A l'usine ils vont s'usiner le manche

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Anglais, Gallois, Ecossais, Irlandais exploitent à fond la machine de guerre qu'ils ont mise en place ces dernières années pour attirer les investissements américains, japonais et coréens. De leurs pays, des produits de l'automobile, de l'électronique, de l'informatique et de bien d'autres secteurs se lancent à l'assaut des marchés européens. Quelques industriels français ne sont pas en reste.



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29 Août 1996



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Plus de la moitié des investissements industriels taïwanais ou japonais en Europe se font au bénéfice du Royaume-Uni. C'est également vrai pour 40 % des implantations américaines. Quant aux coréens, LG Group vient de choisir le pays de Galles pour le plus gros investissement jamais réalisé sur le Vieux Continent par un non-européen : 13,6 milliards de francs. La Perfide Albion, considérée chez Peugeot et Renault comme le porte-avions de l'automobile nippone en Europe, joue sur beaucoup d'autres tableaux pour revitaliser son appareil industriel. Depuis dix ans, la Grande-Bretagne a accueilli plus de 40 % des investissements étrangers de l'Union européenne. Autre élément significatif : au cours de l'année 1995, sur le territoire du Royaume-Uni et de la République d'Irlande, on a dénombré, respectivement, près de 480 et 120 projets. En France, on en comptait à peine plus de 260. L'Irlande, avec tout juste 1 % de la population européenne, attire 14 % de ces investissements. Ainsi, le presseur de disques français MPO va ouvrir en octobre une usine de production dans la banlieue de Dublin. Elle a représenté près de 90 millions de francs d'investissement. Les raisons de cet engouement sont multiples. " Il ne fait pas de doute que la forte augmentation des investissements au Royaume-Uni est liée à la mise en place du marché unique en Europe ", note l'OCDE dans sa dernière étude annuelle sur la région. Mais cette remarque n'explique pas la différence avec la France, pays avantagé géographiquement, qui dispose d'une main-d'oeuvre de qua- lité. L'explication des Britanniques tient en un prénom féminin de quatre lettres : Elsa. E pour " english ", L pour " labour " (travail), S pour " services " et A pour " attitude ". La langue présente un avantage évident, mais qu'il est bon de rappeler. Les Américains, comme les Japonais, Coréens ou Taïwanais craignent toujours autant la barrière linguistique pour les futures communications entre usine et siège, ou entre expatriés et personnel local. " Si nous avions implanté notre usine en France ou en Allemagne , nous aurions pu compter sur seulement 5 % du personnel pour pouvoir discuter efficacement avec notre siège aux Etats-Unis ", estime le responsable des opérations d'une usine d'informatique implantée en Irlande. Un environnement propice aux projets industriels L pour " labour " : la main-d'oeuvre est moins chère et plus flexible qu'en Europe continentale. S pour " services " signifie que les investisseurs industriels sont particulièrement rassurés, sur ce dernier point, par la qualité de l'infrastructure de télécommunications en Irlande aussi bien qu'en Grande-Bretagne. La privatisation de British Telecom et la libéralisation a entraîné une baisse des prix bien avant la France. La place de Londres offre une garantie supplémentaire avec ses nombreux consultants en matières juridique, fiscale, financière ou en organisation. " Les Britanniques n'hésitent pas, contrairement aux Allemands ou aux Latins, à recourir à des compétences externes pour se faire aider, d'où la profusion de ces "professionals" ", explique André Safir, dirigeant du cabinet de conseil en stratégie Stratorg. Pharmacia & Upjohn, le groupe pharmaceutique américano-suédois, a été sensible à ce paramètre " service aux entreprises " en décidant d'implanter son siège mondial à Londres. Le A pour " attitude " fait référence à l'attitude positive des Britanniques face aux investissements venus de l'étranger et au commerce international. Le Royaume-Uni n'est pas la mère patrie de la révolution industrielle et du libre-échange pour rien. " Jaguar peut se faire acheter par Ford , ou Rover par Honda , puis par BMW . Pouvez-vous imaginer la même chose, en France, avec Peugeot et General Motors, ou Renault et Volkswagen ? ", résume