Allons au lit partie 2

Allons au lit partie 2




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Allons au lit partie 2
Garnier FrÚres , 1828 ( p. 209 - 211 ).
book GĂ©nie du christianisme François-RenĂ© de Chateaubriand Garnier FrĂšres 1828 Paris C Chap. VII. Paul et Virginie Chateaubriand - ƒuvres complĂštes - GĂ©nie du christianisme, 1828.djvu Chateaubriand - ƒuvres complĂštes - GĂ©nie du christianisme, 1828.djvu/3 209-211 


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(Il eĂ»t Ă©tĂ© peut-ĂȘtre plus exact de comparer Daphnis et ChloĂ© Ă  Paul et Virginie, mais ce roman est trop libre pour ĂȘtre citĂ©. — N.d.A.).

Le vieillard, assis sur la montagne, fait l’histoire des deux familles exilĂ©es ; il raconte les travaux, les amours, les soucis de leur vie :

Paul et Virginie n’avaient ni horloges, ni almanachs, ni livres de chronologie, d’histoire et de philosophie. Les pĂ©riodes de leur vie se rĂ©glaient sur celles de la nature. Ils connaissaient les heures du jour par l’ombre des arbres ; les saisons par le temps oĂč elles donnent leurs fleurs ou leurs fruits, et les annĂ©es par le nombre de leurs rĂ©coltes. Ces douces images rĂ©pandaient les plus grands charmes dans leurs conversations. " Il est temps de dĂźner, disait Virginie Ă  la famille : les ombres des bananiers sont Ă  leurs pieds, " ou bien : " La nuit s’approche : les tamarins ferment leurs feuilles. — Quand viendrez-vous nous voir ? lui disaient quelques amies du voisinage. — Aux cannes de sucre, rĂ©pondait Virginie. — Votre visite nous sera encore plus douce et plus agrĂ©able, " reprenaient ces jeunes filles. Quand on l’interrogeait sur son Ăąge et sur celui de Paul : " Mon frĂšre, disait-elle, est de l’ñge du grand cocotier de la fontaine, et moi de celui du plus petit. Les manguiers ont donnĂ© douze fois leurs fruits, et les orangers vingt-quatre fois leurs fleurs, depuis que je suis au monde. " Leur vie semblait attachĂ©e Ă  celle des arbres, comme celle des faunes et des dryades. Ils ne connaissaient d’autres Ă©poques historiques que celles de la vie de leurs mĂšres, d’autre chronologie que celle de leurs vergers, et d’autre philosophie que de faire du bien Ă  tout le monde et de se rĂ©signer Ă  la volontĂ© de Dieu. (
)

Quelquefois, seul avec elle (Virginie), il (Paul) lui disait au retour de ses travaux : " Lorsque je suis fatiguĂ©, ta vue me dĂ©lasse. Quand du haut de la montagne je t’aperçois au fond de ce vallon, tu me parais au milieu de nos vergers, comme un bouton de rose. (
)

Quoique je te perde de vue Ă  travers les arbres, je n’ai pas besoin de te voir pour te retrouver : quelque chose de toi que je ne puis dire reste pour moi dans l’air oĂč tu passes, sur l’herbe oĂč tu t’assieds. (
)

Dis-moi par quel charme tu as pu m’enchanter. Est-ce par ton esprit ? Mais nos mĂšres en ont plus que nous deux. Est-ce par tes caresses ? Mais elles m’embrassent plus souvent que toi. Je crois que c’est par ta bontĂ©. Tiens, ma bien-aimĂ©e, prends cette branche fleurie de citronnier, que j’ai cueillie dans la forĂȘt. Tu la mettras la nuit prĂšs de ton lit. Mange ce rayon de miel je l’ai pris pour toi au haut d’un rocher, mais auparavant repose-toi sur mon sein, et je serai dĂ©lassĂ©. "

Virginie lui rĂ©pondait : " O mon frĂšre ! les rayons de soleil au matin, au haut de ces rochers, me donnent moins de joie que ta prĂ©sence. (
)

Tu me demandes pourquoi tu m’aimes ? Mais tout ce qui a Ă©tĂ© Ă©levĂ© ensemble s’aime. Vois nos oiseaux : Ă©levĂ©s dans les mĂȘmes nids, ils s’aiment comme nous ; ils sont toujours ensemble comme nous. Ecoute comme ils s’appellent et se rĂ©pondent d’un arbre Ă  un autre. De mĂȘme, quand l’écho me fait entendre les airs que tu joues sur ta flĂ»te, j’en rĂ©pĂšte les paroles au fond de ce vallon. (
)

Je prie Dieu tous les jours pour ma mĂšre, pour la tienne, pour toi, pour nos pauvres serviteurs ; mais quand je prononce ton nom, il me semble que ma dĂ©votion augmente. Je demande si instamment Ă  Dieu qu’il ne t’arrive pas de mal ! Pourquoi vas-tu si loin et si haut me chercher des fruits et des fleurs ? N’en avons-nous pas assez dans le jardin ! Comme te voilĂ  fatigué ! tu es tout en nage. " Et avec son petit mouchoir blanc elle lui essuyait le front et les joues, et elle lui donnait plusieurs baisers.

