2 Copines Font L Amour

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Bisous Entre Filles: Des nanas qui se font des bisous tendres, des baisers entre filles passionnés, provocants ou amusants

Plein de bisous pour se bisouiller - www.bisouillage.com - 04-09-2022 - 143 connectés



Histoires d'amour lesbiennes la premiĂšre fois
Au sommaire de cette page vous pourrez trouver toutes les histoires d’amour lesbiennes la premiùre fois . Pour les lire il suffit simplement de cliquer sur le nom de chacune d’entre elles.
Une page est spĂ©cialement dĂ©diĂ©e Ă  cette thĂ©matique car c’est le mot clĂ© en tĂȘte des recherches.
Le taxi venait de s’arrĂȘter dans la cour du chĂąteau. Les traits tirĂ©s par le long voyage en train, Louise se sentit tout d’un coup dĂ©faillir. En effet elle n’avait pas imaginĂ© un seul instant que son sĂ©jour en maison de repos, de surcroĂźt pris en charge par la sĂ©curitĂ© sociale, se passerait dans un lieu aussi prestigieux. Le plus difficile maintenant Ă©tait de descendre de la voiture et de rĂ©gler les formalitĂ©s administratives. Heureusement le chauffeur avait, grĂące au pourboire, poussĂ© l’amabilitĂ© jusqu’à lui porter sa valise dans le hall d’entrĂ©e. En la quittant il la salua et lui remit sa carte de visite. Quand elle se sentirait mieux, peut-ĂȘtre aurait-elle envie aussi de visiter la rĂ©gion.
Louise le remercia sans pouvoir nĂ©anmoins imaginer l’utilitĂ© rĂ©elle de la carte. Elle souffrait de dĂ©pression et c’est son mĂ©decin qui, avec son accord, avait organisĂ© cette hospitalisation. Louise devait ainsi profiter de ces quelques semaines pour se reposer mais Ă©galement rĂ©flĂ©chir Ă  son avenir. 
Un aprĂšs-midi au parc. La municipalitĂ© dans le cadre de son jumelage avait organisĂ© un concours de chorales d’amateurs. Ambre, ajointe Ă  la mairie en charge de la culture, avec Bob son homologue amĂ©ricain avaient mis un an Ă  monter ce projet.
C’était un spectacle gratuit qui rassemblait musiciens et chanteurs des deux continents. Tous les soirs Ă  18 heures durant une heure, elles se relayaient chaque jour durant tout le mois de juillet dans le jardin public, au kiosque Ă  musique. Ensuite chaque auditeur disposait d’une heure pour Ă©lire la chorale de son choix. Que la meilleure gagne.
Aussi pour la population voir dĂ©barquer ces chorales amĂ©ricaines en France, c’était l’attraction. La ville Ă©tait situĂ©e prĂšs d’un parc d’attractions Ă  thĂšmes dont les hĂ©ros Ă©taient ceux de cĂ©lĂšbres dessins animĂ©s amĂ©ricains. Elle appartenait Ă  une communautĂ© de communes assez riche grĂące aux retombĂ©es Ă©conomiques des touristes

« Jess lĂšve-toi ! Tu vas ĂȘtre en retard au lycĂ©e, » lança Vanessa, sa mĂšre, depuis la cuisine oĂč elle s’activait Ă  prĂ©parer le petit dĂ©jeuner.
MalgrĂ© le ton autoritaire, ce rappel resta sans rĂ©ponse. Jess tira la couette jusque sous son nez alors qu’elle avait cours toute la journĂ©e. Seulement aujourd’hui c’était au-dessus de ses forces. Impossible de se motiver. Vanessa, inquiĂšte de ce comportement inhabituel dĂ©cida d’aller voir. Elle frappa Ă  la porte et sans rĂ©ponse de Jess, entra. La piĂšce Ă©tait plongĂ©e dans le noir. Aussi Vanessa appuya sur l’interrupteur ce qui eut pour effet de dĂ©clencher un cri perçant de Jess. « Éteins, ça me brĂ»le les yeux ! »
Pour ne pas la contrarier sa mĂšre lui obĂ©it puis s’assit sur le bord du lit tout en caressant doucement les cheveux de sa fille.
« Qu’est-ce qui ne va pas Jess ? Pourquoi tu ne veux pas aller au lycĂ©e ?
Mardi matin. Pauline laissa un mot pour la femme de ménage afin de lui dire que dorénavant il y aurait la deuxiÚme chambre à nettoyer. Pour le moment elles continueraient à faire chambre à part. En effet Pauline était insomniaque. Afin de terminer sa nuit sans avoir à ruminer les problÚmes professionnels elle lisait ou regardait la télévision.
