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Par Nicolas Gosselin
PubliĂ© le 5 Mai 19 Ă 19:17Â
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Lancée à Bordeaux, l'appli Bootleg permet à ses utilisateurs de bénéficier d'une conso gratuite quotidienne dans les bars partenaires. Et elle compte s'étendre partout en France !
Avec lâ application Bootleg , il nây a plus besoin de se ruiner au comptoir et dâattendre la fin de soirĂ©e pour rĂ©clamer la tournĂ©e du patron, câest offert dâoffice : il suffit juste de montrer son portable au serveur, qui valide la consommation sur lâappli.
LancĂ©e Ă Bordeaux en avril 2019 par trois trentenaires â Joffrey Canon, David Malet et Martin Petit -, Bootleg permet Ă ses utilisateurs de bĂ©nĂ©ficier dâune consommation gratuite par jour , dans un des nombreux Ă©tablissements partenaires.
« Il nous a fallu un an et trois ou quatre cuites entre lâidĂ©e de dĂ©part et le lancement », sourient les co-fondateurs, qui ont fait appel Ă lâagence bordelaise Jocus pour le dĂ©veloppement de lâappli.Â
https://www.facebook.com/bootlegapp/videos/2204363969641103/
Dans la prĂ©fecture de Gironde, les trois acolytes ont dĂ©jĂ rĂ©uni 25 Ă©tablissements partenaires : cafĂ©, bar Ă cocktail, bar Ă©tudiant, pubâŠ
« Pour nous, câĂ©tait important dâavoir une palette dâoffres assez large, commente David Malet, avec des possibilitĂ©s de 8 heures Ă 2 heures du matin. On peut aussi bien aller se boire un cafĂ© ou un jus de fruits le matin avant dâembaucher que dĂ©guster une biĂšre ou un cocktail jusquâen fin de soirĂ©e. »
Chaque bar doit proposer au minimum une boisson avec alcool et une sans alcool (certains sont mĂȘme 100% sans alcool, comme Cafeincup, par exemple).
Dâautres en proposent plus comme lâAustra, par exemple, oĂč lâutilisateur a le droit au choix Ă un Gin Tonic, un Mojito, la biĂšre du moment, le vin du moment ou un softâŠ
Avec un abonnement de 9âŹ99 par mois (sans engagement, sans condition), lâutilisateur a donc le droit Ă 30 consommations mensuelles offertes, soit 0âŹ33 le verre. Mais pour Joffrey Canon, lâintĂ©rĂȘt ne se rĂ©sume pas quâau porte-feuille :
Le concept de Bootleg, câest surtout de faire dĂ©couvrir de nouveaux endroits, de nouvelles expĂ©riences aux abonnĂ©s, quâils sây plaisent et quâils restent consommer sur place. Pour Ă©viter que les utilisateurs retournent toujours au mĂȘme endroit, on a limitĂ© Ă trois verres par mois dans le mĂȘme Ă©tablissement.
Leur concept, inspirĂ© de lâapplication Hooch aux Ătats-Unis, est inĂ©dit en France. Ă Paris, lâapplication Firsty surfe un peu sur le mĂȘme crĂ©neau mais il faut respecter certaines conditions pour avoir une consommation offerte.
Et les trois Bordelais ont de la suite dans les idées : ils ont déjà prévu de lancer leur application à Toulouse et à Tours ce mois-ci.
Dâautres villes devraient suivre avant lâĂ©tĂ© comme Lyon, Montpellier, Le Mans et Lille ⊠Et ils envisagent Nantes, Rennes, Strasbourg et mĂȘme GenĂšve , en Suisse, aprĂšs les vacances estivales.
Conscients du potentiel de leur application, les co-fondateurs veulent rapidement occuper le terrain, avant que la concurrence ne rapplique.
Sur les trois premiÚres semaines à Bordeaux, ils ont cumulé 400 verres offerts déjà . Ils espÚrent atteindre rapidement les 500 abonnés uniquement dans la ville girondine. Et ils visent le millier dans les deux ans.
« LâintĂ©rĂȘt de lâapplication est valable aussi bien pour lâutilisateur que les Ă©tablissements. Elle leur permet dâattirer de nouveaux clients, qui ne seraient peut-ĂȘtre jamais venus sans Bootleg », dĂ©veloppe Joffrey Canon.
