Étudiants chauds à l'école

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Étudiants chauds à l'école

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Publié le 15/03/19 à 19h54
— Mis à jour le 15/03/19 à 19h54

L’adolescente suédoise avait appelé à une grève mondiale des écoles pour le climat ce vendredi. Autant dire qu’elle a été entendue en France. La seule mobilisation parisienne a rassemblé 30.000 participants. Dans le cortège, un florilège de pancartes à l’humour grinçant pointant les inquiétudes de ces jeunes pour « l’avenir que prépare l’inaction climatique de nos actuels dirigeants ». Ces grèves massives de l’école pour le climat seront-elles désormais répétées chaque vendredi ? Pas sûr. Le collectif YouthForClimate France mise plutôt à l’avenir sur des actes de désobéissance civile.
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vendredi 02 septembre

Planète L’appel de Thunberg bien entendu à Paris avec 30.000 jeunes dans la rue

MANIFESTATION « On est plus chaud que le climat », ont clamé 30.000 étudiants et lycéens à Paris en marche pour dénoncer l’inaction climatique des Etats. Jusque-là, les jeunes français étaient plutôt restés en retrait du mouvement lancé par Greta Thunberg
Cette fois-ci, pas de doute. L’appel de Greta Thunberg à faire une grève mondiale de l’école pour le climat, ce vendredi a été entendu en France. A Paris en particulier. La place du Panthéon s’est remplie d’étudiants et lycéens bien avant le départ de la marche, à 13h30, faisant monter rapidement la température.
« On est plus chaud, plus chaud, plus chaud que le climat », avaient en même temps prévenu les marcheurs. Un slogan qu’ils répéteront tout au long de leur périple jusqu’aux Invalides en passant par Montparnasse. Les pancartes étaient drôles, l’ambiance bon enfant. Il n’était pas rare même que le cortège soit applaudi par les passants ou depuis les balcons.
Jusque-là, le mouvement initié par Greta Thunberg n’avait guère pris en France . Depuis août, l’adolescente suédoise, proposée pour le Prix Nobel de la paix , sèche chaque vendredi les cours pour se poster devant le parlement suédois et presser les dirigeants de son pays d’agir contre le réchauffement climatique. Une initiative rapidement répétée par des écoliers australiens à l’automne avant que des premières grèves de l’école massives se répandent peu à peu en Europe à partir de mi-janvier.
Mais en Allemagne, en Suisse, en Belgique, en Autriche… Pas ou très peu en France. Il n’y avait par exemple qu’un millier de jeunes à manifester derrière Greta Thunberg lors de son passage à Paris, le 23 février dernier. « Mais son passage a insufflé une vraie dynamique, glisse Léna porte-parole de YouthForClimate France , une plateforme lancée fin janvier pour organiser les mobilisations lycéennes et étudiantes sur les questions climatiques. Et on le voit aujourd’hui. Ce 15 mars était journée de mobilisation cochée de longue date dans le calendrier et préparée dans plus de 120 pays et 2.000 villes. Et c’est en France qu’il y a eu le plus d’événements enregistrés. »
Soit près de 200 événements. Grosse mobilisation à Lyon avec 12.000 participants, à Nantes (10.500), Lille (6.200) et Rennes (5.700).Quant à Paris, la marche a rassemblée à elle seule 30.000 personnes selon la préfecture de police (40.000 disent les organisateurs). Dans le cortège, Maëlis et Chloë, 21 et 22 ans, étudiantes à Dauphine. En informatique pour la première, en droit pour la deuxième. « Les pays scandinaves - et d’Europe du nord plus largement - ont une dizaine d’années d’avance sur nous sur les questions écologiques, avance Maëlis, pour expliquer le retard avec lequel les étudiants et lycéens français ont tardé à lancer leur grève de l’école pour le climat. Mais nous ne sommes pas pour autant moins inquiets que les autres en ce qui concerne l’avenir que l’on nous prépare. »
Derrière les slogans humoristiques pointaient ainsi des inquiétudes vives. « On discute vraiment de mon droit de vivre », proclamait par exemple une affiche. « C’est bien nous, les jeunes, qui subiront les conséquences de l’inaction de nos dirigeants politiques aujourd’hui, glisse Télio, 14 ans, en troisième à Meudon et venu participer à sa première marche pour le climat. Tant pis pour le contrôle de SVT. Le futur lycéen craint en particulier la montée des océans, la raréfaction des ressources alimentaires et la hausse du nombre de réfugiés climatiques.
Beaucoup, dans le cortège, assurent déjà avoir commencé à changer leurs modes de vie pour tenter de réduire leur bilan carbone. Maëlis ne se déplace qu’en transport en commun et s’est abonnée avec une amie à La Ruche qui dit oui , système qui lui permet de consommer localement et bio. Quentin et Lina, venus spécialement de Clermont-Ferrand pour apporter leurs voix au cortège parisien, achètent leur alimentation le plus possible en vrac dans une épicerie locale pour fuir les plastiques. Ils bannissent aussi l’avion. « Je fais bien attention à ne plus jeter n’importe où mes mégots, à éteindre la lumière et les équipements électriques en quittant une pièce, à prendre des douches plutôt que des bains et ne pas m’éterniser dessous », dit encore Télio.
Mais tous disent aussi avoir conscience que ces petits gestes ne serviront à rien ou à pas grand-chose si dans le même temps l’État ne fait pas sa part du travail. « C’est bien le but de ces grèves mondiales pour le climat, rappellent Quentin et Lina, qui veulent tous deux travailler dans l’hôtellerie plus tard. On voit bien le décalage qu’il y a dans ce secteur entre les ambitions affichées, qui ne sont qu’une façon de faire du marketing, et le manque d’actions derrière. Que ce soit dans l’isolation des bâtiments, l’éclairage… »
C’est sur ce point alors que bon nombre d’étudiants présents ce vendredi attendent l’État au tournant. « A lui d’instaurer des lois, de taxer les entreprises les plus polluantes, estiment Maëlis tout autant que Damien et Mathis en première à Clamart. Bref à permettre un changement de système, mot d’ordre plusieurs fois entendu dans le cortège ce vendredi.
François de Rugy, le ministre de la transition écologique et solidaire, s’est fendu d’un tweet ce vendredi appelant tout le monde à entendre le message de ces étudiants qui se sont levés pour le climat. Mais sans plus de précision. « Nous sommes de toute façon plutôt pessimistes sur la capacité de l’actuel gouvernement à bouger les choses », reprennent Damien et Mathis.
Ce qui amène à s’interroger sur la suite à donner à ce mouvement. « Sécher les cours tous les vendredis sera compliqué, annoncent Damien et Mathis. Même constat pour Télio. La question de répéter ces marches pour le climat chaque vendredi n’est pas encore tranchée, dit-on de toute façon au YouthForClimate France. Leurs membres misent plus, à l’avenir, sur des actes de désobéissance civile, à l’image du blocage du siège de la Société générale, à La Défense qu’ils ont organisé dans la matinée. « Les marches sont une bonne chose mais, dans ce contexte d’urgence, ce n’est sans doute pas la manière la plus efficace de nous faire entendre », juge Antoine Soulas, fondateur du collectif « Désobéissance écolo à Paris ».
Le modèle alors, c’est Extinction rébellion , un mouvement social né à l’automne dernier au Royaume-Uni. Il vise à susciter un changement radical par le biais d’actions directes et d’une résistance non violente afin de limiter le changement climatique. Cela s’est traduit notamment à Londres par des ponts bloqués par des milliers de manifestants, paralysant la capitale. « Justement, la branche française se lance ce dimanche 24 mars », conclut Antoine Soulas.

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