Amours en pleine lumière

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Caroline Mangez Paris Match
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Édition du 19 septembre 2021,
section PARIS MATCH , écran 2

C’est une histoire qui s’enracine et qu’ils espèrent sans fin. Trois ans et demi après la mort de Johnny, Laeticia Hallyday reste fidèle à la philosophie du rockeur : la liberté avant tout. Celle d’honorer le passé tout en se construisant un futur. À Paris, le 14 septembre, elle a rendu hommage à celui qui a partagé 23 ans de sa vie. De cette passion toujours présente, Jalil Lespert ne prend pas ombrage. La veuve du chanteur et l’acteur-réalisateur franco-algérien ne se cachent plus. Sur leur rencontre et leurs rêves communs, pour la première fois, ils se confient.
Laeticia, peut-on dire que cet été a été, pour vous, celui du bonheur retrouvé ?
Laeticia Hallyday. C’est l’été de la reconstruction, le premier serein depuis des années. Il nous a permis, avec Jalil, d’ancrer notre histoire, en vivant le moment présent, sans me réfugier dans le passé comme j’ai eu longtemps tendance à le faire. Un pas après l’autre, avec résilience, je réapprends à être heureuse, à imaginer un futur sans Johnny. L’amour de Jalil me transporte. Il est formidable, il m’accompagne dans mon deuil avec beaucoup d’amour et de bienveillance.
Comment vous êtes-vous rencontrés ?
Jalil Lespert. On se connaissait sans se connaître, sans être amis, et un soir, en juillet 2020, on a entamé une discussion via les réseaux sociaux. C’était une blague à propos de l’éducation de nos enfants. Cette correspondance s’est d’abord transformée en échange amical, avant de devenir plus profonde.
L.H. C’était une relation épistolaire très romanesque, du Gustave Flaubert 2.0. Il n’y avait au départ aucune drague, aucune tentative de séduction. C’était simple, sympa. J’ai découvert un Jalil différent de celui que j’avais croisé deux ou trois fois, il y a quelques années, dans des soirées. Sa douceur, son intelligence, son regard sur la vie et sur moi m’ont touchée. Il s’est écoulé quatre mois avant qu’on se voie, qu’on s’embrasse. Cela fera un an en octobre.
Un mois après, à Rome, vous vous faisiez chacun tatouer sur le poignet les initiales de l’autre. Étiez-vous à ce point sûrs de vos sentiments ? Qu’est-ce qui vous a séduits ? Qu’avez-vous en commun ?
J.L. Il faut croire, oui, que nous étions sûrs de nous ! On partage cet amour du tatouage, mais pas seulement... Laeticia me plaît parce qu’elle est rare, absolument unique. Je ne connais personne à qui la comparer. Elle est adorable, douce et romanesque, ne serait-ce que par sa vie... Plus profonde et attentive, aussi, qu’on ne l’imagine. Elle a une vision précise de la manière dont les choses vont se dérouler, qui nous dépasse. Cela la rend zen. C’est génial d’admirer celle qu’on aime, non pas pour ce qu’elle représente, fait ou va faire, mais pour ce qu’elle est.
L.H. Jalil et moi avons des valeurs et des rêves communs...
J.L. Nous sommes tous les deux méditerranéens, et nous partageons un véritable esprit de famille.
Vous êtes issus de clans familiaux forts, qui vous portent, vous entourent. Avez-vous été adoptés par vos familles respectives ?
J.L. Au début de l’été, nous sommes partis à la rencontre de celle de Laeticia, dans la région de Sète. Découvrir ses racines a renforcé nos liens. Chez les Lespert, évidemment, tout le monde l’adore : ils sont heureux de nous voir amoureux. Bien que différentes, nos familles partagent une même simplicité ancrée dans le réel.
L.H. Quand j’ai rencontré Johnny à 19 ans, alors qu’il en avait 51, j’ai eu ce même besoin de l’entraîner sur les terres de mon enfance pour lui expliquer qui j’étais. Il était important, pour moi, de faire à nouveau ce pèlerinage avec Jalil. Il avait déjà rencontré ma famille, mais je voulais lui raconter mon histoire à travers les lieux où j’ai vécu petite. Je voulais qu’il voie mes amis d’enfance, les pêcheurs de l’étang de Thau, la Camargue, Arles, le cap d’Agde...
