Arbitre sur le terrain pute aux vestiaires
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Publié le
28/11/2017 à 08:55
| Mis à jour le
22/02/2018 à 22:05
L’avocat référent de l’Unaf pour la région déplore l’augmentation des cas d’agression d’arbitres.
© (Photo archives NR)
Un joueur de foot qui s’en prend à l’arbitre du match ? Ce n’est pas rare. La preuve encore au tribunal la semaine dernière. Jugement le 21 décembre.
La semaine dernière, le tribunal s’est penché sur un dossier qui n’aurait jamais dû sortir des limites d’un terrain de foot. Le 28 mai dernier pourtant, lors de la rencontre entre deux équipes de promotion d’honneur, celle de La Ville-au-Dames et du Tours FC 3, l’histoire dérape.
L’arbitre de la rencontre est bénévole, étudiant à Orléans, nous explique Jérôme Damiens-Cerf, avocat à Tours et référent régional de l’Union nationale des arbitres de football (lire ci-dessous), en charge du dossier. Pendant la rencontre, un joueur de La Ville-aux-Dames demande un penalty. L’arbitre refuse. Le joueur l’insulte en retour. Et l’arbitre sort un carton rouge. Le joueur doit sortir du terrain. Il ne l’entend pas ainsi et se précipite sur l’arbitre avant de lui asséner trois coups sur la tête. Nous sommes à la 76e minute.
Le joueur assure qu’il n’y a pas eu contact physique, mais l’arbitre assistant a déposé devant les gendarmes en indiquant qu’il avait bien vu un coup de tête d’une violence rare, et deux autres gestes de coups de tête sans assurer qu’il y ait eu contact.
L’arbitre a déposé plainte. Et s’est présenté aux urgences à Orléans : les contusions sur le front et le traumatisme crânien lui valent trois jours d’incapacité totale de travail (ITT). Trois jours plus tard, il est examiné à l’institut médico-légal d’Orléans. L’ITT est alors fixée à un jour pour un traumatisme crânien simple.
Le joueur mis en cause est entendu. S’il reconnaît les injures, il conteste les violences. A l’audience devant le tribunal correctionnel statuant avec un juge unique, le procureur de la République a requis une peine de quatre mois de prison avec sursis simple. Le jugement, mis en délibéré, sera rendu le 21 décembre.
Journaliste, rédaction de Loir-et-Cher
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28/11/2017 à 08:55
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L’avocat référent de l’Unaf pour la région déplore l’augmentation des cas d’agression d’arbitres.
© (Photo archives NR)
Un joueur de foot qui s’en prend à l’arbitre du match ? Ce n’est pas rare. La preuve encore au tribunal la semaine dernière. Jugement le 21 décembre.
La semaine dernière, le tribunal s’est penché sur un dossier qui n’aurait jamais dû sortir des limites d’un terrain de foot. Le 28 mai dernier pourtant, lors de la rencontre entre deux équipes de promotion d’honneur, celle de La Ville-au-Dames et du Tours FC 3, l’histoire dérape.
L’arbitre de la rencontre est bénévole, étudiant à Orléans, nous explique Jérôme Damiens-Cerf, avocat à Tours et référent régional de l’Union nationale des arbitres de football (lire ci-dessous), en charge du dossier. Pendant la rencontre, un joueur de La Ville-aux-Dames demande un penalty. L’arbitre refuse. Le joueur l’insulte en retour. Et l’arbitre sort un carton rouge. Le joueur doit sortir du terrain. Il ne l’entend pas ainsi et se précipite sur l’arbitre avant de lui asséner trois coups sur la tête. Nous sommes à la 76e minute.
Le joueur assure qu’il n’y a pas eu contact physique, mais l’arbitre assistant a déposé devant les gendarmes en indiquant qu’il avait bien vu un coup de tête d’une violence rare, et deux autres gestes de coups de tête sans assurer qu’il y ait eu contact.
L’arbitre a déposé plainte. Et s’est présenté aux urgences à Orléans : les contusions sur le front et le traumatisme crânien lui valent trois jours d’incapacité totale de travail (ITT). Trois jours plus tard, il est examiné à l’institut médico-légal d’Orléans. L’ITT est alors fixée à un jour pour un traumatisme crânien simple.
Le joueur mis en cause est entendu. S’il reconnaît les injures, il conteste les violences. A l’audience devant le tribunal correctionnel statuant avec un juge unique, le procureur de la République a requis une peine de quatre mois de prison avec sursis simple. Le jugement, mis en délibéré, sera rendu le 21 décembre.
Journaliste, rédaction de Loir-et-Cher
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