Attouchements sexuels sur la plage
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Attouchements sexuels sur la plage
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Une maman dénonce une agression sexuelle sur sa fille sur une plage à Alger
Société
30 Juin 2018 à 21:23
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Une fillette de 9 ans a subi des attouchements et une tentative de viol par un homme le mercredi 27 juin à la plage El Bahdja, dans la commune de Ain Benian, sur la côte ouest d’Alger, selon le témoignage de la mère de la victime recueilli par le Huff Post Algérie.
« Mercredi, vers 17H30, mes deux enfants s’amusaient sur la plage. D’habitude, je surveille de très près mes enfants mais j’ai manqué d’attention à ce moment-là. Je vois soudainement, une bête humaine, un homme chauve, édenté, par-dessus ma fille, qui criait et levait ses deux bras pour attirer mon attention », raconte au Huff Post la mère de la victime, en ajoutant que le même homme a récidivé avec deux autres enfants en l’espace de 30 minutes.
C’est la mère, affolée par la vue de l’agression de sa fille qui a secouru celle-ci avec l’aide d’un élément de la protection civile présent sur place.
« Je paniquais. Je me suis tout de suite mis à chercher mon autre enfant. Je l’ai retrouvé et je les ai rassemblés autour de moi », ajoute la mère.
L’homme décrit par la mère comme étant « chauve, édenté et grand », n’en était pas à son premier forfait puisque, selon elle, trois autres enfants ont subi des attouchements sexuels de sa part.
« Une fillette est venue me dire "Tata, tata, il m’a parlé à moi aussi, il m’a demandé de passer entre ses jambes », poursuit la mère, en ajoutant : » Une autre fille et un garçon m’ont à leur tour dit avoir été touchés par le même homme, avant d’être emmenés par leurs mères »
La mère de la victime a tenté d’alerter la police et la gendarmerie dès qu’elle a repris ses esprits mais « il n’y a aucun poste de police à la plage et celui de la gendarmerie était vide », selon elle.
Malgré le refus des mères des autres victimes de l’accompagner au poste de la gendarmerie, la mère de fillette a appelé le 10 55 et deux gendarmes sont arrivés à la plage 20 minutes plus tard.
Les deux gendarmes se sont « contentés d’un tour symbolique autour du lieu », affirme la mère. « Les gendarmes ont d’abord fermé le parking, interrogé quelques gens, avant de redescendre à la plage », dit-elle.
Se disant « révoltée par la passivité de la gendarmerie, la mère de Racha assure que les gendarmes « ont banalisé » l’acte odieux qu’a subi sa fille alors que selon elle, l’auteur est connu par les éléments de la protection civile.
« Lorsqu’ils sont intervenus pour délivrer Racha, les éléments de la Protection civile appelaient l’auteur de la tentative de viol par son prénom. Ils lui disaient, « Hocine, lâche-là, lâche la fille » », témoigne la maman de la victime selon laquelle les agents de la protection civile, interrogés sur l’identité de l’individu ont répondu qu’il s’agissait de « Hocine, le fou de la cité ». Une piste précise qui n’a pas intéressé les gendarmes, selon le Huff Post.
Les gendarmes venus sur la plage étant restés passifs, la mère de Racha s’est rendue au poste de gendarmerie le plus proche pour déposer une plainte contre « Hocine » mais là aussi, elle s’est heurtée à la passivité des gendarmes.
« Qu’est-ce qu’il y a ? Mais votre fille a l’air bien » ont répondu les gendarmes du poste selon la mère, en indiquant que ceux-ci lui ont demandé pourquoi elle n’était pas venue à la plage avec son mari.
La mère a par la suite été orientée vers le CHU Mustapha Pacha avec une réquisition médicale pour que sa fille soit examinée par un médecin-légiste, selon elle.
La mère s’est rendue à l’hôpital en compagnie de sa fille sans être accompagnée par la gendarmerie, anomalie dont elle ne s’est rendu compte qu’une fois en face des médecins qui ont examiné sa fille.
« Lorsque j’ai demandé à avoir le rapport du médecin-légiste, on m’a fait comprendre que c’est interdit sans la présence de la Gendarmerie. Ils m’ont dit qu’ils ne devaient déjà pas accepter la réquisition sans la présence d’un gendarme. Lorsque j’ai recontacté la brigade qui a reçu ma plainte pour avoir des explications, on m’a rétorqué « qu’ils n’avaient pas que cela à faire » », a-t-elle indiqué au Huff Post.
« Cet homme est encore libre, il sévit dans les autres plages, sans avoir été inquiété alors qu’il a été complètement décrit par les pompiers. Il est chauve, édenté, grand et s’appelle Hocine. Il est même un habitué des lieux, habitant dans un quartier adjacent », s’est indigné la maman de Racha.
Ce témoignage d’une tentative de viol ou d’attouchements sexuels sur des enfants sur les plages de la commune de Ain Beniane n’est pas le seul. Sur Facebook, d’autres témoignages rapportant des faits similaires ont été publiés dernièrement, dont un daté du vendredi 29 juin, décrivant une agression sexuelle sur une fillette de six ans sur la plage de la Madrague.
