Assez de lecture et plus de baise

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Assez de lecture et plus de baise

Visiblement, les jeunes ont arrĂȘtĂ© de ne penser qu'Ă  ça. | Charles via Unsplash





Société


sexualité


adolescence


jeunesse


vie sexuelle


masturbation


Avant de nous quitter, voici des contenus qui pourraient vous intéresser

Titiou Lecoq
— 25 janvier 2019 à 11h37
Le numĂ©ro de dĂ©cembre dernier de The Atlantic Ă©tait consacrĂ© Ă  la «rĂ©cession du sexe» . Le postulat de dĂ©part, c’est que les États-Unis vivraient une rĂ©cession du sexe, que les jeunes gĂ©nĂ©rations copuleraient moins que les prĂ©cĂ©dentes.
Si les chiffres exacts sont discutĂ©s par les spĂ©cialistes, tout le monde est d’accord sur le constat de fond (la sĂ©rie Sex Education serait-elle un programme financĂ© par les États pour relancer la vie sexuelle des ados?).
Et pourtant, on nous avait prĂ©dit que l’accĂšs plus facile au porno allait entraĂźner des gĂ©nĂ©rations de queutards et clitoris en folie, qui forniqueraient par tous les orifices dans une furie qui ne s’arrĂȘterait qu’avec la mort. Ensuite, on nous a dit que c’était bien le cas: regardez tous ces sites de rencontre qui sont comme des «supermarchĂ©s du sexe»; ils consomment du sexe, c'est rĂ©pugnant. Et d'aprĂšs des articles rĂ©cents, demain, nous serons tous et toutes dans des relations polyamoureuses BDSM.
Mais voilĂ , les chiffres disent l’inverse. Aux États-Unis, il y a dix ans, c’était pendant les annĂ©es lycĂ©e que la majoritĂ© des ados dĂ©couvraient les joies du coĂŻt (54%); dĂ©sormais, la proportion s’est inversĂ©e, la plupart quittent le lycĂ©e en Ă©tant vierges .
Et mĂȘme par la suite, les ados auraient moins de partenaires que la gĂ©nĂ©ration X (que l'on peut donc rebaptiser la gĂ©nĂ©ration «la vie n’a pas de sens mais on nique et aprĂšs on a peur d'avoir chopĂ© le sida donc merci l'angoisse») et 15% entrent dans l’ñge adulte sans avoir eu de rapport sexuel avec un autre ĂȘtre humain.
Mais attention, pas question de pavoiser, parce que l'activitĂ© sexuelle des personnes plus ĂągĂ©es est Ă©galement en baisse. La rĂ©cession sexuelle frappe tout le monde, mĂȘme si elle est plus frappante chez les jeunes.
En France, je n’ai pas trouvĂ© de chiffres dĂ©finitifs sur le sujet. On sait que l’ñge du premier rapport ne bouge plus depuis une dizaine d’annĂ©es (autour de 17 ans). Mais puisque le phĂ©nomĂšne s’accentue aux États-Unis et dans d’autres pays (Royaume-Uni, Australie, Finlande, sans parler du Japon, tout simplement sur le point de disparaĂźtre), j’ai tendance Ă  penser qu’il y a des chances pour que le mĂȘme phĂ©nomĂšne se produise chez nous.
Mais alors pourquoi cette baisse de la baise? On peut accuser Ă  peu prĂšs tout et n’importe quoi, mais l’enquĂȘte de The Atlantic insiste sur plusieurs points. D’abord, la diminution du nombre de couples, mariĂ©s ou non. Moins de couples = moins de sexe, contrairement Ă  ce qu’on aurait pu penser. Aux États-Unis, on estime que 60% des moins de 35 ans vivent en couple et le nombre de celles et ceux qui vivent chez leurs parents augmente (ce qui n’est jamais bon pour la vie sexuelle).
Autre point-clĂ©: la masturbation serait en progression, chez les hommes comme chez les femmes amĂ©ricaines. Intuitivement, j’aurais tendance Ă  penser qu’on en parle plus facilement, mais il faut se souvenir du nombre de gĂ©nĂ©rations que l'on a traumatisĂ©es avec ça, culpabilisĂ©es, et qui tentaient de se retenir. Le fait d’ĂȘtre rassurĂ©es sur l’inoffensivitĂ© de la pratique doit forcĂ©ment participer Ă  son dĂ©veloppement. Ma gĂ©nĂ©ration est sans doute celle de la «procrasturbation», soit se masturber pour reporter un truc Ă  faire, selon le nĂ©ologisme de Philip Zimbardo .
