Ange au corps superbe donne tout ce qu'elle a

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Ange au corps superbe donne tout ce qu'elle a
Texte établi par [s. n.], 1803 ( p. 1 - 113 ).
book Le Diable au corps Docteur Cazzoné 1803 V SeptiÚme partie Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu Nerciat - Le Diable au corps, 1803.djvu/9 1-113 
NICOLE , que nous avons laissĂ©e enfermĂ©e chez elle, boudant, dĂ©barrassĂ©e de ses tresses, mais non tout-Ă -fait encore des vapeurs de son Malaga soporifique, s’était, malgrĂ© son chagrin, laissĂ©e aller au sommeil. — Il pouvait y avoir environ deux heures qu’elle reposait et l’effet du breuvage tendait assez pour lors, Ă  sa fin, pour que le bruit que faisait quelqu’un se fit entendre : on grattait et frappait alternativement Ă  la porte.
(sentant
que tout pourrait bien n’ĂȘtre pas dit encore)
(Elle est dĂ©ja dans le cas de s’en appercevoir)
LE CHEVALIER , sautant à bas du lit

(Il lui fait toucher ses génitoires.)
(Pendant ce couplet la
Marquise a sonné.)
(De la Laitiere et les Chasseurs .)
LA MARQUISE , se gĂȘnant pour ne pas rire.
LA MARQUISE , lui souriant et lui tendant la main.
(Un Laquais vient remettre Ă  la Marquise
un billet.)
LA MARQUISE , ouvre le billet, le lit avec attention, hoche la tĂȘte et dit en souriant :
LA COMTESSE , à son amie, d’un ton espiegle.
(La Marquise se leve ; il ajoute :)
BELAMOUR , s’adressant Ă  tout le monde avec une extrĂȘme agitation.
LA MARQUISE , Ă  Belamour, avec effroi.
LA COMTESSE , avec feu, et d’un ton sĂ©rieux.
(Il fait la grimace de quelqu’un
qui souffre beaucoup.)
(Ces Dames s’approchent de
la croisée.)
LA COMTESSE , une lunette Ă  la main.
LA COMTESSE , lui sautant la premiere au cou.
LA MARQUISE , raconte en peu de mots, ce qu’on en a lu dans l’argument par lequel dĂ©bute cette partie.
LA COMTESSE , qui a disparu un moment quand Dupeville est parti, rentre et entend qu’on parle d’elle.
LA COMTESSE , haussant les Ă©paules.
LA COMTESSE , courant lui mettre la main sur la bouche.
LE COMTE , les yeux fixés sur Félix.