Ce qu’il nous importe d’examiner dans cette peinture, ce n’est pas pourquoi elle est supĂ©rieure au tableau de GalatĂ©e (supĂ©rioritĂ© trop Ă©vidente pour n’ĂȘtre pas reconnue de tout le monde), mais pourquoi elle doit son excellence Ă  la religion, et en un mot comment elle est chrĂ©tienne.

Il est certain que le charme de Paul et Virginie consiste en une certaine morale mĂ©lancolique, qui brille dans l’ouvrage, et qu’on pourrait comparer Ă  cet Ă©clat uniforme que la lune rĂ©pand sur une solitude parĂ©e de fleurs. Or, quiconque a mĂ©ditĂ© l’Evangile doit convenir que ses prĂ©ceptes divins ont prĂ©cisĂ©ment ce caractĂšre triste et tendre. Bernardin de Saint-Pierre, qui dans ses Etudes de la Nature cherche Ă  justifier les voies de Dieu et Ă  prouver la beautĂ© de la religion, a dĂ» nourrir son gĂ©nie de la lecture des livres saints. Son Ă©glogue n’est si touchante que parce qu’elle reprĂ©sente deux familles chrĂ©tiennes exilĂ©es, vivant sous les yeux du Seigneur, entre sa parole dans la Bible et ses ouvrages dans le dĂ©sert. Joignez-y l’indigence et ces infortunes de l’ñme dont la religion est le seul remĂšde, et vous aurez tout le sujet du poĂšme. Les personnages sont aussi simples que l’intrigue : ce sont deux beaux enfants dont on aperçoit le berceau et la tombe, deux fidĂšles esclaves et deux pieuses maĂźtresses. Ces honnĂȘtes gens ont un historien digne de leur vie : un vieillard demeurĂ© seul dans la montagne, et qui survit Ă  ce qu’il aima, raconte Ă  un voyageur les malheurs de ses amis, sur les dĂ©bris de leurs cabanes.

Ajoutons que ces bucoliques australes sont pleines du souvenir des Ecritures. LĂ  c’est Ruth, lĂ  SĂ©phora, ici Eden et nos premiers pĂšres : ces sacrĂ©es rĂ©miniscences vieillissent pour ainsi dire les mƓurs du tableau, en y mĂȘlant les mƓurs de l’antique Orient. La messe, les priĂšres, les sacrements, les cĂ©rĂ©monies de l’Église, que l’auteur rappelle Ă  tous moments, augmentent aussi les beautĂ©s religieuses de l’ouvrage. Le songe de madame de La Tour n’est-il pas essentiellement liĂ© Ă  ce que nos dogmes ont de plus grand et de plus attendrissant ? On reconnaĂźt encore le chrĂ©tien dans ces prĂ©ceptes de rĂ©signation Ă  la volontĂ© de Dieu, d’obĂ©issance Ă  ses parents, de charitĂ© envers les pauvres, en un mot dans cette douce thĂ©ologie que respire le poĂšme de Bernardin de Saint-Pierre. Il y a plus ; c’est en effet la religion qui dĂ©termine la catastrophe : Virginie meurt pour conserver une des premiĂšres vertus recommandĂ©es par l’Evangile. Il eĂ»t Ă©tĂ© absurde de faire mourir une Grecque pour ne vouloir pas dĂ©pouiller ses vĂȘtements. Mais l’amante de Paul est une vierge chrĂ©tienne, et le dĂ©nouement, ridicule sous une croyance moins pure, devient ici sublime.

Enfin, cette pastorale ne ressemble ni aux idylles de ThĂ©ocrite, ni aux Ă©glogues de Virgile, ni tout Ă  fait aux grandes scĂšnes rustiques d’HĂ©siode, d’HomĂšre et de la Bible ; mais elle rappelle quelque chose d’ineffable, comme la parabole du bon Pasteur, et l’on sent qu’il n’y a qu’un chrĂ©tien qui ait pu soupirer les Ă©vangĂ©liques amours de Paul et de Virginie.