Elles Ă©taient aussi passĂ©es au tutoiement. Cependant pour l’agence, leur relation n’étant pas encore officielle elles garderaient le vouvoiement. Quant Ă  la voiture, Jess et Pauline continueraient Ă  prendre chacune la leur. Leur activitĂ© leur occasionnait de nombreux dĂ©placements. Finalement le seul changement visible Ă©tait la nouvelle tenue de Jess. Costume et chemise habillĂ©e, plus rien Ă  voir avec ses tenues adolescentes.
Pauline ne put s’empĂȘcher de la complimenter pour son Ă©lĂ©gance. Elle dut aussi se faire violence pour ne pas lui faire l’amour car la vision de son amante dĂ©clencha en elle une pulsion difficilement contrĂŽlable. Heureusement qu’elle tenait Ă  son maquillage 

Jade regarda sa montre. Il lui restait deux heures pour tout boucler. Ses affaires Ă©taient prĂȘtes. Elle ne devait surtout rien oublier. L’ordinateur, la tablette, le tĂ©lĂ©phone portable ainsi que les cordons, les batteries de rechanges et bien sĂ»r les disques durs externes. Ensuite bien vĂ©rifier que tout Ă©tait rangĂ© et propre, la poubelle vidĂ©e. En effet Jade partait pour un mois dans la villa familiale pour les vacances d’étĂ©.
En fait vacances c’était vite dit. Jade quittait la ville pour la campagne. MĂȘme si la piscine et le beau temps assurĂ© donnait un air de farniente, ces congĂ©s seraient studieux. De toute maniĂšre Camille ne manquerait pas de l’appeler plusieurs fois par jour pour le lui rappeler. Jade et Camille avaient toutes les deux 26 ans. Elles Ă©taient donc jeunes et se lançaient Ă  corps perdus dans la crĂ©ation de leur start-up. En plus d’ĂȘtre jeunes elles Ă©taient ambitieuses. Jade est une jeune femme de son temps, pressĂ©e, urbaine, mondialisĂ©e. 
Lundi 13 janvier 1992 – ENTRETIEN AVEC LA PSYCHIATRE
« Raptus suicidaire ». La psychiatre m’a dit que la thĂ©rapie allait entrainer de nombreuses crises d’angoisses et le risque Ă©tait le raptus suicidaire. C’est pourquoi une seule de ses consƓurs a acceptĂ© de me prendre. J’avais rendez-vous avec elle demain. Par ailleurs compte-tenu de ce qui s’était passĂ© un homme Ă©tait contre-indiquĂ©, il y aurait trop de rĂ©sistances.
D’autre part la psychiatre n’était pas trĂšs chaude pour que je m’installe seule mĂȘme si mes parents ne sont pas loin. Au moins Ă  l’hĂŽtel il y a quelqu’un si jamais je me sens mal y compris la nuit avec le veilleur. Elle va appeler mon pĂšre et revoir avec lui les modalitĂ©s de mon emmĂ©nagement. J’ai alors pleurĂ© car j’en ai marre qu’on me traite en petite fille. Je vais avoir 29 ans, je suis une adulte, je peux me prendre en charge.
Bonne Ă  rien, nulle en tout. Ce jugement paternel sans appel rĂ©sonnait encore dans les oreilles d’Émilie. Elle en Ă©tait profondĂ©ment blessĂ©e car Ă  quinze ans, on est sensible, les Ă©motions Ă©tant exacerbĂ©es. Victoire Ă©tait sa meilleure amie, Ă  la vie Ă  la mort. InsĂ©parables elles Ă©taient jusque dans la fusion. Rien de plus banal Ă  l’adolescence que de traverser par cette Ă©tape, de l’amitiĂ© trouble qui ne dit pas son nom. Le pĂšre d’Émilie Ă©tait un psychorigide qui n’acceptait pas de voir sa petite fille chĂ©rie grandir et devenir une femme. Il pestait contre Victoire qu’il voyait d’un mauvais Ɠil car elle avait une influence dĂ©testable en dĂ©tournant Émilie de ses Ă©tudes. Encore que ce fĂ»t vite dit.
Émilie Ă©tait toujours une excellente Ă©lĂšve, vouĂ©e Ă  une carriĂšre brillante. Bien qu’elle ne se consacrĂąt plus uniquement aux Ă©tudes, elle apprenait Ă©galement Ă  s’éveiller Ă  autre chose.