Ce n’est pas non plus le premier témoignage rapportant la passivité de gendarmes face à une plainte suite à une agression. Une jeune fille agressée alors qu’elle faisait du sport pendant Ramadan a affirmé que les gendarmes auxquels elle était allée se plaindre lui avaient répondu « pourquoi es-tu sortie faire un footing maintenant ? ».
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Le 6 juillet 2021, plage des Catalans à Marseille (Bouches-du-Rhône), un SDF jouant dans l'eau avec des adolescentes en a profité pour les agresser sexuellement. Il a été condamné.
Les trois victimes sont des adolescentes de 16 ans . Toutes ne se connaissent pas, mais leur mésaventure les rapproche : le 6 juillet 2021, plage des Catalans dans le 7e arrondissement de Marseille (Bouches-du-Rhône), Cherof Housine, un sans domicile fixe de 28 ans, les a agressées sexuellement .
Les témoignages des jeunes filles sont similaires. Elles ont dénoncé un comportement inquiétant de la part de cet individu qui, après les avoir attirées dans l’eau, a profité de jeux aquatiques pour commettre sur elles divers attouchements sexuels , revenant à la charge à chaque repousse. Lui n’a cessé de nier les faits , plaidant une méprise et des exagérations face aux magistrats.
L’audience du prévenu au tribunal, racontée par La Provence , s’est conclue par une condamnation : 14 mois de prison ferme et des indemnités allant de 1 000 à 3 000 euros à verser à chacune de ses trois victimes.
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Il y a quelques années j’allais régulièrement à la piscine avec une de mes amies, pour s’amuser, s’entraîner etc… un jour la piscine était un peu remplie et nous avons choisi un couloir avec déjà une nageuse dedans, elle devait avoir la cinquantaine donc on s’est dit que nos longueurs ne la dérangerait pas. Au fur et à mesure des couloirs entiers se sont vidés, cependant un homme a décidé de nous rejoindre. Entre 35 et 40 ans, grand et avec la carrure et l’équipement d’un nageur de haut niveau. Au début nous n’y prêtions pas attention. Mon amie et moi étions très bavardes, alors nous nous arrêtions souvent entre nos longueurs pour discuter, en nous collant au bord de la piscine grâce à une petite bordure où poser nos pieds. Agacé par notre position et voulant poursuivre sa nage, l’homme nous a demandé si nous pouvions nous écarter, ce que l’on a fait. Cependant, alors qu’il devait chercher à prendre appui sur le bord (c’est ce que je pensais), sa main est venu prendre appui sur mes côtes, juste sous mon sein. C’était un geste rapide qui m’a paralysée un bref instant, mais il est reparti presque aussitôt. Je n’en ai pas parlé tout de suite à mon amie, seulement quelques minutes après, alors que nous nous étions arrêtées de l’autre côté, il arriva vers nous à grande vitesse comme pour faire de bon chronos. Nous parlions face au bord, donc dos au reste du bassin, et lorsqu’il a voulu faire cette sorte de pirouette que font les nageurs pour repartir sans devoir se stopper, ses pieds n’ont pas choisi de pousser contre le mur, mais contre les fesses de mon amie. Elle a été aussi brusquée par cet acte que moi par sa capacité à faire comme si de rien n’était. Pas une excuse, un “j’ai pas fait exprès” ou “je ne vous avais pas vu”. On a convenu que ce type était vraiment étrange, pour ne pas dire louche, mais à ce moment aucune de nous n’avait envisagé que se soit intentionnel, mais plutôt qu’en tant que nageur expérimenté, il ne se souciait pas des autres. Nous avons décidé de faire quelques dernières longueurs mais j’appréhendais la règle du “Jamais deux sans trois”. A la fin de notre allé-retour nous nous sommes arrêtées une dernière fois, cette fois si face au reste du bassin. Voyant l’homme finir à son tour, nous nous sommes écartées de sa trajectoire. Seulement d’un coup, il a plongé, nous avons supposé que ses lunettes lui avait échappé, seulement sa tête a ressurgi d’un coup à quelques centimètres de moi, et sa main remontant pour agripper le bord n’a pas manqué d’effleurer mon genou pour remonter jusqu’à ma cuisse puis mon entrejambe. Cette fois ci j’ai senti tout mon corps tressaillir et mes cuisses se sont refermées d’un coup, il a vite retiré sa main et est reparti nager. J’ai juste expliqué à mon amie qu’il m’avait effleuré la jambe et l’ai pressée de sortir de ce bassin. On a continué de venir à la piscine mais nous choisissions toujours le couloir avec le moins de monde. C’est il y a moins d’un an que j’ai compris que cet homme était parfaitement conscient de ce qu’il faisait. Le fait est que nous avions à l’époque 14 et 15 ans, mais apparemment ça ne l’a pas dérangé plus que ça.
L'auteur de ce témoignage n'a pas souhaité révéler son identité
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Ce Monsieur a eu une façon très vulgaire de vous expliquer que c’était “son couloir”. En entreprise, ce comportement à l’égard des jeunes femmes ambitieuses est très fréquent. On n’entre pas dans le “co
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