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  il n’y apas toujours eudes prolétaires : il y a toujours eudes femmes ; elles sont femmes par leur structure physiologique ; aussi loin que l’histoire remonte, elles o n t toujours été subordonnées à l’homme : leur dépendance n’est pas la conséquence d’un événement ou d’un devenir, elle n’est pas arrivée. C’est en partie,,parce qu’elle échappe aucaractère accidentel du fait historique que l’altérité apparait ici comme un absolute. Une situation qui s’est créée à travers le temps peut se défaire en un autre temps : les Noirs de Haïti entre autres l’ont bien prouvé ; il semble, au contraire, qu’une condition naturelle défie le changement. En vérité pas plus que la réalité historique la nature n’est undonné immuable. Si la femme se dé’couwrecomme l’inessentiel qui jamais ne retourne àl’essentiel, c’est qu’elle n’opère pas elle‐même ceretour. Les prolétaires disent « nous ». Les Noirs aussi. Seposant comme sujets ils changent en «autres » les bourgeois, les Blancs. Les femmes ‐ saufencertains congrès qui restent des manifestations abstraites ‐' ne disent pas « disent « les femmes » et elles reprennent ces mots pour se désigner ellesmêmes ; mais elles ne se posent pas authentiquement comme Sujet. Les prolétaires ont fait la révolution enRussie, les NoirsàHaïti, les Indochinois

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