aboutissans: aboutissants
abymera: abĂźmera
accolle: accole
accollent: accolent
accollés: accolés
alongera: allongera
alongés: allongés
amazonne: amazone
amusans: amusants
annulla: annula
anti-pénultieme: ante-pénultiÚme
apellé: appelé
appellait: appelait
appellasse: appelasse
appellés: appelés
arcboutent: arc-boutent
artere: artĂšre
assiege: assiĂšge
athmosphere: atmosphĂšre
baisottant: baisotant
ballotement: ballottement
balottent: ballottent
basanné: basané
beaume: baume
bénefice: bénéfice
blasphĂȘmĂ©: blasphĂ©mĂ©
bonbonnieres: bonbonniĂšres
bonhommie: bonhomie
boutonniere: boutonniĂšre
braĂźment: braiment
cabaretiere: cabaretiĂšre
calmerent: calmĂšrent
cannevas: canevas
cantarides: cantharides
capuciniere: capuciniĂšre
carricature: caricature
cavaliere: cavaliĂšre
cedes: cĂšdes
charybde: Charybde
clystere: clystĂšre
complétent: complÚtent
concertans: concertants
condon: condom
confrairie: confrérie
consolerent: consolĂšrent
contretems: contretemps
coûteau: couteau
cratere: cratĂšre
crĂȘme: crĂšme
croupieres: croupiĂšres
crud: cru
cu-blanc: cul-blanc
dansans: dansants
débarassez: débarrassez
débutans: débutants
déçà: deçà
décéla: décela
dégaßner: dégainer
dégénere: dégénÚre
déjeûne: déjeune
délà: delà
delire: délire
dénater: dénatter
desirés: désirés
détournerent: détournÚrent
dévanciere: devanciÚre
discrete: discrĂšte
distilent: distillent
doublerent: doublĂšrent
drĂč: dru
Ă©bene: Ă©bĂšne
éberger: héberger
Ă©chellon: Ă©chelon
Ă©cuyere: Ă©cuyĂšre
Ă©cuyeres: Ă©cuyĂšres
effervescense: effervescence
emmaillotté: emmailloté
energumene: Ă©nergumĂšne
engence: engeance
ennuiée: ennuyée
Ă©norgueillir: enorgueillir
entremĂȘt: entremet
erremens: errements
espiegle: espiĂšgle
espieglerie: espiĂšglerie
espiéglerie: espiÚglerie
Ă©tendart: Ă©tendard
ĂȘtiez: Ă©tiez
Ă©tincellant: Ă©tincelant
Ă©tonnemment: Ă©tonnement
Ă©veillerent: Ă©veillĂšrent
exalerez: exhalerez
excedes: excĂšdes
facheux: fĂącheux
faĂŻance: faĂŻence
fatigans: fatigants
fémelle: femelle
fermiere: fermiĂšre
fidélement: fidÚlement
fonderent: fondĂšrent
fripponne: friponne
fripponnerie: friponnerie
fripponnes: friponnes
frippons: fripons
gaiment: gaiement
galoppent: galopent
gentilhommiere: gentilhommiĂšre
grapin: grappin
grenadierement: grenadiĂšrement
grosssiérement: grossiÚrement
grouppée: groupée
grouppées: groupées
grouppes: groupes
guĂȘtĂ©: guĂȘtĂ©
halete: halĂšte
here: hĂšre
homasse: hommasse
houbereau: hobereau
houssard: housard
hyatus: hiatus
imposans: imposants
inamollissable: inamolissable
in-promptu: impromptu
jeterait: jetterait
jettait: jetait
Jokey: Jockey
journalieres: journaliĂšres
joûteur: jouteur
larmoyans: larmoyants
légerement: légÚrement
louerent: louĂšrent
marquans: marquants
matrĂŽne: matrone
meurtriere: meurtriĂšre
mirmidons: myrmidons
molesse: mollesse
monnoyés: monnayés
naguere: naguĂšre
natent: nattent
noyent: noient
occasionnerent: occasionnĂšrent
Odalique: Odalisque
opiniùtrément: opiniùtrement
ortographe: orthographe
ĂŽtage: otage
ouvriere: ouvriĂšre
palfrenier: palefrenier
papillotte: papillote
papillottes: papillotes
parderriere: par-derriĂšre
pardessous: par-dessous
pénétre: pénÚtre
pénetrent: pénÚtrent
perdans: perdants
persifflant: persiflant
persiffle: persifle
persiffler: persifler
persiffleur: persifleur
phénomenes: PhénomÚnes
pietre: piĂštre
piquerent: piquĂšrent
piquotait: picotait
piquures: piqûres
pisaller: pis-aller
plattement: platement
plattes: plates
ploye: ploie
portiere: portiĂšre
pratiquable: praticable
primĂČ: primo
prodiguerent: prodiguĂšrent
profere: profĂšre
pronostiquerent: pronostiquĂšrent
quadrupedes: quadrupĂšdes
quatorzieme: quatorziĂšme
quatres: quatre
rable: rĂąble
raffolle: raffole
raffollé: raffolé
rafoller: raffoler
ragoûtans: ragoûtants
rappellais: rappelais
rappellée: rappelée
ratrappera: rattrapera
ravissemens: ravissements
recelent: recĂšlent
recéler: receler
redingotte: redingote
réfroidie: refroidie
renouvellaient: renouvelaient
renouvellé: renouvelé
répetent: répÚtent
reprennait: reprenait
révele: révÚle
reverberes: réverbÚres
ruissele: ruisselle
rum: rhum
sanglotte: sanglote
sechent: sĂšchent
secondĂČ: secondo
sententieux: sentencieux
serremens: serrements
servans: servants
sifle: siffle
somnifere: somnifĂšre
soudoye: soudoie
soufflettée: souffletée
souleve: soulĂšve
stimulans: stimulants
substanciel: substantiel
substituerent: substituĂšrent
suppot: suppĂŽt
symmétriquement: symétriquement
tatĂąt: tĂątĂąt
tĂątone: tĂątonne
témoignerent: témoignÚrent
testamment: testament
tetonniere: tétonniÚre
tettons: tétons
théatral: théùtral
théatrale: théùtrale
theme: thĂšme
thermometre: thermomĂštre
tiede: tiĂšde
tiraillemens: tiraillements
toĂźt: toit
tolere: tolĂšre
troquerent: troquĂšrent
trotoirs: trottoirs
tĂ»: tu
userent: usĂšrent
veuilliez: veuillez
vilainie: vilenie
vĂźtres: vitres
vuidé: vidé
vuidée: vidée
vuidons: vidons


