Écolière en double

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> Actualité > Haïti s’enfonce un peu plus dans l’horreur : Une jeune écolière enlevée et son (...)
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Un autre élève kidnappé dans la cour de son école
Les terroristes ont encore asséné un coup dévastateur à la société haïtienne et fait monter d’un cran la pression sur les familles.
Une jeune écolière âgée de neuf ans a été violemment arrachée à son père, Lucien Duvivier et ce dernier grièvement blessé lundi à la mi-journée lors d’un enlèvement spectaculaire réalisé par deux individus armés circulant à moto.
Selon des témoins, la petite, qui est en troisième année chez les sœurs de l’Institution du sacré-cœur de Turgeau (centre de Port-au-Prince) sortait de l’école lorsqu’elle a été interceptée. M. Duvivier, un septuagénaire, qui tentait de s’opposer à l’enlèvement de sa fille au moment où il regagnait sa voiture, a été la cible de plusieurs projectiles. Il aurait reçu au moins une balle à la tête après avoir pourtant été aidé par les ... bandits à garer le véhicule.
Transportée d’urgence dans un centre hospitalier de la capitale, la victime a dû être opérée immédiatement. Elle se débattait dans la nuit de lundi à mardi entre la vie et la mort, ont indiqué des sources hospitalières à Radio Kiskeya. La femme de M. Duvivier et d’autres membres de la famille étaient totalement terrassés par le double choc et incapables de s’exprimer.
Jusque tard lundi soir, les ravisseurs ne s’étaient pas encore manifestés. La famille gérait deux situations dramatiques à l’extrême, un blessé dans un état critique et une jeune otage dont on était sans nouvelles.
La prise d’otage a d’autre part provoqué l’hystérie collective chez les élèves du Sacré-Cœur dont les petites camarades de cette nouvelle enfant portée disparue. Fondant en larmes, de nombreuses écolières ont tenté de joindre leurs parents au téléphone afin de les dissuader de ne pas venir les chercher.
Au cours de la même journée, deux autres cas de kidnapping ont été enregistrés à Drouillard (banlieue nord de Port-au-Prince).
Par ailleurs, un jeune élève de l’institution Saint-Louis de Gonzague, enlevé vendredi dernier dans la cour même de son établissemnent à la rue du Centre (centre-ville), n’était toujours pas relâché lundi. Pourtant, sa famille a versé depuis dimanche une rançon aux ravisseurs.
Selon des informations obtenues par Radio Kiskeya, un inconnu s’était introduit chez les Frères de Saint-Louis où il avait fait comprendre à l’enfant quelque peu intrigué que sa maman l’attendait à l’extérieur dans sa voiture. Abandonnant son sac et sa boîte à lunch afin d’aller vérifier les dires du "généreux messager", le petit n’a plus été revu.
Ce même vendredi, un autre écolier kidnappé à Carrefour (banlieue sud de Port-au-Prince) a été libéré sain et sauf par la Police Nationale à St-Marc (130 km au nord de la capitale). Le commissaire de police de la ville, Godson Jeune, a procédé à l’arrestation du principal auteur présumé du rapt, Fritz Toussaint, qui a reconnu sa culpabilité au micro des journalistes. Le corps ensanglanté, il a soutenu qu’il en était à son coup d’essai. L’homme, qui réclamait une rançon de 15.000 dollars haïtiens (environ US $ 2.000), s’était associé à son beau-frère Eddy Louis pour monter le coup sous les directives de sa belle-mère en conflit ouvert avec la mère de l’enfant. Ces deux autres personnes étaient activement recherchées alors que le présumé kidnappeur a failli se faire lyncher par une foule en colère.
Les jeunes et les enfants en bas âge représentent de plus en plus une clientèle de choix pour le terrorisme à l’haïtienne qui ne dit pas son nom, mais qui pèse de tout son poids écrasant sur le corps social. Le 15 novembre dernier, le corps mutilé et criblé de balles de l’étudiante Farah Natacha Kerbie Dessources, 20 ans, avait été retrouvé à la Plaine du Cul-de-Sac (nord de la capitale), trois jours après son enlèvement devant son domicile.
Le 25 du même mois, c’était au tour du petit Carl Roobenz Francillon de subir le sacrifice suprême. Intercepté par des bandits armés 17 jours auparavant tandis qu’il sortait de l’Ecole St Jean l’Evangéliste des Frères du sacré-cœur à Port-au-Prince, le gamin de six ans a été transporté au Cap-Haïtien (274 km au nord de la capitale) où il a été étranglé dans une grotte.
Effrayée par l’irrésistible ascension de la barbarie et la molle gestion politique qui en est faite, la population civile se sent terriblement seule dans son combat contre le fléau de l’insécurité. Les organisations de la société civile tentent de se mobiliser en vue d’infléchir la politique du gouvernement Préval/Alexis dont l’option préférentielle reste le "dialogue avec les gangs armés".
Aller à la galerie de Liliane Pierre-Paul

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Originaltitel: Le viol d'une jeune fille douce
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The movie was shot in seven months' week-ends for $65,000.
La Chanson a maman Written by Willie Lamothe Performed by Le Choeur Kattalin de Montreal Jean-Francois Senart, director
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