Apaiser le beau-fils
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Apaiser le beau-fils
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En cas de conflit, comment se détacher de nos enfants adultes ? Ou comment apprendre à ne plus leur en vouloir ?
Nombreuses sont les personnes qui m’écrivent, des mères en particulier, pour me relater des conflits avec leur progéniture… et la grande détresse où cela les plonge…
Évidemment, la vraie question est : Comment résoudre les conflits avec mes enfants ?
Je vous donne les grandes lignes de mes réponses. Toutes ne vont pas vous concerner. Prenez juste ce qui fait mouche en vous.
Sachez, en préalable, qu’en tant que thérapeute et écrivain, j’ai entendu de très nombreux récits de vie, recueilli de très nombreux chagrins, consolé tour à tour tou(te)s les protagonistes de ces drames familiaux. Car de la souffrance, il y en a, et de tous côtés.
Vous souffrez en tant que parents, la désolation de vos jeunes est aussi grande que la vôtre.
Alors, oui, certain(e)s jouent les fortiches, les enfantins "même pas mal" peuvent être proférés, mais cela ne tient pas devant un peu de compassion. Chacun(e), au fond de lui, préférerait une relation sereine. Oui, même celles et ceux qui semblent muré(e)s et prétendent le contraire. Surtout celles et ceux-là.
Ne perdez jamais espoir. Le chemin de la réconciliation peut être très long, mais il est toujours possible. Croyez-le pour avancer. Même après des décennies de silence et bouderie, d’acrimonie et rejet... un rapprochement est réalisable.
[Pour parler de vos enfants, quel que soit leur âge, je dirai volontiers, vos jeunes , étant entendu que lesdit(e)s jeunes peuvent avoir l’âge de la retraite !]
Ce texte est écrit à l’intention des parents mais il peut éclairer des jeunes sur ce qui se tricote en eux/elles et chez leurs parents. N’hésitez donc pas à le transmettre.
Dans un premier temps, je vous convie à changer de regard, sur la relation, sur votre jeune, et ce qui l’anime...
et pour commencer sur les relations affectives, en général.
Soif d’absolu
Oui, on vous a fait croire que l’amour était sans nuage, mais les relations saines passent par des désaccords. Cessez de croire qu’elles doivent être linéaires - c’est une vision tout à fait erronée. Elles font du yoyo et c’est normal, surtout quand elles sont mal embringuées.
De plus, nous sommes tous et toutes en interrelation : et les émotions se communiquent de l’un(e) à l’autre, surtout entre proches et il est difficile de rester calme et détendu(e) quand une personne de votre entourage est en colère. Vous entrez immanquablement en résonance, et vice-versa.
Quel fouillis ! que ces relations ! Nous sommes loin de la vision lisse et sereine !
Alors lâchez votre soif d’absolu. Elle vous freine... et vous dessert.
Et puis, abandonnez également l’illusion que vous auriez une quelconque prérogative sur la vie de votre jeune.
Vos enfants ne sont pas vos enfants
Vous avez pu le croire durant toute leur enfance, à cause de leur dépendance affective et matérielle. Mais passé un certain âge, votre sollicitude a sans doute dépassé les bornes, et est devenue prise de contrôle sur vos jeunes adultes.
Vos enfants ne sont pas vos enfants dit Khalil Gibran.
Dans le meilleur des cas, vous le réalisez tout(e) seul(e), ou vos jeunes vous en informent avec gentillesse mais fermeté, mais parfois, cela ne se passe pas ainsi….
