Alexa Grace succombe au prof de sport

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Alexa Grace succombe au prof de sport
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Le huit juillet 2008, le styliste pose pour la soirée de lancement du "John Galliano n° 1", le premier parfum du couturier, dans sa maison de la rue d'Avron.


© Henri Tullio



Par Catherine Schwaab

12/03/2011 à 10:44








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Après le scandale, la grande maison de l’avenue Montaignea décidé de maintenir son défilé avant de tourner la page Galliano.
Paris, rue Vieille-du-Temple, le 24 février. Personne ne reconnaît ce type qui s’écroule sur les fesses, visant le bord du trottoir. Ses longues mèches blondes dépassent de son chapeau. John Galliano vient de sortir de la librairie des ­Archives, où il passe parfois en ­voisin. Il habite à 300 mètres, rue de la Perle. D’habitude, il feuillette les livres chers et n’achète rien. Mais là, il a juste tangué entre les piles, incapable d’attraper son portable qui sonnait. Il est tellement soûl que, même dans son tee-shirt décolleté jusqu’à la taille, il ne sent pas les 4 degrés de température. Les gens passent devant ses jambes sans lui prêter attention. Un ivrogne dans ce Marais peuplé de bars, normal. D’ailleurs, Galliano s’en fout. Des semaines, des mois qu’il a perdu pied. Qu’il n’apparaît qu’épisodiquement au studio Dior. Il a tellement lâché la barre que la collection d’été 2011, en magasin ces temps-ci, aurait été réalisée quasiment sans lui, et supervisée par Carine Roitfeld , ­ex-rédactrice en chef de « Vogue » ! Il paraît qu’au lieu d’être à ses ateliers il s’était exilé trois mois en Inde sans donner de nouvelles…
Frédéric Vaché, son coach de ­remise en forme, ne l’a plus revu non plus dans son studio Phisics. Ce ­garçon discret et observateur le suit depuis des années, à Paris et dans ses voyages. Il ne ­semble pas très étonné de ce burn-out. « John vivait sur un tempo surhumain, avec des coups de stress ­gigantesques et des dépressions énormes. Mais il tenait le coup grâce à une discipline de fer. Il me bluffait. » Frédéric se souvient de voyages fous autour de la planète : « Paris-New York-Pékin-Paris en une semaine ! Trente heures de jet-lag ! » A raison de quatre à cinq mois par an de ces marathons supersoniques, même si vous volez en First Class, vous êtes essoré. Pourtant, entre son nutritionniste qui le bourrait de spiruline, de cranberries et d’antioxydants, et son prof de gym qui organisait ses séances en fonction du planning des collections, John y arrivait, fier de s’être sculpté un corps de Bruce Lee, son idéal ! Cardio-­training, étirements, musculation… Il mesurait sa masse grasse via un courant électrique : il égalait les grands sportifs ! Ça le mettait en joie. Perfectionniste maladif, obsédé de la beauté, il se voyait, à l’approche de la cinquantaine, en meilleure forme qu’à 20 ou 30 ans, quand il se déchirait dans les clubs de Compton Street à Londres.Cela, c’était pendant ses ­périodes fastes. Il y avait aussi la face sombre, destructrice, que tout le monde redoutait. « Il est comment en ce moment, John ? En période de désintox ou de tox ? » s’inquiétait son staff qui sait bien que pour ­accoucher, chaque année pendant quinze ans, des six shows les plus spectaculaires de la planète mode, on ne peut pas carburer qu’au ­Perrier. Quitte à se détruire. « Son génie le tue », entendait-on ces ­dernières années. Alcool, drogue, médicaments… Il était souvent dans un état second.
Un personnage introverti, John, homosexuel à l’éducation très catholique, caché derrière ses déguisements, et tenaillé par « l’angoisse de ne pas arriver à faire plus fort que la dernière saison ». Jusqu’en 2007, il avait « Steven ». Steven Robinson, son alter ego créatif, de neuf ans son cadet. C’est avec ce précieux complice que Juan Carlos Antonio ­Galliano est devenu en deux décennies la star John Galliano. « John avait l’idée, Steven la mettait en ­pratique, explique-t-on. Chez Dior, Steven travaillait encore plus que John. » Il en est mort, il y a presque quatre ans, dans l’appartement de John. Aussi gros et antidiététique que John est obsédé par sa silhouette, Steven a fait une crise cardiaque provoquée sans doute par son surpoids et une overdose de ­médicaments. D’autres auraient succombé avant. « Steven faisait tout, coordonnait tout, s’occupait de tout le monde, adorable. Il dormait peu, tenait à rester dans l’ombre. » Les proches sont unanimes : « Steven était le seul à pouvoir lui dire que telle idée n’allait pas fonctionner dans la collection. Depuis sa mort, John a sombré… » A la seule évocation de son prénom, en effet, John fond en larmes. « Il n’a jamais eu le temps de faire son deuil. » Steven n’a pas été son amant, il était sa famille. Indéfectible. Aujourd’hui, quand John appelle dix fois dans la nuit ses assistantes pour savoir où il a mis ses pilules – antidépresseurs, calmants, somnifères… il ne sait plus –, Steven n’est plus là pour modérer ses hurlements. Et ce n’est pas son compagnon, Alexis, attaché de presse et ami des stars, qui va se risquer à intervenir. Deux assistantes ont fini en dépression.