La masturbation prendrait trop de place, ce qui diminuerait le nombre de rapports sexuels avec autrui; sans que l'on parle pour autant d’addiction au porno, c'est simplement satisfaisant, plus facile et moins fatigant. Pourtant, mĂȘme si beaucoup semble encore l’envisager comme une activitĂ© sexuelle totalement indĂ©pendante du reste de la vie sexuelle, la masturbation peut ĂȘtre infiniment plus riche et pratiquĂ©e Ă  deux, comme l’explique trĂšs bien MaĂŻa Mazaurette .
Seraient Ă©galement en cause des faits connus de la vie moderne, au premier rang desquels la fatigue. Plusieurs Ă©tudes l’ont prouvĂ©: le manque de sommeil nuit Ă  l’activitĂ© sexuelle. Un mode de vie stressant Ă©galement, comme certains traitements mĂ©dicamenteux. Ce qui est frappant lĂ -dedans, c’est combien ce que l'on nous a prĂ©sentĂ© comme une pulsion inarrĂȘtable, incontrĂŽlable, fondamentale peut en rĂ©alitĂ© se rĂ©vĂ©ler fragile Ă  l’échelle de l’individu. Trop de boulot, un mauvais sommeil, du stress, une dĂ©pression hivernale et hop, finita la pulsion sexuelle.
Mais, et c'est trĂšs intĂ©ressant, cette rĂ©cession sexuelle aurait Ă©galement des causes positives . Peut-ĂȘtre baise-t-on moins simplement parce que l'on se force moins. D’abord, il y a les personnes asexuelles, qui peuvent plus facilement affirmer leur absence de besoin ou d’envie de vie sexuelle. Ensuite, il y aurait de plus en plus de gens qui dĂ©cident de faire un break et de vivre une pĂ©riode d’abstinence. Enfin, de façon plus ponctuelle, on (comprendre quand mĂȘme majoritairement les femmes) oserait plus simplement dire que non, pas ce soir –mĂȘme si on a encore beaucoup de travail Ă  faire de ce cĂŽtĂ©-lĂ .
Reste la problĂ©matique particuliĂšre des ados et trĂšs jeunes adultes. De l’avis gĂ©nĂ©ral, le numĂ©rique serait en cause. Je ne dis pas le porno, mais la vie numĂ©rique dans son ensemble. On sait qu’elles et ils sortent moins (ce qui rassure les parents), et que leur socialisation passe dĂ©sormais par les Ă©crans. Or moins de sorties = moins de rencontres IRL = moins de possibilitĂ©s de contacts physiques = moins de sexe.
S’y ajouterait la pression des parents, qui flippent pour l’avenir professionnel de leurs enfants et les poussent Ă  privilĂ©gier les Ă©tudes et les activitĂ©s plutĂŽt que de sortir avec des potes. Les ados ont simplement moins de temps pour ça.
Le numĂ©rique leur permet alors de compenser, de reconquĂ©rir un espace de libertĂ© perdu –mĂȘme si cela fonctionne dans les deux sens, et que le numĂ©rique les dĂ©motive Ă©galement Ă  sortir. Comme le dit l’un des jeunes de l’article, «ça ne remplace pas, mais ça nous suffit» . Sous cet angle-lĂ , Instagram ou Pornhub, mĂȘme combat, on assiste Ă  la victoire de la vie numĂ©rique.
On baise moins, d'accord, mais la seule vraie question qui vaille, c’est: est-ce vraiment une mauvaise nouvelle? Est-ce que cela signifierait forcĂ©ment que nous serions en mauvaise santĂ© sexuelle? Eh bien non. DĂ©jĂ , il faut absolument arrĂȘter de se mettre la pression sur le sujet. La question n'est pas «merde, je ne baise pas assez», mais «est-ce que je ressens de la frustration?». Ensuite, la diminution de la frĂ©quence des rapports ne signifie pas que notre vie sexuelle est appauvrie. On pratique peut-ĂȘtre moins frĂ©quemment des activitĂ©s sexuelles Ă  deux qu’il y a vingt ans, mais elle est davantage diversifiĂ©e.
Et au bout du compte, si on a des vies pourries qui nous coupent toute envie de niquer, ce n'est pas un problĂšme d'ordre sexuel, c'est un problĂšme de vie pourrie.
Ce texte est paru dans la newsletter hebdomadaire de Titiou Lecoq.
Une sélection personnalisée des articles de Slate tous les matins dans votre boßte mail.
Retrouvez chaque matin le meilleur des articles de korii, le site biz et tech par Slate.
Ça change du lit, mais c'est un dĂ©lit.