Il cite lâexemple du wine-bar du Boutique HĂŽtel de Bordeaux, un 4 Ă©toiles, qui fait partie de la liste des bars partenaires et qui propose comme offre Bootleg, la dĂ©couverte dâun vin surprise. « Ăa incite Ă pousser la porte dâĂ©tablissement quâon nâoserait pas pousser dâhabitude. En plus, câest une expĂ©rience ludique », insiste-t-il.Â
Des bars étudiants comme le Grizzly ou le Barberousse, aux bars à cocktail plus huppés comme le King Kong ou le Frida, en passant par les pubs comme le Starfish ou le Charles Dickens, ainsi que les cafés qui ne proposent pas de boissons alcoolisées, il y en a pour tous les goûts !
« Et on tient Ă limiter notre nombre dâĂ©tablissements, prĂ©vient David Malet. On veut vraiment avoir un Ă©change rĂ©gulier avec chacun dâentre eux et pouvoir choisir des bars partenaires qualitatifs, avec un bon accueil. »
Grùce à leur application, les co-fondateurs ont des feedbacks réguliers de leurs abonnés sur les établissements qui plaisent le plus aux clients, les boissons à la mode, etc. Ainsi, ils sont vite informés si un bar ne donne pas satisfaction aux utilisateurs.
« On aimerait que Bootleg soit un gage de qualitĂ©, ambitionne David Malet. Quand les clients voient notre logo sur la boutique dâun bar, il faut quâils soient sĂ»rs de passer un bon moment. »
Ă ce rythme-lĂ , vu lâambition de nos trois Bordelais et les premiers retours positifs, les logos Bootleg risquent de fleurir rapidement sur les vitrines des bars et cafĂ©s de France. De Bordeaux Ă Rennes, en passant par Lyon et Lille, Toulouse ou encore StrasbourgâŠ
Infos pratiques : lâabonnement est Ă 9âŹ99 par mois et donne droit Ă une consommation par jour dans un Ă©tablissement partenaire. Le premier mois est Ă 0âŹ99 avec le code promo ACTU. Application disponible sur Apple Store et AndroĂŻd .Â
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Les verres gratuits sont-ils d'aussi bonne qualité que les autres ?
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Porter des lunettes à sa vue sans avoir rien à payer est une réalité. Pour votre premier équipement, ou son renouvellement, voici tout ce qui vous devez savoir pour profiter pleinement du reste à charge zéro.
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Alors que plus dâun Français sur dix renonçait Ă sâĂ©quiper de lunettes de vue pour des raisons financiĂšres selon le ministĂšre de la SantĂ©, la rĂ©forme du 100 % SantĂ© a changĂ© la donne.
EntrĂ© en vigueur il y a un an dans le monde de lâoptique (les prothĂšses dentaires et auditives sont Ă©galement concernĂ©es), ce dispositif, appelĂ© aussi « reste Ă charge zĂ©ro », permet de sâoffrir une nouvelle paire sans avoir Ă dĂ©bourser un centime. Auparavant, le coĂ»t moyen dâun Ă©quipement atteignait 290 euros, dont 65 euros Ă rĂ©gler de sa poche. Pour permettre lâaccĂšs Ă ces Ă©quipements « 100 % remboursĂ©s », les 13 000 opticiens de France sont dĂ©sormais astreints Ă proposer, aux cĂŽtĂ©s de leurs Ă©quipements classiques, une gamme de montures et de verres intĂ©gralement pris en charge par la SĂ©curitĂ© sociale et les complĂ©mentaires santĂ©.
Mais cette avancĂ©e nâest pas sans contreparties pour les assurĂ©s. Elles se matĂ©rialisent par un choix restreint ou des prises en charge plafonnĂ©es sâils veulent y dĂ©roger. Lâoccasion de dĂ©mĂȘler le vrai du faux sur ce dispositif en quatre points clĂ©s.
« Le reste Ă charge zĂ©ro dans lâoptique concerne la grande majoritĂ© des assurĂ©s, sans distinction de revenus ou de situation » , rappelle Amina Walter, directrice gĂ©nĂ©rale dĂ©lĂ©guĂ©e du comparateur LeLynx.fr. « Contrairement Ă lâancien systĂšme de couverture maladie universelle (CMU) destinĂ© aux plus modestes, cette rĂ©forme nâest pas Ă caractĂšre social, elle est destinĂ©e Ă toute la population » , renchĂ©rit Alain Gerbel, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration des opticiens de France.