Michael Gooch, l'un des dirigeants d'Invest in Britain Bureau (IBB), le département du ministère du Commerce et de l'Industrie chargé d'attirer les projets industriels étrangers. Cet environnement " pro-business " est particulièrement sensible dans l'industrie de l'automobile. Une véritable culture du benchmarking s'est développée, notamment grâce à la pression des Nissan et Toyota sur leurs sous-traitants. " Ce n'est pas tous les jours facile, mais je dois reconnaître que nos clients japonais nous ont considérablement aidés à relever nos standards en matière de qualité et de gestion des stocks ", explique Thomas Borghoff, " operations manager " chez l'équipementier d'automobiles allemand VDO Instruments, à Birmingham. L'implantation des constructeurs d'automobiles japonais, critiqués dans les années 70 pour leurs usines tournevis, a néanmoins permis à leurs sous-traitants de travailler à partir de critères de performances plus exigeants qu'aux Etats-Unis. " Lorsque notre carnet de commandes l'exige, je demande à mes huit salariés de travailler soixante heures dans la semaine, avec des journées qui vont de 6 heures à 18 heures, sans qu'ils y trouvent à redire ", reconnaît Aubrey Taylor, le dirigeant de Premier Pressings, une petite entreprise métallurgique galloise. Les salaires proposés peuvent descendre jusqu'à 15 francs de l'heure pour les plus jeunes. Les industriels installés au Royaume-Uni peuvent pratiquer sans problèmes les trois-huit sans contraintes financières en cas d'heures supplémentaires, et sans obligation légale de reconnaître un syndicat. IBM ou Black & Decker n'en ont pas, et les dirigeants de Nissan n'en ont qu'un seul face à eux ! La Grande-Bretagne dispose d'un cadre social minimal parce qu'elle n'a pas signé la Charte sociale européenne, argument souvent mis en avant par l'IBB. " Bien que signataires de la Charte, nous avons la même flexibilité en Irlande. Le fabricant de PC américain Gateway 2000 n'a eu aucune difficulté pour installer son centre de téléservice, ouvert vingt-quatre heures sur vingt- quatre ", indique Michael Flood, le porte-parole de l'Irish Development Agency (IDA). Législation sociale ou pas, les grèves dans le secteur privé ne sont pas moins fréquentes qu'en France, et les salariés pas plus flexibles dans certains cas. Au printemps dernier, les ouvriers de l'usine Peugeot de Coventry, qui appartenait autrefois à Chrysler , sont entrés en conflit avec leur direction parce qu'ils refusaient de prendre quatre semaines de vacances en août pour s'aligner sur les dates des usines françaises. Le coût de la main-d'oeuvre britannique ou irlandaise est équivalent à celui de la main-d'oeuvre espagnole. Il est inférieur de moitié au coût allemand et de 40 % en dessous du français. Ce sont surtout les charges sociales qui font la différence (voir tableau page 30), mais, insiste Michael Flood, " nous ne nous vendons pas comme un pays à bas coût de main-d'oeuvre ". Les industriels étrangers ne sont pas venus simplement à cause de cet environnement favorable, les Britanniques et les Irlandais ont également su mettre en place des structures chargées de mettre en avant ces arguments parfois intangibles. Lorsque Siemens hésitait pour savoir où implanter son usine de semi-conducteurs, l'IBB n'a eu que vingt-huit jours pour fournir des informations complètes sur les choix de sites possibles. Celles-ci incluaient un engagement irrévocable sur les coûts de construction de la future usine, ainsi qu'une liste des collaborations éventuelles avec les organismes de formation et les fournisseurs locaux. L'agence britannique a coordonné l'action de ces correspondants régionaux (voir page 34 sur les West Midlands), allant jusqu'à proposer des tournées en hélicoptère pour aider les dirigeants de la firme allemande à faire leur choix. Un effort similaire a été fourni par l'agence de développement du pays de Galles lors des négociations conclues en juillet pour le projet de LG Group. Des moyens particulièrement importants en Irlande " Notre dispositif national a permis de créer ou de sauvegarder 20 000 emplois par an en moyenne, grâce aux investisseurs étrangers, note Raymond-Max Aubert, le délégué à la Datar. A comparer à une moyenne de 80 000 emplois par an pour les Britanniques et 9 000 pour les Irlandais. La France s'est véritablement intéressée à la promotion des investissements étrangers seulement depuis 