de dessus Ă©tait large et laissait entrevoir d'autres jupes plus Ă©troites que l'on portait en dessous. La premiĂšre portait le nom de « modeste », la seconde Ă©tait la « friponne » et la derniĂšre se nommait la « secrĂšte ». Les deux jupes de-dessous Ă©taient faites de tabis (sorte de moire de soie) ou de taffetas, celle du dessus par contre, Ă©tait faites de velours, satins, soieries et autres moires . Cette derniĂšre jupe Ă©tait relevĂ©e lĂ©gĂšrement sur le cĂŽtĂ© pour ainsi dĂ©couvrir la seconde et se prolongeait par une traĂźne que l’on appelait « manteau » ou « queue ». Cette traĂźne dĂ©terminait, selon sa longueur, le rang d’une femme. Ainsi, une duchesse avait une queue de cinq aunes, une princesse de sang de six, une petite-fille de roi de sept, une fille de France de neuf et le maximum Ă©tait pour la reine qui voyait sa robe se pourvoir d'une traĂźne de onze aunes.

Le corset Ă©tait une espĂšce de gaine , emboĂźtant la poitrine depuis le dessous des seins jusqu’à la derniĂšre cĂŽte, s’arrĂȘtant en pointe sur le ventre et fort serrĂ© Ă  la taille. Il donnait un maintien extrĂȘmement noble aux femmes, mais provoquait des accidents lorsqu'on le serrait trop. Il se voulait tantĂŽt souple, tantĂŽt rigide. Le dĂ©colletĂ©, quant Ă  lui, se voulait gĂ©nĂ©reux, laissant entrevoir la naissance des seins, la forme ovale appartient au « grand habit », portĂ© pour les cĂ©rĂ©monies de lever par exemple, tandis que la forme carrĂ©e appartient Ă  la « robe Ă  la française », plus fantaisiste. Les manches Ă©taient courtes et Ă©chancrĂ©es, parfois garnies de dentelles, appelĂ©es « petits bonshommes ». Le soir, les robes se paraient de satins et autres brocards. Le corps dĂ©colletĂ© Ă©tait serrĂ© Ă  l'extrĂȘme pour rendre la taille trĂšs fine. D'oĂč les malaises et Ă©vanouissements rĂ©pĂ©tĂ©s des femmes de la cour. On put distinguer dans les annĂ©es 1630 plus de cinquante nuances pour les bas de ces dames. Des couleurs aux noms extravagants telles que : « ventre de biche », « veuve rĂ©jouie », « trĂ©passĂ© revenu » et autre « baise-moi ma mignonne » 

Le XVII e siĂšcle se vit dĂ©pourvu de sous-vĂȘtements .
Le caleçon que Catherine de MĂ©dicis avait rĂ©ussi Ă  implanter au sein de sa cour fut vite dĂ©laissĂ©, ne prenant quelque importance que lors de promenades Ă  cheval. Une femme de qualitĂ© se contentait d'un jupon ou d’une chemise de toile fine, ornĂ©e de dentelle d’Alençon, seules les courtisanes portent des dessous plus variĂ©s. Avant et aprĂšs Catherine de Medicis, la femme de grande comme de petite condition se trouva entiĂšrement nue sous ses vĂȘtements, et il fallut attendre trois siĂšcles aprĂšs le caleçon pour voir apparaĂźtre la petite culotte .

On vit les maĂźtresses de Louis XIV inventer la mode. Ainsi, Madame de Montespan lancera la robe pour femme enceinte. Une robe longue et sans ceinture que l'on appelait « l'innocente ». Les coiffures quant Ă  elles, fort sages vers 1660 avec la frisure Ă  la « SĂ©vigné », devenaient de vĂ©ritables Ɠuvres d'art, allant au grĂ© des tendances. La mode de « la frisure Ă  la SĂ©vigné » fut supplantĂ©e par l'« Hurluberlu », puis ce fut le tour de la coiffure « à la Fontanges ». La « SĂ©vigné » consistait Ă  se faire des boucles Ă  l'anglaise et des frisures sur le front. L'« Hurluberlu » par contre exigeait un grand sacrifice de la part des galantes de l’époque, puisqu’il fallait couper les cheveux de chaque cĂŽtĂ© du visage et d'Ă©tages en Ă©tages dont on faisait de grosses boucles rondes. La coiffure terminĂ©e, on s’enveloppait la tĂȘte avec une piĂšce de crĂȘpe ou de taffetas que l’on surnommait la coiffe. Cette coiffe se devait d’ĂȘtre assortie au reste de la toilette, ou bien ĂȘtre noire. Dans ce cas, elle se nommait « les tĂ©nĂšbres ». Par-dessus la coiffe, on posait deux cornettes, l’une faite de gaze et l’autre de soie (Les « barbes pendantes » sont deux tissus qui descendent du sommet de la coiffe, traditionnelle chez les femmes mariĂ©es).

Cette mode fut radicalement Ă©clipsĂ©e en 1680 avec l'arrivĂ©e de la coiffure Ă  la "Fontanges". Mademoiselle de Fontanges, alors maĂźtresse de Louis XIV, galopant avec le souverain lors d'une partie de chasse, se prit les cheveux dans une branche d'arbre. D'un geste rapide, elle rattacha sa chevelure en la relevant sur le sommet de sa tĂȘte. Le roi, Ă©bloui par cette vision, lui demanda de ne pas en changer. Le lendemain, la Fontanges Ă©tait sur toutes les tĂȘtes. Une mode qui devait survivre plus de vingt ans aprĂšs la mort de la jeune duchesse. Elle subit toutefois quelques modifications en prenant des tournures extravagantes, se bardant de fils de fer et prenant des hauteurs tellement dĂ©mesurĂ©es que les armatures devaient ĂȘtre fixĂ©es par des serruriers. Par-dessus ces montagnes de cheveux, on plaçait la coiffe et les deux cornettes, bordĂ©es de dentelles plissĂ©es, soit Ă  la JardiniĂšre, soit Ă  la Marly. On pouvait alors distinguer sur les tĂȘtes de ces femmes des coiffures portant des noms aussi extravagants que leurs Ă©chafaudages tels que : le dixiĂšme ciel, la souris, le mousquetaire ou encore le firmament
 Sous Madame de Maintenon, la simplicitĂ© et l’austĂ©ritĂ© furent de rigueur.

Les coiffures redevinrent de simples chignons et Ă©taient recouverts de mantilles. Les tailles s’alourdirent sous de grandes jupes Ă  falbalas et les corsages furent moins ouverts, recouverts d'un petit nƓud que l'on nommait « tĂątez-y ». Une quantitĂ© d’accessoires devenaient indispensables tels que les mouches. Selon un code bien prĂ©cis, et l’humeur de la courtisane, une multitude de mouches aux messages significatifs Ă©taient Ă  sa disposition. Le magasin À la perle des mouches se situant rue Saint-Denis Ă  Paris, offrait une grande collection de ces ornements, on y trouvait « la passionnĂ©e » qui se posait prĂšs de l’Ɠil, « la baiseuse » au coin de la bouche, « la coquette » sur la lĂšvre, « la galante » sur la joue, « l’effrontĂ©e » sur le nez, ou encore « l’enjouĂ©e » sur une pommette, « la discrĂšte » sur le menton, « l’assassine » sous l’
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