DerniĂšre modification il y a 3 ans par Cunegonde1


Q ui donc Ă©taient ces deux Cavaliers survenus si tard
avec la petite Comtesse de Motte-en-feu chez notre Marquise,
et qui furent témoins du malheureux échec arrivé,
dans la chambre de Nicole, à la barbe d’Hilarion ? —
La suite de ces aventures, cher Lecteur, vous fera connaĂźtre
ces deux personnages qui ne vous sont pas, au
surplus, absolument Ă©trangers.

Quelqu’un. — Ouvrez, s’il vous plaüt ?

(Point de réponse
 Un moment de silence, on
gratte
 on frappe
)

Ah ! race de vipere ! si j’ouvrais, ce serait
pour te frotter comme il faut. Dis donc,
infùme bardache, as-tu juré de ne me laisser
aucun repos ?


Va, triple-gueux. Va-t-en emboudiner le
derriere de ton excrĂ©ment de capucin. — Va,
seringue de Satan !


Jé né suis pas cé qué bous pensez. Au
contraire


Gredins ! ne me forcez pas à me lever. —
Vous avez beau, maudits embrenĂ©s, ĂȘtre lĂ 
deux pour chercher Ă  me faire piece. Je me
fous de vous.

HĂ©, sandis ! C’est pour avoir cet honnur-lĂ 
qué jé viens. Jé né demande rien autre


Cette plaisanterie faisait un d’autant plus mauvais effet,
Ă  travers la noire humeur dont Nicole Ă©tait pour le
moment dominée, que Belamour, assez facétieux personnage,
gasconnait parfois avec beaucoup d’agrĂ©ment,
et pour lors prononçait exactement comme la personne
qui se trouvait Ă  cette porte. Comme, au surplus, la voix
se voilait à dessein et ne donnait de son qu’autant qu’il
en fallait pour ĂȘtre entendue, nulle diffĂ©rence assez frappante
pour qu’on pĂ»t ĂȘtre sĂ»r que ce causeur n’était
point Belamour. — En consĂ©quence, plus de rĂ©plique
du dedans : dehors, on continue de gratter. — Soudain
la porte s’ouvre.

Nicole s’était levĂ©e doucement, avait pris la pelle de
sa cheminĂ©e, et se ruant en mĂȘme-tems dans le corridor,
croyait bien, en alongeant un grand coup de
pelle, assommer Ă  travers les tĂ©nebres, l’un de ces insolens
mystificateurs, qu’elle y supposait. Elle avait fait
avec la clef un lĂ©ger bruit avant que la porte ne s’ouvrĂźt.
Elle jugeait donc que ces petits Messieurs auraient un
peu reculé : dans ce cas, il convenait qu’elle avançùt
pour les atteindre. — Mais, au contraire, le pacifique
visiteur bien persuadĂ© que, si l’on se levait, c’est qu’on
Ă©tait dĂ©trompĂ©e, et qu’on ouvrait d’ amitié ; ce personnage,
dis-je, loin de s’éloigner, se serrait contre la
porte, et par bonheur pour son crĂąne, il en Ă©tait si prĂšs
que le terrible coup de pelle l’outre-passa ; frappant la
muraille à faux, il n’eut aucun mal : au contraire, un
corps tout de charmes se précipitant sur le sien, il se
trouva face à face, n’eut qu’un bras à jeter pour assujettir
la soubrette, qui, d’ailleurs, surprise ainsi, faillit se
trouver mal de frayeur, et lĂącha sa pelle, qui fit un
bruit diabolique en bondissant sur des carreaux de marbre.
Alors :

Hé donc ! tout doux, charmante lutine.
Honni soit qui viendrait céans pour vous faire
du mal.

