CMA CGM
CMA-CGM, premier transporteur maritime français, a annoncé samedi qu'il suspendait, comme les groupes Maersk et Hapag-Lloyd, la traversée de la mer Rouge par ses porte-conteneurs après des attaques perpétrées contre des navires par des rebelles Houthis
La liste des armateurs qui décident de ne plus passer par la mer Rouge après plusieurs attaques menées par les rebelles Houthis du Yémen s'allonge. Après le danois Maersk et l'Allemand Hapag-Lloyd, c'est au tour du Français CMA-CGM d'annoncer la suspension de cette traversée.
"Nous avons décidé d'ordonner à tous les porte-conteneurs de CMA-CGM dans la région qui doivent passer par la mer Rouge de rejoindre des zones sûres et d'interrompre leur voyage dans des eaux sûres, avec effet immédiat et jusqu'à nouvel ordre", annonce l'armateur dans un communiqué.
CMA-CGM déclare avoir pris cette décision "pour assurer la sécurité de nos navires et de leurs équipages navigant dans ces eaux" et "préserver ses services de transport pour ses clients".
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"La situation continue de se détériorer et les inquiétudes en matière de sécurité augmentent".
Frais supplémentaires
La liste des armateurs qui ont pris la décision de contourner la Mer Rouge ne s'arrête pas là. Le Suisse MSC, la plus grande compagnie de transport maritime par conteneurs au monde, a également décidé de cesser d'utiliser le canal de Suez à la suite d'une attaque contre le MSC Palatium III, battant pavillon libérien. Ce navire a été attaqué vendredi par un drone dans le détroit de Bab al-Mandab, à l'extrémité sud de la mer Rouge.
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Depuis plusieurs semaines, le mouvement Houthi, soutenu par l'Iran, attaque des navires en mer Rouge, une route cruciale qui permet au commerce est-ouest, et notamment au pétrole, d'emprunter le canal de Suez pour éviter le temps et les frais supplémentaires liés au contournement de l'Afrique.
Plusieurs missiles et drones ont été abattus par des navires de guerre américains et français qui patrouillent dans la zone. La frégate française Languedoc a déjà intercepté plusieurs attaques de drones houthis qui la visaient ou pour protéger des navires de transport.
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Le ministre de la Défense du Royaume-Uni Grant Shapps a annoncé samedi que le destroyer britannique HMS Diamond avait abattu dans la nuit de vendredi à samedi un "drone d'attaque présumé qui visait la marine marchande en mer Rouge".