Et le pèlerinage Lespert, par quels endroits passe-t-il ?
L.H. Ce serait bien qu’il m’emmène en Kabylie, c’est une promesse que l’on s’est faite.
J.L. Avec la crise sanitaire, il est difficile de l’envisager pour l’instant. Mais on ira, c’est sûr. En attendant, Laeticia a rencontré ma famille là où j’ai grandi : entre la banlieue parisienne et Ménilmontant.
L.H. Jalil m’a aussi fait découvrir le métro. À 46 ans, cachée sous un chapeau et un masque, bien utiles, j’ai réalisé mon rêve d’ado ! Cela peut paraître invraisemblable, mais j’ai finalement peu vécu à Paris. Faire cela avec Johnny, qui ne pouvait pas faire un pas dans la rue sans déclencher une émeute, était impossible. Comme Jalil sait que je suis fan d’ Amélie Poulain , il avait fait des repérages, préparé un parcours passant par le Sacré-Cœur, où je me suis recueillie, et la butte Montmartre. Les filles étaient avec nous. Je n’oublierai jamais cet accordéoniste, sur le quai, qui s’est mis à jouer et chanter pour moi avec une dame. J’ai adoré être une touriste à Paris !
Pourquoi avoir révélé si vite votre histoire au grand jour ?
L.H. Il est très difficile de se cacher quand on porte un tel nom, quand on n’a pas un destin ordinaire parce qu’on a épousé un homme extraordinaire. Je suis sans cesse suivie par les paparazzis, et j’ai fini par m’habituer à ce qu’on romance mon histoire. J’accepte. Parfois, ça me fait même rire. Je le tiens de Johnny, qui gérait cela très bien. Ça l’amusait, il en jouait et détestait surtout qu’on ne parle pas de lui.
Des bruits ont circulé sur un prochain mariage. Sont-ils fondés ?
L.H. Il nous est difficile d’envisager de vivre l’un sans l’autre, et nous nous organisons pour passer ensemble le plus de temps possible, mais non, nous n’allons pas nous marier. Je ne veux pas que les choses aillent trop vite. Je savoure l’instant présent, avec l’espoir de réussir à m’autoriser à être heureuse.
J.L. Cette rumeur est sortie de nulle part, tout ça parce qu’un jour on nous a vus rigoler en famille sur une jolie plage. Nous avons tout notre temps.
Vos enfants respectifs, Jade et Joy, Gena, Aliosha et Kahina, forment-ils déjà une famille recomposée ?
L.H. Ce n’était pas un chemin évident pour eux, au départ. Ils s’étaient vus à Noël et au nouvel an, et ils se sont mieux découverts cet été. Il faut du temps pour apprendre à se connaître, construire une relation durable. Aliosha, le fils de Jalil, qui a 13 ans comme Joy, est rentré avec nous à Los Angeles pour vivre l’expérience d’une année scolaire en Amérique. Ce sera une année importante pour lui, sans sa maman et, au début, sans son papa, qui part en tournage pour deux mois. Ça crée un peu d’angoisse, mais on va y arriver parce que l’amour sauve de tout et peut déplacer des montagnes.
J.L. Ados et préados – ma plus jeune a 10 ans –, ils avaient leurs habitudes et, d’un seul coup, tout est nouveau. On a choisi de laisser les choses s’installer, sans s’immiscer, sans forcer. Et je crois que ça fonctionne : ils s’entendent tous bien.
Vous emménagez dans une toute nouvelle maison, à Pacific Palisades, après avoir vendu celle que vous aviez fait construire avec Johnny…
L.H. Oui, les travaux sont enfin terminés ! Quitter en mai la maison­ où j’ai vécu avec Johnny, cette maison dont nous avions rêvé, a été l’une des épreuves les plus vertigineuses de ma vie. Soudain, mon passé, mon présent, mon futur, tout se mélangeait. Jalil, avec sagesse et une grande dignité, m’a aidée à passer cette étape difficile.