Ce qui prouvait, en effet, les bénignes intentions du
noctambule embrasseur, c’est que, tout en les annonçant
de bouche, il les justifiait, titillant déja, de la main
qu’il avait libre, un point privilĂ©giĂ© que, chez. Nicole,
on ne pouvait toucher sans qu’aussi-tĂŽt on Ă©teignit dans
son cƓur toute colĂ©rique passion. — Ô puissance de cette
ravissante insulte ! Soudain, muette pour les injures,
souple dans les bras inconnus qui la pressent et l’amusent ;
ne cherchant nullement Ă  s’en dĂ©gager, mais bien
plutÎt fléchissant, sans y penser, les genoux et se renversant
quelque peu
 Quelle ouverture ne donne-t-elle
pas aux explications qu’on peut ĂȘtre dans le cas de lui
donner à-propos d’une aussi singuliere visite ! Elle est au
fait de son objet quand un long, gros, dur et brûlant
boule-joie vient s’emparer du poste qu’un doigt habile
avait préalablement sillonné. Elle est au fait, car on
l’a mis tout entier, et c’est alors seulement que tout ce
qu’elle sait
 c’est que ce n’est point celui de Belamour.

Sachons donc ce que tout ceci pourra
devenir.

                  (Un baiser lui ferme la bouche ; elle est
soulevĂ©e : on l’emporte dans la chambre.

                  (dit-elle.) En effet, on va trébucher
contre un lit ; on l’y renverse ; et, zag-zag , en deux
coups de reins le demi-viol est consommé.

                  (dit-elle en soupirant ;) elle croit apparemment
que c’est là tout ce qu’on lui destine : mais elle se trompe :
le charme de la premiere accolade est à peine dissipé, que
dĂ©ja s’y lie celui d’une seconde.


fait-il bon n’ĂȘtre pas rĂ©veillĂ©e
pour rien.

                  Et la voilà, d’un cƓur !
 à la besogne,
qui est bientÎt achevée.


nous ne
sommes pas au mieux de cette maniere : puisque
le diable s’en mĂȘle et qu’il faut que cela
dure, ayons du moins nos aises : chemin faisant,
j’aurai peut-ĂȘtre la satisfaction d’apprendre avec
qui j’en dĂ©couds.

Un excellent tapeur d’abord ; et le porteur
d’un braquemart adorable.

Tout Ă  votre service, la poule, et vous
allez voir


Comme bon vous semblera, poulet, et
que je meure si je mets le moindre obstacle Ă 
votre bonne volonté  Vous avez des manieres



qui
charmeraient plus difficile que moi.

(Pendant cet
agréable colloque elle déshabillait en grande hùte le
nocturne visiteur
 Elle ne lui laisse pas mĂȘme sa chemise.
Nicole aussi, qui n’est pas à demi-complaisante,
a quittĂ© la sienne. — Au lit pour lors, non dedans, mais
dessus, voilà nos deux champions qui s’accollent avec
fureur, s’enchevĂȘtrent, s’enclouent, se balottent, se
trémoussent, se mordent, bondissent, vagissent, se
contre-poussent à se disloquer les membres ; se distilent
enfin l’un dans l’autre, et meurent de plaisir
 La fortunĂ©e
Nicole, à bon droit curieuse, ouvre déja la bouche
pour demander tout de bon qui peut ĂȘtre ce vaillant
compere, mais il recommence Ă  limer si vivement,
qu’elle conçoit que le moment des explications n’est pas
encore arrivĂ© pour lui. — Nous avons dĂ©ja vu la brave
Nicole ne pas vouloir demeurer en reste, en semblable
occurence, avec ce bĂ©lĂźtre d’Hilarion [1] . Bien moins, dans
cette trÚs-différente aventure, saignera-t-elle du nez ?)