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— 10 aoĂ»t 2022

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et Efflam Sionneau
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Société


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adolescence


jeunesse


vie sexuelle


masturbation


Avant de nous quitter, voici des contenus qui pourraient vous intéresser

Titiou Lecoq
— 25 janvier 2019 à 11h37
Le numĂ©ro de dĂ©cembre dernier de The Atlantic Ă©tait consacrĂ© Ă  la «rĂ©cession du sexe» . Le postulat de dĂ©part, c’est que les États-Unis vivraient une rĂ©cession du sexe, que les jeunes gĂ©nĂ©rations copuleraient moins que les prĂ©cĂ©dentes.
Si les chiffres exacts sont discutĂ©s par les spĂ©cialistes, tout le monde est d’accord sur le constat de fond (la sĂ©rie Sex Education serait-elle un programme financĂ© par les États pour relancer la vie sexuelle des ados?).
Et pourtant, on nous avait prĂ©dit que l’accĂšs plus facile au porno allait entraĂźner des gĂ©nĂ©rations de queutards et clitoris en folie, qui forniqueraient par tous les orifices dans une furie qui ne s’arrĂȘterait qu’avec la mort. Ensuite, on nous a dit que c’était bien le cas: regardez tous ces sites de rencontre qui sont comme des «supermarchĂ©s du sexe»; ils consomment du sexe, c'est rĂ©pugnant. Et d'aprĂšs des articles rĂ©cents, demain, nous serons tous et toutes dans des relations polyamoureuses BDSM.
Mais voilĂ , les chiffres disent l’inverse. Aux États-Unis, il y a dix ans, c’était pendant les annĂ©es lycĂ©e que la majoritĂ© des ados dĂ©couvraient les joies du coĂŻt (54%); dĂ©sormais, la proportion s’est inversĂ©e, la plupart quittent le lycĂ©e en Ă©tant vierges .
Et mĂȘme par la suite, les ados auraient moins de partenaires que la gĂ©nĂ©ration X (que l'on peut donc rebaptiser la gĂ©nĂ©ration «la vie n’a pas de sens mais on nique et aprĂšs on a peur d'avoir chopĂ© le sida donc merci l'angoisse») et 15% entrent dans l’ñge adulte sans avoir eu de rapport sexuel avec un autre ĂȘtre humain.
Mais attention, pas question de pavoiser, parce que l'activitĂ© sexuelle des personnes plus ĂągĂ©es est Ă©galement en baisse. La rĂ©cession sexuelle frappe tout le monde, mĂȘme si elle est plus frappante chez les jeunes.
En France, je n’ai pas trouvĂ© de chiffres dĂ©finitifs sur le sujet. On sait que l’ñge du premier rapport ne bouge plus depuis une dizaine d’annĂ©es (autour de 17 ans). Mais puisque le phĂ©nomĂšne s’accentue aux États-Unis et dans d’autres pays (Royaume-Uni, Australie, Finlande, sans parler du Japon, tout simplement sur le point de disparaĂźtre), j’ai tendance Ă  penser qu’il y a des chances pour que le mĂȘme phĂ©nomĂšne se produise chez nous.
Mais alors pourquoi cette baisse de la baise? On peut accuser Ă  peu prĂšs tout et n’importe quoi, mais l’enquĂȘte de The Atlantic insiste sur plusieurs points. D’abord, la diminution du nombre de couples, mariĂ©s ou non. Moins de couples = moins de sexe, contrairement Ă  ce qu’on aurait pu penser. Aux États-Unis, on estime que 60% des moins de 35 ans vivent en couple et le nombre de celles et ceux qui vivent chez leurs parents augmente (ce qui n’est jamais bon pour la vie sexuelle).
Autre point-clĂ©: la masturbation serait en progression, chez les hommes comme chez les femmes amĂ©ricaines. Intuitivement, j’aurais tendance Ă  penser qu’on en parle plus facilement, mais il faut se souvenir du nombre de gĂ©nĂ©rations que l'on a traumatisĂ©es avec ça, culpabilisĂ©es, et qui tentaient de se retenir. Le fait d’ĂȘtre rassurĂ©es sur l’inoffensivitĂ© de la pratique doit forcĂ©ment participer Ă  son dĂ©veloppement. Ma gĂ©nĂ©ration est sans doute celle de la «procrasturbation», soit se masturber pour reporter un truc Ă  faire, selon le nĂ©ologisme de Philip Zimbardo .
La masturbation prendrait trop de place, ce qui diminuerait le nombre de rapports sexuels avec autrui; sans que l'on parle pour autant d’addiction au porno, c'est simplement satisfaisant, plus facile et moins fatigant. Pourtant, mĂȘme si beaucoup semble encore l’envisager comme une activitĂ© sexuelle totalement indĂ©pendante du reste de la vie sexuelle, la masturbation peut ĂȘtre infiniment plus riche et pratiquĂ©e Ă  deux, comme l’explique trĂšs bien MaĂŻa Mazaurette .