L.H. J’ai repoussé l’échéance, mais la situation financière a fini par me l’imposer. Je m’aperçois que me séparer de ce lieu chargé de souvenirs était la clé pour ne pas me noyer dans la nostalgie. Il y a un an, l’idée de me projeter dans une vie sans Johnny m’effrayait. Et Jalil est arrivé comme une bouffée d’oxygène. Avec lui, j’ai repris goût à l’existence, recommencé à croire en l’amour.
Jalil, pour vous, c’est un sacré défi ?
J.L. L’amour est toujours un défi, non ? Quand on tombe amoureux, soit on embrasse l’amour et tout ce qu’il amène avec lui, soit on se sauve pour s’en protéger. Moi, je suis plutôt fonceur dans la vie. Laeticia, à sa manière, me porte tous les jours, m’inspire. Il me paraît donc normal d’être auprès d’elle dans les épreuves. On s’est rencontrés­, « reconnus », elle comme moi, à des moments charnières. J’étais séparé depuis quelques années, célibataire, et j’avais fait aussi, toutes proportions gardées, le deuil de mon histoire. Nous étions prêts à accueillir la nôtre.
L.H. Jalil a beaucoup de mérite, car je suis encore fragile. Avec sa finesse, une grande douceur, il accepte mes états d’âme. Il est à l’écoute de mes doutes face à cet avenir sans Johnny, qui était pour moi plus qu’un mari : une âme sœur. Sa disparition m’a beaucoup appris sur la vie, sur moi-même et sur la nature humaine. Les déceptions, trahisons et abandons qui l’ont suivie m’ont fait terriblement souffrir, mais m’ont aussi apporté de grandes leçons de vie en m’obligeant à me remettre en question. Je ne suis plus la même qu’avant. Je sais ce qu’est la résilience, cet instinct de survie qui prend place quand tout bascule. Je me sens davantage en phase avec ma vie.
« C’est courageux pour un homme d’être dans ma vie car la place de Johnny est toujours là », disiez-vous, Laeticia. Est-ce vrai, Jalil ?
J.L. Je pense que les choses ne se soustraient pas mais s’additionnent, se complètent. J’ai un respect infini pour l’histoire d’amour qu’ont vécue Johnny et Laeticia durant 23 ans : toute une vie. Accompagner Laeticia et ses filles dans leur deuil, ou en tout cas dans cette mémoire partagée, y trouver ma place humblement me paraît juste et naturel.
Le 14 septembre, à Paris, le parvis de Bercy sera rebaptisé esplanade Johnny-Hallyday avant un concert à l’Accor Hotels Arena. Cet hommage, le plus grand qui lui a été rendu depuis ses obsèques, a fait l’objet de polémiques. A-t-il fallu vous battre pour y parvenir ?
L.H. Quand il s’agit de Johnny, rien n’est simple. Même quand je ne serai plus là, vous verrez, il continuera de déchaîner les passions. Il n’y a pas d’artiste comme lui, il demeure le « patron ». Bercy, c’est un peu l’âme de Johnny. Il serait si fier de voir ce lieu emblématique qui a fait partie de son histoire, de sa musique, porter son nom... Sans le soutien d’Anne Hidalgo et de ses équipes, nous n’y serions pas arrivés. Cela représente deux ans d’un travail colossal, dans une certaine adversité sur laquelle il est inutile de s’attarder. L’essentiel, c’est que ce projet que j’ai imaginé quand Johnny nous a quittés voie enfin le jour, pour lui et pour ses fans.
Comment avez-vous conçu ce concert ?
L.H. Pour ce premier « tribute » officiel à Johnny, j’ai essayé de réunir l’équipe artistique qui l’a accompagné les 10 dernières années de sa vie. Le scénographe, les techniciens, des musiciens venus de L.A., de Paris et d’ailleurs, les éclairagistes, la maquilleuse, la coiffeuse, les gardes du corps, le directeur artistique, Yvan Cassar, et même le producteur, Jean-Claude Camus, tous ont fait de la scène avec lui. Ils seront aux côtés d’artistes-interprètes qui ont chanté en duo avec Johnny, accompagné sa vie, et d’autres de la nouvelle génération qui ne l’ont pas rencontré mais souhaitaient lui rendre hommage.