Oui !
 c’est ainsi ! — Ah, foutre ! Nous
verrons qui de nous deux demandera le premier
grace
 Tu en veux donc, l’ami ! —
Tiens
 on t’en donnera
 là
 là
 vois-tu

là
 là
 là
 fous
 bon
 courage
 dru,
dru, mon fils
 ne crains pas de me fatiguer

vas
 alonge
 vas
 toujours

Tu presses le tems !
 eh bien :


Tiens
 tiens
 tiens
 est-ce
comme cela
 que tu l’aimes !
 Prends garde

tu as failli dĂ©conner
 c’est cela !
 Çà, broyons-en

ca
ma
rade
 Ha !
 ha !
 fou

fou
 ou
 ou
 outre !
 En voilà
 je crois

en
 en
 en
 en voilà
 a
 a
 ah !


(Soufflant ce dernier sanglot jusqu’au fond de la poitrine
de l’indomptable fouteur, elle lui fiche sa langue brĂ»lante.
Celle qui l’avait cherchĂ©e ferraille avec elle
pendant l’indescriptible crise de leur jouissance. Ils ne
parlent plus, ils sont foudroyés de plaisir.)

Mais, que je suis donc sotte ! J’ai de quoi
faire du feu et n’ai pas encore imaginĂ© d’allumer
une bougie !

                  (Elle se précipite à bas du lit,
court Ă  son briquet et frappe la pierre.)

HĂ© cadĂ©dis, Ă  quoi bon cela ! Pose l’amadoue
sur les levres dé cé con céleste, il y aura
du feu tout dé suite.

                  (Nicole obtient enfin une
étincelle et fait de la clarté.)

                  (C’est que c’est l’une
des deux figures mĂąles Ă©trangĂšres qui s’étaient trouvĂ©es Ă 
l’amputation de la fameuse barbe.) [2] .

HĂ©, oui, sandis, c’est moi. LĂ© ChĂ©valier
dé Rapignac, lé plus fortuné gentilhomme du
PĂ©rigord.

Je n’avais pas l’honneur de vous connaütre,
Monsieur, et je ne pense pas avoir eu celui
de vous voir jamais Ă  Paris, chez Madame.

Qué si, qué si, mon cur. Ta maßtresse mé
connaßt
 mais beaucoup
 et démande encore
à ta camarade Flipine
 démande sulement.

Certainement, M. le Chevalier, avec un
mérite tel que le vÎtre


Oh ! ma fille, moins dé cérémonie, ou jé
souffle. Dans l’ovscuritĂ© tu mĂ© parais bien plus
aimable, sandis ! Jé suis Chévalier, jé lé sais
mieux qué personne, mais pour toi jé suis

l’ ami , camarade , comme tu disais fort bien
pendant quĂ© nous faisions cĂ©la. — Eh ! tĂ© dis-jĂ©,
moi, Madémoiselle ?

Vous avez l’air d’ĂȘtre un bon enfant !

                  (Il guide de son regard celui de Nicole sur
son engin, qu’il expose avantageusement.)

J’ai fait mieux que de voir, ma foi.

Mais, tout n’est pas dit encore. Viens,
viens ma luronne, Dame Bénus né té vaut
pas, sur mon ame. — CĂ©pendant, jĂ© veux
ĂȘtre dans ton lit comme Ă  la guerre, le Dieu-Mars.

(Pendant qu’il parlait, Nicole Ă©coutait, Ă©difiĂ©e
de voir que la contenance du fier boute-joie ne démentait
en rien les propos de l’orateur : en mĂȘme-tems elle se
purifiait des onctueuses attestations de ses ébats précédens
et mettait Ă  cette toilette tout le petit art de
dévergonderie qui pouvait entretenir les bonnes dispositions
du solide Chevalier. — La proposition qui va
suivre était dangereuse : elle la risque pourtant.)

Mon cher Chevalier jugerait-il Ă  propos
d’en faire autant ?