Le verdict venait de tomber. CondamnĂ©e Ă  une peine de huit ans d’emprisonnement dont deux avec sursis, Line assise dans la boxe des accusĂ©s, prit la sentence sans broncher car elle avait Ă©tĂ© jugĂ©e pour meurtre.
Line, cĂ©libataire, habitait dans une citĂ©e, un minuscule deux piĂšces, dans une ville dortoir de banlieue oĂč elle travaillait dans l’hypermarchĂ© du coin en tant que caissiĂšre. Sa voisine de palier, Sylvie, mariĂ©e Ă  Yves, un routier plus souvent sur les routes qu’au domicile conjugal, Ă©tait Ă©galement sa collĂšgue. Toutes deux la petite trentaine se retrouvaient tout naturellement sur leur lieu de travail et c’est ainsi qu’elles devinrent vite deux amies intimes insĂ©parables. Ainsi Line invitait son amie Sylvie pour boire un cafĂ©, le soir aprĂšs le boulot mais c’était surtout un prĂ©texte pour papoter.
Colette n’en pouvait plus de ses kilos superflus. Il y avait bien longtemps que son mari ne lui susurrait plus des mots d’amour et les rares fois oĂč il avait encore envie d’elle, c’était le matin, certain que son Ă©rection tenait plus de la mĂ©canique que de la libido. Ses copines l’avaient bien entraĂźnĂ©e Ă  la piscine. Mais le calvaire du maillot de bain noir une piĂšce trop serrĂ© pour elle et des regards ironiques quand elle entrait dans l’eau, l’avait peu Ă  peu dĂ©couragĂ©e.
C’est son mĂ©decin, qui au regard de sa tension aussi Ă©levĂ©e que l’Everest et de son taux de cholestĂ©rol qui se portait mieux que le cours de la bourse, qui lui parla d’une cure thermale. Colette n’aurait aucun mal Ă  obtenir de la sĂ©curitĂ© sociale une prise en charge pour les soins, resterait Ă  ses frais l’hĂŽtellerie. Colette Ă©tait ravie de cette proposition. Ce serait l’occasion de partir sans son mari qu’elle ne supportait plus.
Suzanne et Jean-Pierre Ă©taient mariĂ©s depuis trente ans. Leurs deux filles, ĂągĂ©es de 29 et 28 ans, Ă©taient bien Ă©tablies, mariĂ©es et mĂšres de famille. A cinquante ans Suzanne avait tout d’une femme comblĂ©e. Elle avait rencontrĂ© son mari au lycĂ©e. PremiĂšre amour, amour de jeunesse, depuis ils ne s’étaient plus quittĂ©s.
La vie de Suzanne avait Ă©tĂ© une longue ligne droite. Avec Jean-Pierre ils avaient hĂ©ritĂ© de l’entreprise familiale. Une sociĂ©tĂ© de bus, spĂ©cialisĂ©e dans les transports scolaires. Leur vie Ă©tait rythmĂ©e par les vacances et les classes de neige, de mer ou vertes ainsi que les sorties de fin d’annĂ©e. C’est ainsi que leur carnet de commandes Ă©taient remplis d’une annĂ©e sur l’autre. Rien ne pouvait arrĂȘter la course du temps.
Jean-Pierre avait su développer son entreprise. Par un habile réseautage, il avait su se faire connaitre et reconnaitre par les décideurs.
Un aprĂšs-midi froid et ensoleillĂ© d’hiver. Anne avait envie de profiter de ce dimanche. Elle habitait et travaillait en banlieue. Sa vie Ă©tait calme et rangĂ©e. Elle passait ses distractions Ă  Paris. Avec le train et la carte d’abonnement, c’était facile de s’y rendre. Son plus grand plaisir Ă©tait ainsi d’errer sans but dans les rues de la capitale. Au grĂ© de son humeur et de ses pensĂ©es, elle dĂ©couvrait un monde qui lui paraissait inaccessible.
Anne aimait avant tout observer les gens dans ce qu’ils ont de plus insignifiant. Un dĂ©tail, une attitude, des paroles et elle pouvait du reste inventer un scĂ©nario. Elle mettait en scĂšne ses rĂȘves, ses dĂ©sirs, ses peurs et ses angoisses. Tour Ă  tour bourgeoise, SDF, Ă©tudiante ou touriste, elle imaginait ce que devait ĂȘtre leur vie. Cela lui permettait entre autres d’accepter les contraintes et les frustrations de la sienne, d’en assumer les paradoxes. Elle prĂ©fĂ©rait ainsi oublier que sa famille s’était Ă©cartĂ©e d’elle lorsqu’elle lui avait rĂ©vĂ©lĂ© que ses choix affectifs ne rimaient pas avec prĂ©servatifs, contraception ou mariage.