Le 14 septembre, sur le parvis de Bercy, a été érigée une sculpture représentant une Harley Davidson au sommet d’un manche de Gibson, la guitare préférée de Johnny. Certains écologistes ont tenté de s’y opposer au Conseil de Paris. Qu’aurait-il pensé de leurs atermoiements ?
L.H. Johnny aimait choquer, provoquer. L’œuvre très rock’n’roll conçue par Bertrand Lavier est à son image : elle ne laisse pas indifférent. Reste que le débat qui l’a entourée est sans objet, puisque la moto en question est désossée, et que des contrôles de sécurité ont été menés pour s’assurer que l’ensemble ne représente aucun danger.
On vous a vus vous recueillir ensemble sur la tombe de Johnny, en décembre dernier, pour le troisième anniversaire de sa mort. Y êtes-vous retournés cet été ?
L.H. Oui, souvent. Les premières années, j’y allais chaque jour. À présent, j’essaie d’espacer mes visites. Tous les deux ou trois jours... Ce « refuge de Johnny », comme je l’appelle, est un endroit à part, à trois minutes de la maison que nous avions fait construire ensemble. Il ne ressemble pas du tout à l’idée qu’on se fait d’un cimetière en France. Il est joyeux, lumineux. On allume des bougies, on écoute Elvis, Johnny ou la reprise d’ Hallelujah par Jeff Buckley sur une enceinte que j’apporte, parfois aussi on boit un peu de son rhum préféré. C’est notre façon de communier avec ses fans, qui viennent là nombreux.
J.L. Je n’avais évidemment jamais vécu cela avant, mais j’y vais, par respect. Et parce que, comme Laeticia, je suis croyant. Nous avons besoin de moments d’échanges spirituels, et ce rituel, dans ce lieu joyeux, solaire, en est un. Il y a des amis, des fans, de la famille. La personnalité exceptionnelle de Johnny nous porte aussi. J’essaie d’être discret, de ne pas déranger les gens, encore moins Laeticia et les filles, mais je ne me sens pas exclu.
Certains fans, très inconditionnels, reprochent à Jalil de circuler à bord des voitures de Johnny, de vivre dans ses maisons, et peut-être même à vous, Laeticia, de refaire votre vie. Comment recevez-vous ces critiques ?
L.H. Je les trouve injustes. Je n’ai pas choisi de quitter mon mari, c’est la vie qui nous a séparés, et je ne suis pas en train de refaire la mienne, j’essaie seulement de la poursuivre. Par ailleurs, la seule fois où Jalil a conduit une AC Cobra ayant appartenu à Johnny, c’était pour la déménager de l’ancienne maison.
J.L. Je m’attendais à ce genre de réactions. C’est logique que notre histoire attise une forme de curiosité. Je me dis que ça passera avec le temps. Ce qui compte, au fond, c’est notre amour, nos enfants, nos proches.
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Voici venu l'âge de ma vie où tout peut être en pleine lumière , corps, âme, coeur, souffles, saveurs, l'âge où les couleurs, les textures, les saveurs, les odeurs expriment leur intensité première, rauques, laides, débauchées, détournées, abîmées, sublimées, joyeuses, perdues, égarées, où tout parle, de la terre, de l'eau, du bois, des chairs, de la transparence du ciel, où la certitude de la porosité des choses et des êtres est claire
La lune , ronde, pleine, basse et lourde, m'a toujours bouleversée . Tant de lunes ont ébloui mes sens ! La lune blanche, dans une nuit veloutée d'été au dessus du Louvre, tandis que je lissais les quais de la travée de la Seine; la lune alourdie et jaune, au dessin de fœtus ou de lapin, si basse sur Casa de Campo, à l'extrême pointe de l'île de Saint-Domingue, qu' elle semblait se bercer au rythme des chants doux et rauques d'un soir de Caraïbes; la lune vibrante et glacée, toute nébuleuse, sur le clocher de St Père, près de
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