                  (Elle fait en mĂȘme-tems un pas
vers lui, le pot-à-l’eau, la cuvette dans les mains, et
une serviette sous le bras.

Ah, dé toute mon ame. Lave dé tes belles
mains cĂ© pĂ©tit monsiur-là


(Cette seconde toilette se fait le plus gaiement du monde.
Pendant que Nicole verse de l’eau sur l’inamollissable
engin, le patine, le caresse, et le fait trotter dans sa
main de maniere Ă  faire aller, peut-ĂȘtre, au plus loin les
choses (si ce n’était ce qui s’est dĂ©ja passĂ©), l’heureux
Chevalier promene ses mains sur les innombrables beautés
de la soubrette, baise et bouche, et tetons, et bras,
manie les superbes cheveux, affranchis de la coiffe de
nuit pendant la bagarre. Descendu enfin le long du
rable, il semble saisi d’une inspiration subite, et fait
tourner sur elle-mĂȘme la docile Nicole au moment oĂč

Tout est con chez, cette divinité !

En mĂȘme-tems il tombe Ă  genoux, se fait un masque
des superbes fesses de son amie, la saisit aux cuisses,
se remet debout, la soulevant de terre et reculant vers
le lit. Il s’y jette tout de son long sur le dos, dirigeant
pour lors en avant la tĂȘte et le haut du corps de la
soubrette, et laissant jambes et cuisses par delĂ  les
Ă©paules. Dans cette attitude, il a le superbe cul sur les
yeux et sa bouche est croisée de cette entaille magique
oĂč la Nature a fixĂ© le siege des voluptĂ©s. En mĂȘme-tems,
l’intĂ©ressant et fier boute-joie se dresse contre
les yeux de Nicole, déja provoquée par une langue qui
n’est pas la gauche et peu complaisante langue de l’automate
Hilarion.

Ah ! c’est bien chez, toi que tout est vit .

Cet éloge est à peine prononcé que déja sa bouche,
qui ne veut pas se laisser vaincre de procédés par celle
du Chevalier, s’est remplie du frais et rubicon bigarreau
dont l’orgueilleux engin est couronné ; la folle fredonne,
en cette posture, une espece d’air en remuant les doigts
le long de cette étrange clarinette, à laquelle ce doigté
ne laisse pas de causer un vif surcroĂźt de plaisir. Elle
ne dédaigne point de caresser aussi les ornemens inférieurs,
ni mĂȘme de postillonner lĂ©gĂ©rement ce rĂ©duit
plus inférieur encore, que la Nature a fait le quiproquo
de ne pas rendre absolument insensible aux atteintes
variĂ©es de la voluptĂ©. Ces stimulantes manƓuvres ont
bientĂŽt conduit l’ardent Chevalier au mĂȘme degrĂ© de
prurit que sa langue fait éprouver à Nicole ; ils sont
mutuellement Ă©lectrisĂ©s au mĂȘme instant, et l’élixir de
vie que reçoit dans sa bouche l’enchantĂ© fellateur est
aussi-tĂŽt quadruplement restituĂ© Ă  celle de l’expirante
fellatrice. Deux déterminés ivrognes ne vuident pas
leurs verres avec autant de ferveur qu’en ont nos capricieux
exaltĂ©s Ă  savourer l’huile essentielle de Cythere.
L’un et l’autre semblent desirer de tarir les
sources oĂč ils viennent de s’abreuver. — Enfin, il est tems
d’avoir un moment de relñche. On reprend ses chemises
aprĂšs s’ĂȘtre bien rincĂ© la bouche, d’abord avec de l’eau ;
ensuite chacun avec un petit verre d’excellent Marasquin,
dont Nicole s’est à propos souvenue d’avoir encore un
flacon Ă©chappĂ©, par bonheur, Ă  l’intempĂ©rance du vilain
Hilarion. — AprĂšs cette agrĂ©able et non moins utile restauration,
nos acteurs sont forcés de céder au sommeil,
car dĂšs ce moment le Dieu de Lampsaque, qui se trouvait
avec raison suffisamment honoré, refusa de seconder
leurs desirs ultérieurs. Mais a
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