Seraient Ă©galement en cause des faits connus de la vie moderne, au premier rang desquels la fatigue. Plusieurs Ă©tudes l’ont prouvĂ©: le manque de sommeil nuit Ă  l’activitĂ© sexuelle. Un mode de vie stressant Ă©galement, comme certains traitements mĂ©dicamenteux. Ce qui est frappant lĂ -dedans, c’est combien ce que l'on nous a prĂ©sentĂ© comme une pulsion inarrĂȘtable, incontrĂŽlable, fondamentale peut en rĂ©alitĂ© se rĂ©vĂ©ler fragile Ă  l’échelle de l’individu. Trop de boulot, un mauvais sommeil, du stress, une dĂ©pression hivernale et hop, finita la pulsion sexuelle.
Mais, et c'est trĂšs intĂ©ressant, cette rĂ©cession sexuelle aurait Ă©galement des causes positives . Peut-ĂȘtre baise-t-on moins simplement parce que l'on se force moins. D’abord, il y a les personnes asexuelles, qui peuvent plus facilement affirmer leur absence de besoin ou d’envie de vie sexuelle. Ensuite, il y aurait de plus en plus de gens qui dĂ©cident de faire un break et de vivre une pĂ©riode d’abstinence. Enfin, de façon plus ponctuelle, on (comprendre quand mĂȘme majoritairement les femmes) oserait plus simplement dire que non, pas ce soir –mĂȘme si on a encore beaucoup de travail Ă  faire de ce cĂŽtĂ©-lĂ .
Reste la problĂ©matique particuliĂšre des ados et trĂšs jeunes adultes. De l’avis gĂ©nĂ©ral, le numĂ©rique serait en cause. Je ne dis pas le porno, mais la vie numĂ©rique dans son ensemble. On sait qu’elles et ils sortent moins (ce qui rassure les parents), et que leur socialisation passe dĂ©sormais par les Ă©crans. Or moins de sorties = moins de rencontres IRL = moins de possibilitĂ©s de contacts physiques = moins de sexe.
S’y ajouterait la pression des parents, qui flippent pour l’avenir professionnel de leurs enfants et les poussent Ă  privilĂ©gier les Ă©tudes et les activitĂ©s plutĂŽt que de sortir avec des potes. Les ados ont simplement moins de temps pour ça.
Le numĂ©rique leur permet alors de compenser, de reconquĂ©rir un espace de libertĂ© perdu –mĂȘme si cela fonctionne dans les deux sens, et que le numĂ©rique les dĂ©motive Ă©galement Ă  sortir. Comme le dit l’un des jeunes de l’article, «ça ne remplace pas, mais ça nous suffit» . Sous cet angle-lĂ , Instagram ou Pornhub, mĂȘme combat, on assiste Ă  la victoire de la vie numĂ©rique.
On baise moins, d'accord, mais la seule vraie question qui vaille, c’est: est-ce vraiment une mauvaise nouvelle? Est-ce que cela signifierait forcĂ©ment que nous serions en mauvaise santĂ© sexuelle? Eh bien non. DĂ©jĂ , il faut absolument arrĂȘter de se mettre la pression sur le sujet. La question n'est pas «merde, je ne baise pas assez», mais «est-ce que je ressens de la frustration?». Ensuite, la diminution de la frĂ©quence des rapports ne signifie pas que notre vie sexuelle est appauvrie. On pratique peut-ĂȘtre moins frĂ©quemment des activitĂ©s sexuelles Ă  deux qu’il y a vingt ans, mais elle est davantage diversifiĂ©e.
Et au bout du compte, si on a des vies pourries qui nous coupent toute envie de niquer, ce n'est pas un problĂšme d'ordre sexuel, c'est un problĂšme de vie pourrie.
Ce texte est paru dans la newsletter hebdomadaire de Titiou Lecoq.
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CĂ©cile Fournier
— 11 aoĂ»t 2022 — Temps de lecture : 4 min

Denis Pessin
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Romanos Gkotzos
et Efflam Sionneau
— 10 aoĂ»t 2022 — Temps de lecture : 5 min

Brisée avec les bottes assez de lecture et plus de baise
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Source : http://www.pornocrados.com/


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Secrétaire allemande fait son travail assez de lecture et plus de baise
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Source : http://www.pornomaniac.fr/

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