On nous fera peut-ĂȘtre une objection : on dira que ce n’est pas le charme empruntĂ© des livres saints qui donne Ă  Bernardin de Saint-Pierre la supĂ©rioritĂ© sur ThĂ©ocrite, mais son talent pour peindre la nature. Eh bien, nous rĂ©pondrons qu’il doit encore ce talent, ou du moins le dĂ©veloppement de ce talent, au christianisme ; car cette religion, chassant de petites divinitĂ©s des bois et des eaux, a seule rendu au poĂšte la libertĂ© de reprĂ©senter les dĂ©serts dans leur majestĂ© primitive. C’est ce que nous essayerons de prouver quand nous traiterons de la mythologie ; Ă  prĂ©sent nous allons continuer notre examen des passions.





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â™ŁïžUne Keuf À La CitĂ©.â™Łïž
Ils commencent​ Ă  arrĂȘter et Ă  courir aprĂšs plusieurs teneurs de mur.
Je le vois s'enfuir au loin avec un sac contenant de la cocaĂŻne.
Mon patron me regarde avec un regard rempli de colĂšre.
C'est tout Ă  fait normal Ă©tant don...

# 93
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Aïcha: Bah déjà il a dit que j'étais morte par ce que je l'avais tchipé.

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Moi: Ouais mais ça, je m'en fou en fait.

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Aïcha: Ok. Moi je risque ma vie et tu t'en fou tsss.. Bsahtek l'amitié hynn.

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Moi: Ouais c'est bien. Bref il y a un nouveau ?

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Aïcha: J'sais pas, si tu l'vois prend le en photo en soum, je demanderais à Djamel, carré.

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On vois Bintou arriver et courant vers nous.

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Bintou: Ça fait des sorties sans moi par ici j'constate tchiiip !

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Moi: Quel une sortie ? On est assise sur un banc.

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Bintou: Ouais c'est ça ouais. Bref, allons au KFC ?

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Moi: J'suis pauvre et j'ai la flemme de demander Ă  Youness.

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Bintou: Bah va lui demander wesh !

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Moi: Il est mĂȘme pas chez moi.

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AĂŻcha: Eh au pire tu nous payes nan ?

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Bintou: Quel genre de grosses folles ça ?

+




Bintou: Tu sers vraiment Ă  rien toi !

+




Bintou: Bon, j'vous paye lĂ . J'ai pas envie d'y aller solo mais prenez pas la confiance aussi.

+




On bouge jusqu'au KFC. On prend un seau sur place, c'est bon. Hessoul, aprÚs on a tourné un peu dans le centre commercial et j'ai acheté des Huarache bordeaux. Ewee.. J'avais de l'argent mais mon intelligence me sauve.

+




Je rentre chez moi, ma mĂšre a fait un tajine donc je mange et je pars dormir.

+




Je vais vous passer jusqu'Ă  Dimanche, toute la semaine j'ai rien fais de spĂ©cial. Je suis partie acheter des vĂȘtements avec Bintou et AĂŻcha, Nesrine est en Tunisie. J'ai pas revue le bg de l'ascenseur. Hessoul, je passe jusqu'Ă  dimanche.

5




Je me réveille en sachant que demain, je passe en terminale. Aujourd'hui, je décide donc de rester à la maison puisque j'ai déjà fait les magasins de toute façon.

+




Je sors de mon lit et je vais dans la salle de bain, me lave les dents et le visage et je vais à la douche. Je m'habille avec un slim noir, un débardeur blanc avec une chemise blanche transparente. Je vais dans le salon rejoindre Yanis, Youness et ma mÚre.

+




Yanis: Waah demain y a école sa mÚre ! J'ai l'démooon !

+




Yemma: COMMENT TI PARLES HAGOUNE ?!

+




Youness: C'est une expression yemma

+




Yemma: Jvi aller chircher la babouche, on va voir si c'est une ixprission !

3




Moi: Ouaiiis va chercher la babouche, ils méritent des coups eux !

+




Yemma: Toi ti as pas le droit Ă  la parole. Vi chercher la marmite chez khalti NaĂŻma hmara !

10




Moi: Donc moi j'fais rien, certes, c'est moi qui dois bouger ?

+




Bon, j'vais bouger avant qu'elle prenne la babouche t'as capté. Je met mes huarache noir et je rentre dans l'ascenseur elle habite au 3Úme donc tranquille. Je sonne et c'est qui qui m'ouvre la porte comme par hasard ?

+




LE BG DE L'ASCENSEUR WESH ! AYAYAAAA SES YEUX ! Masha'Allah.😍

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Lui: Oh toi lĂ  ! Tu m'veux quoi ?

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Moi: Jte veux toi tellement j'suis abasourdie par ta beauté.

+




Nan j'dehek, j'ai juste répondu :

+




Moi: Hyn.. Euh.. Ouais.. Qu'est ce qu'il y a ?

+




Lui: T'es qui ? Et toi y a quoi ?

1




Moi: Euh.. Ma mĂšre m'a dit de ramener la marmite qu'elle a prĂȘté​ Ă  NaĂŻma.

+




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