1992, avec le réseau Invest in France Network, dépendant de la Datar. Elle en est encore à éliminer les contraintes administratives qui pèsent sur l'investissement étranger. " Les moyens mis en place sont particulièrement importants en Irlande. L'IDA, créée en 1969, dispose d'un réseau de quinze bureaux dans le monde (six en Amérique du Nord et cinq en Extrême-Orient), avec un budget de fonctionnement annuel de 120 millions de francs et plus de 200 salariés. L'IBB dispose de son côté d'un budget de fonctionnement plus modeste, 25 millions de francs, mais l'agence gouvernementale britannique chapeaute une quinzaine d'agences de promotion installées dans chaque région du Royaume-Uni. A elle seule, la Wales Development Agency dispose d'un effectif, d'un réseau mondial et d'un budget équivalents à ceux de l'Irlande pour les mêmes missions. Les aides financières ou fiscales ont un impact plus limité que cette assistance commerciale. Siemens a bénéficié d'une aide de 16 000 livres par emploi pour s'implanter dans la région nord-est de l'Angleterre. Pourtant, l'Irlande, l'un des candidats recalés du projet de Siemens, semble avoir offert des aides plus intéressantes en complément de son régime fiscal, déjà avantageux. " Le montant des aides du gouvernement central britannique est comparable au montant de nos primes à l'aménagement du territoire. Ses succès pour attirer les investisseurs étrangers ne s'expliquent donc pas essentiellement par des efforts financiers très supérieurs aux efforts français ", reconnaît Paul Bayzelon, le secrétaire général d'Invest in France. Les Britanniques minimisent eux aussi l'impact de ces aides dans les décisions des industriels. " Nous n'achetons pas les investissements étrangers. Une subvention, c'est juste une petite aide pour le cash-flow des deux premières années d'exploitation. Les entreprises voient plus à long terme, privilégiant une logique d'implantation à une logique fiscale, estime Marc Grouvel, le cadre détaché de la Barclays, actuellement en charge du bureau de l'IBB à Paris. Lorsque je sens que mes contacts chassent des primes, je les dirige plutôt vers l'Irlande du Nord. " Outre-Manche, on s'inquiète, aujourd'hui, de la concurrence accrue, entre pays européens, pour attirer les industriels de pays tiers, ce qui ne devrait pas diminuer le montant des aides qui leur seront proposées. En 1985, entre les différentes instances nationales et locales, on dénombrait 350 agences de développement européennes, contre plus de 650 actuellement. " Même les Scandinaves et les Polonais s'y mettent, alors que le nombre de projets n'a pas cessé de diminuer ! ", constate John Rees, de la Wales Development Agency. Un isolement surmontable Au-delà d'une réalité linguistique, sociale et culturelle favorable aux investisseurs américains et asiatiques, les îles britanniques souffrent d'un handicap géographique, du fait même de leur insularité. En moyenne, plus de la moitié de leur production industrielle est exportée sur le continent, et l'accès à ces marchés peut être pénalisant pour certaines productions. " Tout dépend de la région de destination. S'il s'agit de livrer sur Lille à partir du Kent ou du sud de Londres, c'est le même jour, alors que, de l'Irlande, pour une livraison dans le sud-ouest de la France, il faut compter trois jours. Pour le reste, il n'y a pas de différences significatives entre Glasgow, Cardiff ou Birmingham : deux jours en principe. " Legrand , implanté depuis 1984 en Irlande, exporte la moitié de sa production, au niveau du groupe, au Royaume-Uni ou en France. " Avec une bonne organisation, il faut compter deux à trois jours. L'éloignement ne présente pas de désavantages majeurs, sauf lorsque le ferry est pris dans les glaces ! ", témoigne un responsable du constructeur électrique en Irlande. Daewoo a décidé de fabriquer ses magnétoscopes en Grande-Bretagne. Mais, pour produire téléviseurs et micro-ondes, objets plus volumineux, donc plus coûteux en transport, le groupe coréen a choisi la Lorraine . Ce type d'organisation donne une chance à la France et à d'autres pays d'Europe continentale de concurrencer les îles britanniques. Même si les groupes industriels souhaient répartir leurs centres de fabrication entre plusieurs sites européens, la lutte sera féroce avec des régions très compétitives. USINE NOUVELLE N°2559












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