conclusion

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Бог

Balzac dans Le Père Goriot, publié en 1835 donne un portrait très énigmatique de Vautrin, mais qui reste tout de même très réaliste.

Cet extrait dépassé une simple description réaliste soucieuse des éléments historiques et donne une dimension symbolique au personnage de Vautrin. Cependant, le portrait laisse une sensation de doute : l'auteur ne nous raconte pas tout. Le jugement n’est pas complet, mais il est plutôt négatif. La supériorité du caractère du personnage est visible, ce qui est marqué par l'utilisation du champ lexical de la peur et de la crainte et l'accent sur sa robustesse et force. Le narrateur parvient à conserver le mystère et par un témoignage admiratif, il arrive à donner une vie réelle à son personnage son personnage en lui donnant une impression d'ensemble, mais aussi par des détails précis et à travers le regard que les autres portent sur lui. Il s’agit ainsi d’un portrait qui met en attente le lecteur. Vautrin n'est pas présenté comme un hypocrite. Il est un personnage très obligeant, mais cet aspect est caché par un autre qui se manifeste par certains signes : sa voix, ses propos qui trahissent un mystère soigneusement enfoui, etc. On voit par l'utilisation de métaphores sous-jaccentes la tricherie de Vautrin, qui est en fait un personnage duplicite. Il est d'ailleurs souvent comparé à un diable par l'utilisation de connotations symboliques ce qui est marque une fois de plus qu'il est un être exceptionnel, un hybride.Le personnage de Vautrin sera expliqué dans la suite de La Comédie humaine.

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