ConcrĂštement, pour bĂ©nĂ©ficier dâune monture et/ou de verres remboursĂ©s Ă 100 %, il existe tout de mĂȘme une obligation. Il faut dĂ©tenir un contrat complĂ©mentaire santĂ© dit « responsable », dont lâobjectif, comme son nom lâindique, est de responsabiliser les particuliers dans leurs dĂ©penses de santĂ©.
95 % des assurĂ©s sociaux sont couverts par ce type de contrat, quâil ait Ă©tĂ© souscrit individuellement (par les travailleurs non salariĂ©s, les personnes au chĂŽmage, les retraitĂ©s...), ou par le biais dâune complĂ©mentaire collective dâentreprise ou de la complĂ©mentaire santĂ© solidaire (ex-CMU-C) destinĂ©e aux personnes aux faibles ressources.
Il reste 5 % dâassurĂ©s sociaux qui se retrouvent exclus de lâaccĂšs Ă des lunettes remboursĂ©es Ă 100 %. Il sâagit de personnes ne possĂ©dant aucune complĂ©mentaire santĂ©, soit par incapacitĂ© financiĂšre â parmi lesquelles on compte notamment bon nombre dâĂ©tudiants â, soit par choix. Une derniĂšre catĂ©gorie dâassurĂ©s est aussi Ă©cartĂ©e du 100 % SantĂ© : les utilisateurs de lentilles de contact. Leur prise en charge totale nâest pas prĂ©vue. Ils doivent se contenter dâun petit remboursement de la SĂ©curitĂ© sociale associĂ© Ă celui prĂ©vu par leur assurance santĂ© privĂ©e.
70 % des adultes et 35 % des adolescents sont atteints de troubles de la vision en France. (Source : Rapport de l'Igas, 2020)
Chez les opticiens, les montures sont dĂ©sormais segmentĂ©es en deux catĂ©gories. Dâun cĂŽtĂ© celles appartenant au « panier A » et remboursĂ©es Ă 100 %. Il offre un choix minimum de 17 montures adultes et 10 montures enfants, en deux coloris. Soit, au total, respectivement, au moins 34 et 20 montures Ă essayer. Leur coĂ»t ne doit pas dĂ©passer 30 euros. Un petit prix qui ne rime pas forcĂ©ment avec montures moches, fragiles et bas de gamme. « Toutes rĂ©pondent Ă des rĂšgles de qualitĂ© et respectent les normes europĂ©ennes , prĂ©cise Alain Gerbel. Certains fabricants proposent des montures plus fun que dâautres, tout dĂ©pend de la sĂ©lection rĂ©alisĂ©e par chaque opticien. » En plastique, parfois en mĂ©tal, ces montures garantissent donc un reste Ă charge de zĂ©ro euro.
Il nâen va pas de mĂȘme pour celles du « panier B ». Dans celui-ci figurent toutes les autres montures, en majoritĂ© de marque, dont les prix sont fixĂ©s librement.
Mais leur remboursement est désormais plafonné par la réforme du 100 % Santé. Résultat, leur prise en charge par votre complémentaire santé est de 100 euros maximum. Si elles coûtent plus cher, vous devrez payer le surplus.
Le renouvellement des lunettes est autorisé tous les deux ans pour les plus de 16 ans et tous les ans pour les plus jeunes. Le 100 % Santé permet toutefois un renouvellement anticipé : en cas de variation de la vue de 0,5 pour un verre ou 0,25 pour les deux verres pour les plus de 16 ans et sans délai en cas de situation médicale particuliÚre (glaucome, DMLA, opération de la cataracte...) ou en cas de dégradation de la vue des moins de 16 ans.
« Il ne faut pas croire que parce que vous avez besoin de verres trĂšs spĂ©cifiques, vous nâĂȘtes pas couverts par le 100 % SantĂ©, bien au contraire , prĂ©cise Amina Walter. Il concerne des verres qui traitent lâensemble des troubles visuels : myopie, hypermĂ©tropie, presbytie... Y compris pour les plus fortes corrections. »
Comme pour les montures, le prix des verres du « panier A », sans reste Ă charge, est plafonnĂ© : jusquâĂ 235 euros pour un verre unifocal, 260 euros pour un multifocal et 340 euros pour un verre progressif. Par ailleurs, ces verres rĂ©pondent Ă des critĂšres de qualitĂ© qui touchent Ă la fois Ă lâesthĂ©tique, puisque leur amincissement est prĂ©vu si nĂ©cessaire, ainsi quâau confort, avec des traitements anti-reflets et anti-rayures systĂ©matiquement appliquĂ©s.