On a vu John glisser ostensiblement du styliste sympa, qui allait déjeuner d’une assiette de lentilles à la cantine de Givenchy, à un créateur tout-puissant capable de faire virer une attachée de presse qui s’est décarcassée pour lui pendant trois ans, nuit et jour, simplement parce qu’il veut désormais une blonde ! « C’est un agneau, contestent quelques collaborateurs. Un peu perdu, dépassé par son génie, il veut toujours faire plaisir aux gens qu’il aime. Il déteste l’injustice, se sent concerné par le malheur d’autrui. Ne s’énerve jamais quand un fan l’aborde. » Les fans, parlons-en. Tous ne le filment pas avec leur portable. Au fameux bar de La Perle, son refuge, le seul où il ne se sent pas agoraphobe, clients et patron le trouvent « très gentil, plein d’humour ». Certains serveurs du quartier sont plus mitigés : « Quand il boit, il ne s’arrête plus… » Un ­Anglais « pure malt », au fond : ­fêtard, grand buveur, no limit. Dans les années 1980, quand il intègre le St Martins College of Art and ­Design, il prend chaque matin le bus 12, depuis son quartier métissé de Dulwich, et, le soir, s’explose les neurones à Soho, testant ses déguisements au Beat Route, au Taboo, au Dave, lieux hautement théâtraux. Entre punk, romantisme et hard rock, certains camarades ­enfourchent leur rutilante Norton et ont les moyens de se faire des soirées coke. John, plus modestement, carbure à la bière et travaille deux jours par semaine, pour se faire des sous, comme habilleur au Théâtre national. Il sait déjà fédérer autour de lui une poignée de fans et de stylistes, bluffés par son imagination délirante.
Quand il lance sa griffe, ses ­parents espagnols, Anita et John ­Joseph, vont eux-mêmes livrer les coupons de tissu aux ouvrières pour fabriquer les premiers modèles. ­Devenu célèbre chez Dior, Galliano prendra ses distances avec cette ­famille chaleureuse – il a deux sœurs, Immaculada et Rosamaria – mais très éloignée de ses caprices de diva. Erreur d’ancien pauvre : en se coupant de ses racines, il a accéléré ce que son entourage appelle sa « déconnexion de la réalité ». Il a beau répéter dans ses interviews qu’« il n’est pas question d’oublier d’où [il] vient », de fait, il a cloisonné les étapes de sa réussite. Demandez à Sylvie Grumbach ou à Fayçal Amor, généreux parrains de ses débuts, avec lesquels il a rompu du jour au lendemain sans explication.
La première s’est occupée gratuitement de sa création et de sa communication de 1986 à 1996. Elle se souvient des fils électriques que tout le monde cousait le soir dans les ourlets pour rigidifier le bas des robes, des invitations tamponnées par terre, une à une, à la main… Sans parler des innombrables soirées pot-au-feu à la maison, des ­dîners au restaurant avec John et sa petite équipe… Sylvie réglait les factures. « Dior, il en rêvait. Et il a tout fait pour y arriver, craignant que son idole Vivienne Westwood soit nommée à sa place. Elle aussi en rêvait. » En 1992, John Galliano échappe à la clochardisation grâce à Fayçal Amor, flamboyant patron marocain de Plein Sud. Son financier anglais vient de le lâcher, mais le jeune créateur ne veut rien ­entendre. C’est alors que Fayçal lui offre l’hospitalité. « Je lui ai dit : “Viens travailler à Paris, je te loue un appartement, je mets à ta disposition un de mes ateliers.” J’en avais deux, on s’est un peu serré. » C’est encore Fayçal qui quadrille le monde de la finance pour lui trouver un nouvel investisseur. Il écrit à Anna Wintour, directrice de « Vogue » USA, qui lui déniche enfin la banque PaineWebber. Et sa copine, la milliardaire Sao ­Schlumberger, lui prête son hôtel particulier pour un premier défilé, rue Servandoni – la rue de François-Marie Banier ! Galliano est ovationné, son destin est en route. LVMH entame les approches. En quinze ans, le chiffre d’affaires est multiplié par dix. Bravo John ! Mais les audacieuses stratégies ­internationales du président Sidney ­Toledano et l’œil ­vigilant de Bernard Arnault y sont aussi pour quelque chose.
Galliano chez Dior, Fayçal son bienfaiteur n’existe plus. Est-ce la légende de la griffe qui l’intimide au point de ne pas pouvoir assumer la vache enragée de ses débuts ? Ou la crainte de voir son ami marocain raconter dans quel état il retrouvait les appartements meublés qu’il lui louait ? « A chaque état des lieux, je devais tout faire refaire. Et remplacer la vaisselle qu’ils s’envoyaient à la figure quand ils étaient bourrés. » Une habitude persistante, les bruyantes beuveries. Apprenant le départ de son voisin pour le centre de désintoxication de la Meadows Clinic, en Arizona, un habitant de son très bel hôtel particulier du XVIIe avoue respirer enfin. « On a vécu un enfer : vacarme la nuit, bouteilles de Ruinart qui ­jonchaient la cour le matin… Un soir, on a dû appeler les flics : M. Galliano errait quasiment à poil dans la cage d’escalier… » « Il a toujours eu un problème d’addiction », note une collaboratrice. Lui-même en convient : « Je fais tout jusqu’à saturation ­complète, gym, boulot, et d’autres choses que je ne mentionnerai pas… Je suis un obsessionnel. » Ce 24 février fatal, ses névroses d’esthète ont dérapé. Lui, bouffi d’alcool et de collagène, vomissait les physiques imparfaits. Haine des autres ? Haine de soi ? Les démons d’un inconscient désinhibé.
Enquête Rose-Laure Bendavid, François Labrouillère, Elisabeth ­LAZAROO et Caroline Tossan

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