Et vous voilà ébahi(e) du rejet, parfois véhément, que manifestent vos jeunes. Un peu comme les patrons paternalistes du XIXè siècle qui s’effaraient de la rogne de leurs ouvriers/ouvrières pourtant chouchouté(e)s avec bienveillance : fourniture de logement, prise en charge des soins… mais... liberté de penser quasi nulle…
Après tout ce que j’ai fait pour eux/elles ! Ah vous connaissez cette phrase ?! Tiens tiens ! En fait, tous les parents rabroué(e)s l’ont un jour prononcée ou si fortement pensée ! Car être parent, bien sûr, c’est - personne ne vous contredira - faire des sacrifices, en temps, en argent, parfois en choix de vie... Et c’est tellement naturel que, en général, on le fait de bon coeur... Mais cela peut aussi susciter un peu d’aigreur. Et ressortir à des moments où ça frotte... Il ne faudrait jamais mettre sa vie de côté pour être parent.
D’autant plus que votre jeune est désormais occupé(e) à sa propre vie. Et que vous êtes invité(e) à - voire sommé(e) de - reprendre votre indépendance !
Quittez le centre du monde
Peut-être votre fils/fille est-il/elle encore votre unique centre d’intérêt, mais acceptez de ne pas être son seul soleil. .
Il/elle ne vous a pas abandonné(e), il/elle a bâti sa belle vie professionnelle, personnelle, amoureuse.… Ses choix de vie ne sont pas ceux que vous auriez espérés, ceux que vous aviez imaginés ?
Ses décisions, la plupart du temps, ne sont pas contre vous, mais pour lui/elle. Elles ne sont basées que sur ce qui, à ses yeux, est important pour lui/elle. Et il/elle est souvent sidéré(e) que cela vous porte ombrage ou même vous fasse réagir.
Alors ses réactions peuvent vous sembler violentes, mais il/elle défend juste ses choix de vie... Mettez-vous en tête que ce ne sont pas de mauvais choix, ce sont SES choix.
D’ailleurs, il/elle n’est pas animé(e) que par la colère...
Ce n’est pas que de la colère
Il arrive fréquemment que derrière la colère se tapisse la peur : Votre jeune n’aime pas vous voir flageoler, et encore moins tomber. Si dans votre propre vie, vous lui paraissez fragile, il est probable qu’il/elle ait peur pour vous. Ou encore de la déception s’il considère que vous perdez le fil de votre vie, vous encroûtant dans une vie blême et résignée... Et c’est cette peur ou ce chagrin qui le/la sort de ses gonds... De la colère ? oui, mais d’amour , ce qui fait une énorme différence...
Combien de personnes, par exemple, se mettent en colère contre leurs parents âgé(e)s juste parce que c’est insupportable de voir ses proches décliner.
Avez-vous toujours été une femme forte/un homme de caractère ? Si vous avez toujours joué les fortiches, votre entourage (dont vos enfants) panique à vous voir vaciller...
Et si vous n’avez pas dévissé votre piédestal, il est probable que vos jeunes aient juste peur d’être englouti(e)s par votre détresse.
Selon moi, tout cela n’est que la preuve de cet amour…
Votre jeune est incontestablement excessif/ve. Mais c’est qu’il/elle ne sait pas comment réagir autrement. (Euh, au passage, dans vos propres réactions, ne sentez-vous pas aussi de la violence ? Dans vos jugements sur sa façon de mener sa vie, par exemple…)
Voyez une preuve de son amour. Vous ne compteriez pas pour elle/lui, elle/il serait moins brutal(e), moins définitif/ve. (Idem pour vos réactions à vous, cela va sans dire (sourire))
Ce n’est pas que de la colère contre vous
Il est, par ailleurs, assez fréquent d’être un excellent punching-ball pour ses enfants.
Et même de "prendre" pour l’autre parent, ressenti(e) comme plus faible. On a du mal, par exemple, à en vouloir à "la victime" d’une séparation, et il est plus facile de passer sa colère contre la personne qui fait voler le couple parental en éclats... celle qui décide de partir. Aux yeux d’un enfant, c’est elle qui fragilise son équilibre, même bancal... L’enfant a du mal à accepter qu’il y ait deux responsables, deux chagrins...
Il est possible aussi, au passage d’un deuil, d’être pris(e) à partie dans la violence du chagrin, et d’essuyer la colère que le/la disparu(e) ne peut recevoir...