Un plafond global de remboursement a toutefois Ă©tĂ© fixĂ© : 800 euros (30 euros pour la monture, 770 euros pour les verres), pour les corrections les plus complexes. Ici non plus, les Ă©quipements ne sont pas au rabais. « Ce sont des verres de qualitĂ© qui rĂ©pondent Ă toutes les normes de mise sur le marchĂ© , explique Alain Gerbel. Et mĂȘme si ce sont des verres dâentrĂ©e de gamme, ils proviennent tous de grands fabricants. »
Son conseil : sur le devis 100 % SantĂ© que les opticiens sont obligĂ©s dâĂ©tablir, vous trouverez les rĂ©fĂ©rences du verre que vous pourrez vĂ©rifier sur le site du ministĂšre de la SantĂ©. Vous saurez ainsi qui lâa fabriquĂ© si vous avez un doute. Parmi les principaux fabricants figurent le Français Essilor, sa filiale BBGR, lâAllemand Carl Zeiss, ou encore Hoya...
L'avis d'Amina Walter, directrice générale déléguée du comparateur LeLynx.fr.
Les assurĂ©s sociaux ont intĂ©rĂȘt Ă se pencher sur leur contrat de santĂ© complĂ©mentaire sâils ont des besoins spĂ©cifiques : consulter des mĂ©decins qui pratiquent des tarifs non conventionnĂ©s, se faire poser des implants dentaires ou se faire hospitaliser (dĂ©passements dâhonoraires, chambre individuelle...). Ils doivent vĂ©rifier que leur prise en charge sera optimale. Quitte Ă remettre en concurrence leur contrat sâil nâest pas assez protecteur. En plus des assurĂ©s dĂ©tenteurs dâun contrat individuel, certains salariĂ©s peuvent se livrer Ă lâexercice. Notamment ceux dont lâentreprise ne sâest pas encore pliĂ©e Ă lâobligation de mettre en place un contrat santĂ© collectif ou nâa retenu que des formules peu couvrantes. Il est possible de souscrire une assurance santĂ© complĂ©mentaire de leur propre chef ou Ă superposer Ă la premiĂšre pour parfaire leur protection.
Vous avez le droit de choisir des verres du « panier A » associĂ©s Ă des montures du « panier B » et inversement (voir tableau). « Dâailleurs, les trois quarts des Ă©quipements dĂ©livrĂ©s aujourdâhui sont mixtes , rĂ©vĂšle Alain Gerbel. Par exemple, certains choisissent une monture qui ne leur coĂ»te rien, mais optent pour des verres bĂ©nĂ©ficiant de traitements plus Ă©voluĂ©s : anti-lumiĂšre bleue pour ceux qui travaillent devant un Ă©cran, anti-buĂ©e ou antistatique (contre la poussiĂšre) pour les artisans ou les travailleurs de lâindustrie. »
Ă lâinverse, il est aussi possible de choisir de belles montures pour se faire plaisir et dây adjoindre des verres totalement pris en charge. Mais qui dit panachage dit reste Ă charge. En effet, votre remboursement dĂ©pendra, pour la partie hors 100 % SantĂ©, du niveau de prise en charge prĂ©vu dans votre contrat complĂ©mentaire. DâoĂč lâintĂ©rĂȘt de faire jouer la concurrence en demandant plusieurs devis auprĂšs de deux Ă trois opticiens.
Tous types : anti-lumiÚre bleue, anti-buée, anti-reflets, anti-rayures, polarisants...
Amincis, anti-reflets, anti-rayures (teintés dans certains cas)
Par verre : jusqu'à 235⏠par unifocal ; 260⏠par multifocal ; 340⏠par progressif
Par verre : selon les garanties de votre contrat
Par verre : selon les garanties de votre contrat
Par verre : jusqu'à 235⏠par unifocal ; 260⏠par multifocal ; 340⏠par progressif
Verres : selon les garanties de votre complémentaire santé
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