Iris avait trĂšs mal dormi dans la couchette du train parti la veille au soir d’une gare parisienne pour la Suisse. En effet elle n’avait pas eu le choix lors de la rĂ©servation. Il faut dire que la promotion Ă©tait allĂ©chante. Pour tout sĂ©jour de deux semaines dans cet hĂŽtel de luxe la deuxiĂšme et troisiĂšme de janvier, la seconde Ă©tait offerte Ă  condition de voyager de nuit dans ce train spĂ©cialement affrĂ©tĂ© par le club. Iris n’avait pas les moyens de se payer un tel sĂ©jour en dehors de cette pĂ©riode, encore moins un billet d’avion et le taxi Ă  l’arrivĂ©e. C’est pourquoi elle avait dĂ» se supporter les ronflements de ses voisines de couchettes amplifiĂ©s par la sĂ©cheresse du chauffage mal rĂ©glĂ©.
Cependant elle devait reconnaitre que l’organisation Ă©tait bien huilĂ©e. A peine descendus du wagon, le personnel du club Ă©tait venu les accueillir pour les guider vers les bus qui devaient les mener Ă  l’hĂŽtel. Ce bref trajet sur les routes trĂšs enneigĂ©es de haute montagne les plongea directement dans les vacances. L’hĂŽtel totalement refait Ă  neuf depuis un incendie se dressait face aux pistes. 
La mouette n’avait de rieuse que le nom. La fiente s’était Ă©crasĂ©e sur la table arrĂȘtant net la dispute. Sylvia fusillait du regard Roxanne en regrettant presque que le volatile ait ratĂ© sa cible. Au moins Roxanne aurait eu une bonne raison d’en vouloir Ă  quelqu’un car elle n’en pouvait plus de ses reproches. D’ailleurs elle ne savait mĂȘme pas comment avaient dĂ©butĂ© ceux-ci. Elles sirotaient tranquillement un rafraichissement en terrasse tout en contemplant la mer quand Roxanne avait entonnĂ© son refrain prĂ©fĂ©rĂ© parce que Sylvia refusait de lui dire Ă  quoi elle pensait.
Et si justement elle ne pensait pas, qu’elle se contentait du spectacle offert par les vagues et les oiseaux tournoyants dans les airs. Mais Roxanne insistait. Le jeu des questions rĂ©ponses avait commencĂ©, rien ne pouvait l’arrĂȘter. Sylvia soupira car elle savait dĂ©jĂ  comment cela allait se terminer. Pourtant elle qui dĂ©testait la bagarre Ă©tait gĂątĂ©e. En effet Roxanne savait donner les coups. Difficile de se mettre Ă  l’abri dans des moments pareils.
« Ma langue humide sur ton sexe brĂ»lant, tu en rĂȘvais je l’ai fait. Ton Minou »
Florence en fit tomber le portable de Clothilde de ses mains. Elles Ă©taient en retard au diner de leurs amies et Clothilde avait demandĂ© depuis la douche de les prĂ©venir car le numĂ©ro Ă©tait dans le rĂ©pertoire de son mobile. Mais Florence n’était pas un as de la technologie. En effet elle avait paniquĂ© en pianotant sur toutes les touches car elle ignorait comment accĂ©der directement Ă  la liste de ses contacts. Les yeux grands ouverts elle lisait et relisait le sms. Ton minou. Quelle vulgaritĂ© !
Et pourquoi pas ta chatte pendant qu’elle y Ă©tait ! Mais surtout le contenu du message ne laissait aucune place au doute. Clothilde la trompait. Le petit monde ouatĂ© dans lequel elle s’était installĂ©e avec sa compagne depuis sept ans s’écroulait sous ses pieds. Avait-elle eu des orniĂšres pour ne rien soupçonner ? On dit qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.
Du plus loin qu’elle se souvienne Astrid avait eu une enfance normale. MĂȘme si ses parents avaient divorcĂ© lors de son entrĂ©e Ă  l’école primaire elle ne gardait aucun souvenir du partage de la garde. Rien en tout cas qui pouvait expliquer ses blocages actuels.