Gardez cela à l’esprit quand ça explose.
Vous ne savez pas, vous ne saurez peut-être jamais, quelles sont les racines de sa colère.
L’important est de savoir que la complexité de l’âme humaine peut sans doute atténuer le verdict qui vous concerne...
Prenez la dispute au sérieux, bien sûr, car vous n’êtes probablement pas complètement dédouané(e), il vous reste évidemment votre part de responsabilité mais je souhaite que cette petite pensée desserre un peu l’étau qui étreint parfois votre coeur.
Et ce n’est pas tout...
L’envie de vous plaire
Cela peut vous étonner - et assurément estomaquer, dans un premier temps, l’intéressé(e) - mais votre jeune a sans doute toujours envie de vous plaire. Je rencontre régulièrement des personnes, même âgées, qui ont ce terrible besoin, oui, encore ! d’avoir l’approbation de leurs aîné(e)s...
Pensez que durant toute son enfance, lors ces années dites indélébiles, l’enfant guette - en tremblant peut-être - des marques d’estime, de considération... d’amour de la part de ses adultes. C’est comme une empreinte ou un tic que nous aurions engrangé dans notre enfance. Difficile de s’en défaire. Surtout si on n’en est pas conscient(e).
Les jeunes en rupture peuvent être empoisonné(e)s de ressentir encore ce besoin ! et s’en défendre avec véhémence !
Mais... binez votre propre jardin : scrutez-vous attentivement vous-même. Je ne suis pas certaine que beaucoup d’entre nous en soient totalement dégagé(e)s...
Bon, ce n’est pas épouvantable, c’est. Et en tenir compte peut grandement alléger le fardeau...
Oui, vous êtes responsable. Mais pas coupable
Si votre jeune a tant besoin de reconnaissance, vous y êtes sans doute pour quelque chose...
Oui, vous êtes responsable, en partie, de qui il/elle est devenu(e). Vous ne l’avez pas encouragé à suivre son étoile, vous ne lui avez pas donné confiance en lui/elle, vous n’arrivez pas à le considérer comme un(e) adulte, et voulez toujours diriger sa vie… etc. Vous compléterez la liste, elle est parfois interminable…
Responsable ne veut pas dire coupable ! Vous avez en tant que parent fait du mieux que vous pouviez. Avec le bagage que vous-même aviez reçu de l’étage du dessus. Parfois bien pire que celui dont vous avez tenté d’équiper vos propres enfants. Alors, si procès il y a, il faudrait aussi convoquer toutes les générations antérieures. Vous auriez baigné dans l’amour inconditionnel, on vous aurait appris à gérer vos peurs, à faire confiance en la vie, il y a de très fortes chances pour que vous ayez donné une éducation très différente à votre progéniture, spa ?
Adulte !
Quand des adultes de tous âges viennent se plaindre à moi de leurs parents, je les écoute toujours avec beaucoup d’attention. Je suis bien placée pour savoir qu’il existe, pour le moment, très peu de personnes à pouvoir entendre la colère qu’on éprouve parfois contre ses parents. Elle est considérée comme une colère illicite.
Alors je suis là pour elles/eux, car c’est une réelle souffrance. Je les console.
Mais vient toujours un moment - parfois après plusieurs séances ou courriels - quand le sac est vidé, où je leur dis : Et maintenant ? Que faites-vous de votre vie ? Vous m’avez raconté ce que votre mère/père en a fait durant votre jeunesse, mais désormais, c’est vous qui dirigez, non ?
Curieusement, ces phrases, en leur rendant leur pouvoir, les chahutent dans un premier temps, puis leur donnent une force incroyable. Il ne s’agit plus de se poser en victime mais en acteur/trice !
Plus que jamais, vous devez vous chouchouter ! Déjà en temps normal, mais là, en cette période de souffrance, cela devient primordial ! Ne minimisez pas votre émotio
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