Astrid avait en rĂ©alitĂ© traversĂ© l’existence sans rien sentir ni pressentir. Elle avait Ă©tĂ© trĂšs ouverte sur les autres jusqu’à son entrĂ©e au collĂšge oĂč elle s’était renfermĂ©e sur elle-mĂȘme. En fait elle ne se plaisait pas du tout au collĂšge. Sans doute parce qu’elle avait Ă©tĂ© fragilisĂ©e par la sĂ©paration de ses parents bien plus qu’elle n’avait bien voulu se l’avouer. La rentrĂ©e en sixiĂšme avait rĂ©vĂ©lĂ© en elle une timiditĂ© et un traumatisme refoulĂ©.
Aussi sa mĂšre l’avait encouragĂ©e Ă  consulter un psychologue. Celui-ci l’avait incitĂ© Ă  reprendre contact avec son pĂšre. En effet Astrid aprĂšs le divorce ne le voyait plus qu’un week-end sur deux. Le lien pĂšre-fille s’en Ă©tait trouvĂ© distendu. 
Déçue Prudence raccrocha le tĂ©lĂ©phone. Elle avait pourtant tellement besoin de ces vacances pour se reposer et se changer les idĂ©es. Jamais elle n’aurait pensĂ© que des inondations viendraient bouleverser ses plans. En une semaine il Ă©tait tombĂ© l’équivalent d’un mois de pluie. Et la rĂ©sidence oĂč elle avait rĂ©servĂ© une maisonnette venait de l’appeler pour lui annoncer qu’elle Ă©tait fermĂ©e. En effet les dĂ©gĂąts importants liĂ©s Ă  une coulĂ©e de boue les obligeaient Ă  fermer temporairement le site. Elle aurait un avoir alors valable dix-huit mois car les prestataires seraient contents de la compter parmi ses fidĂšles clientes.
En fait ce qui prĂ©occupait le plus Prudence Ă  cet instant Ă©taient ses billets de train. En effet elle les avait rĂ©servĂ©s il y a plusieurs mois dĂ©jĂ  dans le cadre d’une offre commerciale trĂšs allĂ©chante. Cependant ils n’étaient ni remboursables ni Ă©changeables. C’est pourquoi Prudence se mit immĂ©diatement en quĂȘte sur le net d’un bon plan pour les revendre. Elle avait entendu parler d’un site spĂ©cialisĂ© dans ce type de commerce. De toute maniĂšre qu’avait-elle Ă  y perdre ? Elle mit une annonce en ligne.
– A Colmar, j’ai repĂ©rĂ© un petit restau sympa dans le guide du « petit malin », tu m’en diras des nouvelles.
– Si c’est comme d’habitude, je m’en lĂšche d’avance les babines car tu sais dĂ©nicher les bonnes adresses, tu dois avoir une boule de cristal dans le ventre pour avoir autant le nez.
– Tu vas ĂȘtre trĂšs vite fixĂ©e, nous arrivons dans une demi-heure, juste pour le dĂ©jeuner. Et sous le soleil en plus ! Je crois avoir lu qu’il y avait une terrasse Ă  cette Winstub, avec un peu de chance nous pourrons ĂȘtre installĂ©es dehors. Qu’en penses-tu ?
Rubicon. Ce nom a dĂ©jĂ  Ă  lui toute une histoire. Ne dit-on pas : franchir le Rubicon ? Ce qui signifie prendre une dĂ©cision rĂ©volutionnaire, faire un acte d’insubordination. Le Rubicon pour qui l’ignore est un fleuve cĂŽtier d’Italie, tributaire de l’Adriatique, frontiĂšre entre l’Italie et la Gaule cisalpine. CĂ©sar le franchit quand il dĂ©cida de sortir de la lĂ©galitĂ© pour marcher vers Rome. Alea jacta est
En fait Rubicon est le nom d’une compagnie qui organise des voyages Ă©clairs et publicitaires. Vous connaissez forcĂ©ment. Qui n’a pas eu dans sa boite aux lettres ce formulaire Week-end Rubicon vantant les mĂ©rites de cette compagnie ? Avec des tarifs dĂ©fiants toute concurrence, vous offre la possibilitĂ© de dĂ©couvrir l’Europe Ă  moindre frais. Un bon sujet de tĂ©lĂ©film avant « ça se discute ! » ou alors une thĂšse de sociologie, « les Français et la gĂ©ographie ».
Pour une fois l’encart Week-end Rubicon n’avait pas fini Ă  la poubelle. Sans doute parce que le dessin, de jolis moulins stylisĂ©s, avait Ă©tĂ© accrocheur. 
Copyright ©2004 Nouvelles et romans lesbiens – LittĂ©rature lesbienne

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